★ La crèche collective: le bon choix? ★

Après un an en tête à tête avec ma fille, il faut que je retourne chercher du travail. Mais pour cela il faut aussi trouver une solution pour que Misha passe de bonne journée. On a donc été amené à se poser la question du choix de garde. Crèche, assistante maternelle? La crèche collective le bon choix ?

Cela va faire un an, dans quelques jours que je passe mes journées auprès de ma fille. Nous avions fait le choix, avec Juju, que je reste les premiers mois auprès de Misha. Cela me paraissait très important pour elle, pour moi et pour nous. Je trouve qu’un enfant en bas-âge à plus sa place auprès de ses parents qu’en structure collective ou chez une ass’ mat’. Ce point de vue et ce choix était le notre et nous avons eu la chance et les moyens de pouvoir aller jusqu’au bout de nos envies. Je suis bien consciente et je respecte le fait que tout le monde n’a pas nécessairement envie de passer ses journées avec son enfant ,n’a pas les moyens de ne pas retourner travailler et ne voit tout simplement pas les choses comme nous.
J’ai apprécié cette année, j’ai pris beaucoup de plaisir à rester auprès de Misha, à pouvoir l’allaiter sans avoir à tirer mon lait et à pouvoir continuer mon allaitement au delà des 6 mois en exclusif. Tous les jours, j’ai pu l’observer grandir, évoluer, découvrir de nouvelles choses. Nous avons lu des livres, beaucoup, chanté des chansons (merci à mon métier d’EJE pour en connaitre autant), fait des balades, pris du temps avec la famille (Papy et Mamy principalement et Tata Salomé lors de nos pique-niques hebdomadaire à la fac) et parfois nous n’avons rien fait de particulier!
Cette année est passée drôlement vite et nous pensions aussi à « l’après ». Il nous fallait penser et trouver un mode de garde qui nous convienne à tous les trois.

Il n’y a pas énormément de possibilité, j’en vois principalement 3: le cercle familial, les assistantes maternelles ou les structures collectives.
* Le cercle familial: ce n’était pas possible pour nous. Mais de toute façon, je trouve que c’est une solution assez délicate au quotidien. Considère-t-on le grand-parent/la tante qui garde notre enfant comme le Papy, la Mamy ou la Tata ou comme quelqu’un qui garde. Je me pose cette question dans le sens des places et rôles de chacun. Une place de grand-parent est différente qu’une place de « nounou », les attentes et les positionnements ne sont pas les mêmes. Et puis à une assistante maternelle, qui est sous contrat et payée pour garder notre enfant, on peut lui faire part de nos requêtes, de nos demandes, de ce que l’on souhaite et vaguement « exiger » que cela soit respecté. Tandis qu’à la famille, on peut aussi leur faire part mais un grand-parent à aussi un rôle de Papy et de Mamy et donc un positionnement qui légitimement changer du notre.

Par exemple, les grands-parents qui ont des règles différentes parce que « on est son papy et sa mamy » est tout à fait normal je trouve, mais je doute qu’au quotidien on puisse vraiment apprécier ce genre de chose. Et puis à quel moment le papy et la mamy redeviennent-ils simplement grand-parent et non plus « la personne qui garde l’enfant »?! Bref, pour moi, cela me parait un compris délicat, compliqué et source de conflit.
Ce n’est vraiment pas une solution qui me conviendrait au quotidien!!!

* La « nounou », c’est à dire une assistante maternelle. Franchement, je vais planter le décor: je ne me voyais pas laisser Misha à UNE (ou un d’ailleurs) inconnue! Je pense qu’en étant professionnelle de la petite enfance, je suis bien plus exigeante dans mes attentes envers la personne qui va s’occuper de Misha. J’ai des valeurs que tout le monde ne partage pas (et ne connait pas), des envies un peu spécifique parfois. L’exemple le plus simple, le plus concret et au centre de l’éducation que nous apportons à Misha: la motricité libre. C’est vraiment le coeur de notre éducation, la base de son développement psychomoteur mais pas seulement. C’est pour simplifier, la laisser découvrir les choses par elle-même. Vous me direz « tout le monde fait ça » et bien je ne suis pas d’accord. Nous n’avons jamais assis Misha avant qu’elle ne sache le faire d’elle-même (il y a donc 10 jours!), nous ne la mettons jamais débout et nous ne la ferons pas marcher tant qu’elle ne sait pas le faire (et elle n’y partait pas prête du tout!). Même si je l’explique aux gens, je crois que c’est peu compris!

Alors des ass’ mat’ qui fonctionnent en motricité libre ça existe bien mais il faut les trouver les connaitre! Et puis, je n’avais pas envie que Misha se retrouve devant la télé toute la journée (ou au moins avec la télé en fond…) oui je sais, ce n’est pas partout mais là encore ce n’est qu’un exemple! Chez nous, nous ne regardons la télé que le soir (en gros à partir de 20h, donc Misha est couchée). Mais je pense que le fait de travailler auprès des enfants fait que j’ai une certaine façon de concevoir leur accompagnement au quotidien que l’on ne retrouve pas souvent chez les assistantes maternelles malheureusement. En même temps, je trouve qu’elles ont malheureusement une formation très limitée! Que veux-tu voir en 60h de formation, je trouve ça bien dommage! Mais bon c’est un autre débat.
Et j’avais aussi dit, enceinte, que j’étais prête à laisser Misha chez une ass’ mat’ si j’en connaissais une! Lorsque j’étais sur Tours, en stage dans un multi-accueil (accueil collectif et accueil familial), j’ai pu rencontrer différentes ass’ mat’ et il y en avait des supers à qui j’aurai laissé Misha sans aucun problème!! Mais voilà, sur Nantes, je ne connais personne.

* Et puis, il reste l’accueil collectif (autrement dit, les crèches, multi-accueil et les halte-garderie). Une structure adaptée (normalement) aux enfants, avec une équipe pluridisciplinaire et donc complémentaire qui travaille ensemble auprès des enfants. Ce travail d’équipe permet de réfléchir à plusieurs et donc de se remettre plus en question sur les pratiques, de pouvoir mettre en place des projets, d’avoir tout simplement un projet d’établissement, avec des lignes directives qui vont donner sens aux pratiques. C’est super beau écrit comme ça!!
Souvent les parents disent que la crèche socialise avant l’école. Ils n’ont pas tord mais en même temps, les enfants qui ne sont pas allés en crèche sont-ils réellement moins sociables (des enfants sauvages ?! 😉 ). Pour moi, les structures collectives ne sont pas un passage obligatoire et nécessaire avant l’entrée à l’école mais là aussi c’est un autre débat.
Voilà, la crèche est souvent perçue comme le lieu incontournable et le meilleur pour l’enfant. Mais je pense que les parents n’ont jamais passé une journée à la crèche.

La crèche pour les enfants, c’est passer une journée (souvent une dizaine d’heures), toujours entouré d’autres enfants et donc de bruit, beaucoup de bruit. Un « doux » mélange de discussion à base de « babababa », de cris (aussi bien de rire, que d’énervement et de fatigue), de pleurs, de bruits de jeux (que c’est drôle de faire grincer la dinette sur les vitres, de taper avec les jeux sur le toboggan…)… Un univers parfois explosant suivant les heures! Et être avec les copains c’est bien mais parfois c’est pesant pour eux aussi!
Et puis la collectivité, c’est bien beau mais ça demande aussi de la patience pour les enfants! Pas facile à 6 mois de devoir attendre son tour le midi, pas évident à 12 mois de voir les copains manger et d’être là à attendre qu’une professionnelle ait fini avec un enfant pour prendre son repas. Parce que quand ils sont petits, les enfants mangent individuellement et cela demande du temps! On a d’ailleurs parfois l’impression de passer notre temps à s’occuper des repas (facilement 2heures le midi puis arrive le gouter!).
En collectivité, on essaye aussi de respecter au mieux le sommeil des enfants mais que faire lorsqu’un enfant en réveille un (dans le meilleur des cas) autre? Bah, il dormira mieux à la prochaine sieste -ou pas-!!

Ce n’est pas un portrait très positif de la collectivité mais je trouve que lorsqu’on ne connait pas, on ne se rend pas toujours bien compte de tout ça! Non, je n’essaye pas de vous faire peur avec la collectivité, non je n’essaye de vous faire culpabiliser ou de vous faire fuir 😀 !! Il y a aussi de très beaux moments, des liens qui se tissent entre enfants, des activités et un environnement adaptés aux besoins des enfants…
Seulement je trouve que la collectivité n’est pas très adaptée pour les bébés. Lorsque ces derniers ne sont pas en capacité d’attendre seul (et de s’occuper un peu seul) et ne sont pas un minimum autonome (dans leurs déplacements entre autre), cela peut être plus difficile pour eux de passer une journée en collectivité.
En grandissant, les enfants arrivent à s’occuper seuls plus facilement lorsque les adultes ne sont pas directement disponible et le rythme que leur impose la collectivité est aussi plus approprié à leur âge.

Et Misha dans tout ça?! Nous avons donc fait le choix de demander une place en crèche pour elle et nous avons eu la chance d’en avoir une!! Parce qu’entre vouloir et l’avoir il y a aussi une grosse marge d’ailleurs!
Malgré tout ce que j’ai écrit sur les structures collectives, c’est ce que nous voulions pour Misha (cf mon passage sur les ass’mat’).
Misha est donc rentrée en crèche la semaine dernière. Elle a commencé son adaptation et passe petit à petit plus de temps à la crèche!!

Et toi, comment as-tu fait garder ton enfant?! ou comment envisages-tu de le faire garder?

la creche collective le bon choix

Bon, cet article a été écrit en juillet, depuis Misha s’est très bien intégrée à la crèche!

♥♥♥

★ L’haptonomie post-natale : utile? à quoi ça sert? ★

L’haptonomie durant la grossesse est de plus en plus répandu, connu et reconnu. Mais l’haptonomie post-natale est-ce vraiment utile ? Pourquoi en faire ?
L’année dernière, lorsque j’étais enceinte, nous avions pris plusieurs « cours » avec une haptothérapeute. Je vous avais d’ailleurs parlé de nos rendez-vous (c’était sur l’article « te sentir du bout des doigts »), ce que nous y faisions et ce que cela nous apportait.
Nous (je parle au nom de Juju parce que lui aussi avait apprécié) avions vraiment apprécié cette manière de rentrer en contact avec Misha (renommée à l’époque « Bébé »), de prendre du temps tous les deux avec notre futur enfant. Nous avions même vu comment l’hapto allait pouvoir nous aider à l’accouchement et en post-accouchement. Cependant, les choses ne se sont vraiment pas passées comme nous les avions imaginées, nous avons été happés par le moment présent sans repenser à l’hapto.

Photo prise à mon premier article sur l’hapto, lorsque j’étais enceinte

Puis, trois semaines après la naissance de Misha, nous sommes retournés voir notre haptothérapeute. C’était l’occasion de lui présenter Misha mais aussi de continuer l’haptonomie post-accouchement. Ce premier rendez-vous a, au final, beaucoup tourné autour de moi et de l’accouchement. Nous lui avons raconté tout ce qui nous est arrivé, notre séparation et les moments difficiles que nous avions traversé. Ces paroles et la façon dont elle percevait les choses m’ont vraiment aidé à percevoir de manière plus positive ce qui c’était passé. Au final, l’hapto nous avait vraiment aidé. Juju qui s’est exclusivement occupé de Misha les 4 premiers jours « connaissait » déjà Misha et réciproquement grâce « au toucher que nous avions pu mettre en place » en hapto.
Ce premier rendez-vous post-natal a donc été une façon de reparler de l’accouchement  et de prendre du temps pour moi (l’haptothérapeute et Juju m’ayant à nouveau « touché » comme lorsque j’étais enceinte). Je n’arrive pas vraiment à l’expliquer mais cela m’a permis d’avancer.

Le deuxième rendez-vous post-natal a cette fois-ci tourné autour de Misha et de notre façon de la porter. Le porter étant la base de la tenue de l’enfant dans le sens où la façon dont on le tient et le porte joue d’un point de vue physique bien sûre mais aussi psychique. C’est accompagner l’enfant dans sa vie, lui offrir la possibilité de se mouvoir et d’avoir de bons appuis dans sa vie. Cette nouvelle rencontre m’a beaucoup apportée en tant que maman mais aussi en tant que professionnelle de la petite enfance. Nous avions dorénavant toutes les bases pour accompagner Misha dans sa motricité et dans sa vie.

Les rencontres suivantes ont continué à aller dans ce sens. A partir de Misha, de son développement psychomoteur, l’haptothérapeute nous apporter des éléments et des propositions pour accompagner Misha au mieux. On a donc vu des petites choses à lui proposer pour l’encourager et une évolution dans notre manière de la porter.

De plus, notre haptothérapeute n’est pas une sage-femme formée à l’haptonomie, c’est une psychothérapeute formée à l’haptonomie. Je pense qu’elle nous a aussi beaucoup apporté en tant que psychothérapeute. Sa façon de percevoir les choses nous permet de réfléchir différemment et d’apporter des propositions différentes à Misha.
Elle est très disponible et a pu nous accompagner lorsque nous en faisions la demande. Nous sommes retournés la voir il y a un mois pour le « problème » de sommeil de Misha. Nous avons donc beaucoup discuté tous les quatre, prenant du temps pour Misha mais aussi pour nous deux puis nous trois. Ca n’a pas été une solution miracle (et elle nous avait prévenu!), mais cela a apaisé Misha dans les nuits qui ont suivi. Le sommeil reste encore assez compliqué avec Misha, mais il y a du mieux depuis plusieurs semaines maintenant.

Pour en revenir à l’haptonomie post-natale, je trouve qu’elle est vraiment importante. Durant toute ma grossesse, nous avons été en contact avec Misha d’une certaine façon par le toucher. Nous l’avons accompagné in-utéro et essayé de la préparer aussi à la césarienne. Le prolongement post-natale s’est avéré être comme une évidence pour nous. C’était vraiment le prolongement de notre accompagnement de Misha. Cette approche nous a permis de continuer de la porter par le toucher, la parole et le regard comme nous le faisions lorsque j’étais enceinte, de l’aider à prendre son ancrage dans sa base pour ensuite pouvoir prendre ses appuis sur le sol.
Je ne suis vraiment pas sûre d’être claire (ça ne change pas comme ça!) mais pour résumer je pense que l’haptonomie n’est pas quelque chose qui s’arrête à la naissance du bébé. Nous avons du faire 5 ou 6 séances en un an depuis la naissance de Misha, à des moments clés de son développement psychomoteur ou parfois tout simplement parce que nous, parents, nous en ressentions le besoin. Je suis aussi consciente que cela a un coût puisque ce n’est pas remboursé, mais nous trouvons justement que ça vaut le « coup »!! Pour le moment, nous n’avons pas d’autres rendez-vous de prévu mais je sais que si une fois de plus nous aurions besoin d’être soutenu dans l’accompagnement de Misha, nous pourrions compter sur notre haptothérapeute. Parce qu’au final, c’est une façon d’accompagner l’enfant… mais aussi les parents!

Et toi, tu connaissais l’haptonomie post-natale?

Et pour les nantais qui recherchent un haptothérapeute, je peux vous conseiller la notre avec plaisir!
Bon, je suis désolée ce message est très « décousu » et qui ne me parait vraiment pas clair!
Et une dernière petite chose: mercredi, j’ai été prévenue via facebook (ma page est ici) que le sujet des Maternelles était sur la motricité! Il ne m’en a pas fallu plus pour allumer la télé (première fois que je l’allume en journée depuis… ma grossesse?!). Le sujet était intéressant mais j’ai raté le début où, à priori il y avait une séance de babygym pas du tout « motricité libre ».
Et pour en revenir à l’hapto, j’ai trouvé ça marrant puisque ils mettaient en rapport la motricité de l’enfant et l’hapto. Mais aussi la façon de porter l’enfant, de le prendre dans les bras avec ce que l’on voit en hapto! Cet article, je l’ai écris la semaine dernière et il se trouvait pile poil avec ce qui a été dit aux Maternelles! Donc je ne suis pas la seule à penser que l’hapto aide vraiment en post-natale aussi bien pour nous permettre d’accompagner au mieux l’enfant et ne pas le prendre par les dessous de bras (même si ça m’arrive de le faire parfois), le retourner tout en respectant son corps et sa façon de se mouvoir…

★ L’haptonomie post-natale: utile? à quoi ça sert? ★

L’haptonomie durant la grossesse est de plus en plus répandu, connu et reconnu. L’année dernière, lorsque j’étais enceinte, nous avions pris plusieurs « cours » avec une haptothérapeute. Je vous avais d’ailleurs parlé de nos rendez-vous (c’était sur l’article « te sentir du bout des doigts »), ce que nous y faisions et ce que cela nous apportait.
Nous (je parle au nom de Juju parce que lui aussi avait apprécié) avions vraiment apprécié cette manière de rentrer en contact avec Misha (renommée à l’époque « Bébé »), de prendre du temps tous les deux avec notre futur enfant. Nous avions même vu comment l’hapto allait pouvoir nous aider à l’accouchement et en post-accouchement. Cependant, les choses ne se sont vraiment pas passées comme nous les avions imaginées, nous avons été happés par le moment présent sans repenser à l’hapto.

Photo prise à mon premier article sur l’hapto, lorsque j’étais enceinte

Puis, trois semaines après la naissance de Misha, nous sommes retournés voir notre haptothérapeute. C’était l’occasion de lui présenter Misha mais aussi de continuer l’haptonomie post-accouchement. Ce premier rendez-vous a, au final, beaucoup tourné autour de moi et de l’accouchement. Nous lui avons raconté tout ce qui nous est arrivé, notre séparation et les moments difficiles que nous avions traversé. Ces paroles et la façon dont elle percevait les choses m’ont vraiment aidé à percevoir de manière plus positive ce qui c’était passé. Au final, l’hapto nous avait vraiment aidé. Juju qui s’est exclusivement occupé de Misha les 4 premiers jours « connaissait » déjà Misha et réciproquement grâce « au toucher que nous avions pu mettre en place » en hapto. Ce premier rendez-vous post-natal a donc été une façon de reparler de l’accouchement  et de prendre du temps pour moi (l’haptothérapeute et Juju m’ayant à nouveau « touché » comme lorsque j’étais enceinte). Je n’arrive pas vraiment à l’expliquer mais cela m’a permis d’avancer.

Le deuxième rendez-vous post-natal a cette fois-ci tourné autour de Misha et de notre façon de la porter. Le porter étant la base de la tenue de l’enfant dans le sens où la façon dont on le tient et le porte joue d’un point de vue physique bien sûre mais aussi psychique. C’est accompagner l’enfant dans sa vie, lui offrir la possibilité de se mouvoir et d’avoir de bons appuis dans sa vie. Cette nouvelle rencontre m’a beaucoup apportée en tant que maman mais aussi en tant que professionnelle de la petite enfance. Nous avions dorénavant toutes les bases pour accompagner Misha dans sa motricité et dans sa vie.

Les rencontres suivantes ont continué à aller dans ce sens. A partir de Misha, de son développement psychomoteur, l’haptothérapeute nous apporter des éléments et des propositions pour accompagner Misha au mieux. On a donc vu des petites choses à lui proposer pour l’encourager et une évolution dans notre manière de la porter.

De plus, notre haptothérapeute n’est pas une sage-femme formée à l’haptonomie, c’est une psychothérapeute formée à l’haptonomie. Je pense qu’elle nous a aussi beaucoup apporté en tant que psychothérapeute. Sa façon de percevoir les choses nous permet de réfléchir différemment et d’apporter des propositions différentes à Misha.
Elle est très disponible et a pu nous accompagner lorsque nous en faisions la demande. Nous sommes retournés la voir il y a un mois pour le « problème » de sommeil de Misha. Nous avons donc beaucoup discuté tous les quatres, prenant du temps pour Misha mais aussi pour nous deux puis nous trois. Ca n’a pas été une solution miracle (et elle nous avait prévenu!), mais cela a apaisé Misha dans les nuits qui ont suivi. Le sommeil reste encore assez compliqué avec Misha, mais il y a du mieux depuis plusieurs semaines maintenant.

Pour en revenir à l’haptonomie post-natale, je trouve qu’elle est vraiment importante. Durant toute ma grossesse, nous avons été en contact avec Misha d’une certaine façon par le toucher. Nous l’avons accompagné in-utéro et essayé de la préparer aussi à la césarienne. Le prolongement post-natale s’est avéré être comme une évidence pour nous. C’était vraiment le prolongement de notre accompagnement de Misha. Cette approche nous a permis de continuer de la porter par le toucher, la parole et le regard comme nous le faisions lorsque j’étais enceinte, de l’aider à prendre son ancrage dans sa base pour ensuite pouvoir prendre ses appuis sur le sol. Je ne suis vraiment pas sûre d’être claire (ça ne change pas comme ça!) mais pour résumer je pense que l’haptonomie n’est pas quelque chose qui s’arrête à la naissance du bébé. Nous avons du faire 5 ou 6 séances en un an depuis la naissance de Misha, à des moments clés de son développement psychomoteur ou parfois tout simplement parce que nous, parents, nous en ressentions le besoin. Je suis aussi consciente que cela a un coût puisque ce n’est pas remboursé, mais nous trouvons justement que ça vaut le « coup »!! Pour le moment, nous n’avons pas d’autres rendez-vous de prévu mais je sais que si une fois de plus nous aurions besoin d’être soutenu dans l’accompagnement de Misha, nous pourrions compter sur notre haptothérapeute. Parce qu’au final, c’est une façon d’accompagner l’enfant… mais aussi les parents!

Et toi, tu connaissais l’haptonomie post-natale?

Et pour les nantais qui recherchent un haptothérapeute, je peux vous conseiller la notre avec plaisir!
Bon, je suis désolée ce message est très « décousu » et qui ne me parait vraiment pas clair!
Et une dernière petite chose: mercredi, j’ai été prévenue via facebook (ma page est ici) que le sujet des Maternelles était sur la motricité! Il ne m’en a pas fallu plus pour allumer la télé (première fois que je l’allume en journée depuis… ma grossesse?!). Le sujet était intéressant mais j’ai raté le début où, à priori il y avait une séance de babygym pas du tout « motricité libre ». Et pour en revenir à l’hapto, j’ai trouvé ça marrant puisque ils mettaient en rapport la motricité de l’enfant et l’hapto. Mais aussi la façon de porter l’enfant, de le prendre dans les bras avec ce que l’on voit en hapto! Cet article, je l’ai écris la semaine dernière et il se trouvait pile poil avec ce qui a été dit aux Maternelles! Donc je ne suis pas la seule à penser que l’hapto aide vraiment en post-natale aussi bien pour nous permettre d’accompagner au mieux l’enfant et ne pas le prendre par les dessous de bras (même si ça m’arrive de le faire parfois), le retourner tout en respectant son corps et sa façon de se mouvoir… L’enregistrement de l’émission est ici si ça vous dit.

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★Mon allaitement, son allaitement, NOTRE allaitement ★

L’allaitement a toujours été une évidence pour moi, avant d’être enceinte, une fois enceinte et juste avant ta naissance. C’est quelque chose que je voulais à tout prix, quelque chose auquel je me suis accrochée avec cette sensation que c’est ça qui ferait de moi TA maman, que ça serait ce lien qui nous rapprocherait malgré notre première séparation. Etre séparée de toi dès ta naissance n’a pas été facile, j’avais un peu l’impression qu’on me retirait mon rôle de maman. Je me suis accrochée au fait de ne pas vouloir être séparée et au fait de vouloir allaiter, à tout prix!
Puis, à ton 4ème jour de vie,  nous avons été réunie et j’ai enfin pu commencer à t’allaiter. Ca n’a pas été facile parce que c‘était assez douloureux! Mais ça comptait tellement pour moi, j’en avais tellement envie que je me suis accrochée malgré ce premier mois où j’arrêtais de respirer au moment où tu prenais le sein. Et un mois après ta naissance, notre allaitement roulait comme sur des roulettes! C’était devenu facile, naturel et tellement agréable!

Je m’étais dit que j’allaiterais six mois en exclusif et après, je ne savais pas trop. Je pensais continuer en diminuant tout doucement… Misha a eu 6 mois, elle a voulu manger. Nous avons répondu à sa demande mais l’allaitement était loin d’être fini c’était sûr. Jusqu’à ses 9 mois, Misha tétait encore beaucoup, à chaque repas. Puis doucement elle est passé au matin, goûter et soir (je n’ose pas parler des nuits et de ses réveils où elle téte!). L’allaitement nous a aussi sauvé lorsqu’elle était malade. Elle ne voulait plus manger et n’y arrivait plus… seules les tétées passées!

Et voilà, Misha a maintenant 11 mois et l’allaitement n’est pas fini! Le rythme des tétées a bien diminué puisqu’elle ne tète que le matin et le soir (et les nuits!). Les tétées ont bien changé d’ailleurs. Depuis sa naissance, les tétées ont toujours été rapides, en général, en 5 minutes elle avait fini. Mais depuis qu’elle téte moins souvent, les tétées durent plus longtemps, comme pour prolonger ce moment toutes les deux.
Le matin, allongée dans le lit, je prolonge les quelques minutes de somnolence qu’elle me laisse, tout en profitant de ce moment câlin plein de tendresse. Mes mains qui lui papouillent son dos et cette tétée dure…
Le soir, c’est sur son petit banc dans sa chambre que je m’assois, allongée dans mes bras elle téte. Elle téte un très long moment -un peu plus de 5 minutes- dans le calme de sa chambre et dans la pénombre (en fait elle n’a pas de volet mais juste un rideau occultant alors il faut assez jour!). Puis elle vient contre moi, sa petite téte posée sur épaule, on prolonge ce moment câlin avant que je ne la couche.
Nos tétées pourraient se résumer à ces doux moments mais la demoiselle les multiplie la nuit! Ce n’est pas faute de lui expliquer que je n’apprécie plus de l’allaiter la nuit, que je préférais qu’elle dorme!

Je ne sais pas « où » on va, jusqu’à quand elle tétera, quand elle s’arrêtera… Je crois qu’au fond de moi, je ne voulais lui donner du lait en poudre. C’est quelque chose qui me dégoûtait, je ne supporte pas l’odeur!! Alors voilà, nous avons passé cette étape et l’allaitement continue.
Avant d’être enceinte, je me souviens avoir discuté avec une des filles à la crèche. Elle avait allaité son fils jusqu’à ces un an. Je lui avais expliqué que « dans mes représentations, je trouve qu’à un an les enfants font grands pour être allaités, enfin pour le moment je vois ça comme ça! ». Oui, tout est question de représentations (et non de jugement), les restes de mes années de psycho. Et les représentations sont quelques choses qui évoluent avec le temps. Je suis devenue maman, le temps passe et Misha va avoir un an…

Pour le moment, je n’ai pas l’impression que Misha souhaite arrêter de téter. Je ne suis pas encore dans cette optique, alors on continue sans se poser de question et on apprécie le moment présent.

Une magnifique photo de Misha qui tète faite par Suzanne L. Photographie
Photo de Suzanne L. photographie

♥♥♥

★ Oui mais toi, tu es maternante ★

Oui, mais toi tu es maternante ! Cette phrase on me l’a dite il y a quelque semaine. Je l’ai trouvé bizarre mais je n’ai pas relevé puisque l’on est tout de suite passé à autre chose. Puis avec du recul j’y ai repensé! « Oui mais toi tu es maternante », je me demande ce que cette personne a voulu me dire ou me faire passer comme message.

J’imagine qu’elle faisait référence au fait que j’allaite Misha et que je la porte… Mais est-ce vraiment parce qu’on allaite, qu’on porte son enfant que l’on est plus maternante? Ma réflexion est donc partie de cette phrase.

Cela m’a fait penser à une phrase que l’on ma souvent dit pendant ma grossesse lorsque je répondais que j’allais allaiter: » ah, ça ne m’étonne pas de toi ». Je m’étais à l’époque demander s’il y avait un profil type de la future maman qui allaite.
voilà plus de 8 mois que j’ai accouché et tout autant que j’allaite (enfin presque si on retire les 4 premiers jours où je n’ai pu allaiter à cause des médicaments que l’on m’avait donné et de notre séparation). Chaque jour je prends plaisir à allaiter Misha parce qu’en fait l’allaitement ce n’est pas qu’une simple question de nourriture. En effet, je pourrais tirer mon lait et lui donner dans un bib’ mais ce n’est pas pareil (et de toute façon, je suis fâchée avec mon tire-lait).

L’allaitement, c’est avant tout un contact physique, un toucher, des regards et l’impression d’apporter ce qu’il y a de meilleur à son enfant.. enfin, ça c’est ma façon de voit l’allaitement. J’aime ces tétées où Misha me regarde avec ses grands yeux, qu’elle me touche avec sa main, qu’elle la porte souvent à ma bouche puis les rires en fin de tétées. Parce qu’en général, on se marre bien à la fin de la tétée! Parfois, elle finit même en gros éclats de rire.
Puis le portage, je vous en ai déjà parlé mais je vois un peu ça comme le prolongement de la grossesse. Pendant 9 mois (enfin, un peu moins) Misha a été porté par mes mouvements, ressentant ce que je faisais. Le portage, c’est une façon de la porter près de mon coeur, berçée par mes mouvements. Et pour moi, j’entends le portage comme portage physio (ma façon de voir les choses est ici, si ça vous dit).
Je pense que ma façon de voir les choses a peut être aussi contribué à cette remarque (avec la motricité libre, l’hapto pendant ma grossesse, la prise en compte de l’enfant et son écoute…)?!

Mais moi, je ne me perçois pas comme plus maternante qu’une autre! En effet, je pense que l’allaitement est ce qu’il y a de mieux adapté pour un bébé. Mais à côté de ça, je trouve que l’on peut, de la même façon s’investir dans une relation -tout comme avec l’allaitement- lorsque l’on donne un biberon. Il suffit d’être présent auprès de son enfant et le regard, le toucher… se font aussi. Ce n’est pas qu’une question de sein ou de biberon, c’est l’attention que l’on porte à l’enfant qui joue! On peut donner le sein sans se préoccuper de son enfant et à l’opposé, donner le biberon dans une attitude « bienveillante » comme on pourrait le faire en allaitant.

Alors aujourd’hui, je ne sais pas si je suis plus maternante qu’une autre maman -et cela m’importe de le savoir-, je ne sais pas si le fait que j’allaite Misha, que je la porte change les choses. Ce que je sais, c’est que j’aime ça, je prends beaucoup de plaisir à l’observer, à regarder ce qu’elle découvre, à l’accompagner dans ses découvertes, à retrouver le contact physique avec elle lorsque je l’allaite, à l’avoir près de moi lorsque je la porte. Je fais tout ça avec beaucoup de plaisir et c’est surement ça qui est important, pour elle comme pour moi! J’ai envie de rajouter une  connerie chose: je suis une « Mater-Nantes »… c’est nul, j’avoue!

Plus sérieusement, et pour finir, je pense que le maternage ce n’est pas juste une question de choix éducatif, c’est la manière dont on se l’approprie et l’amour avec lequel on le fait non? Et toi, tu es « maternante »?

Deux photos faites hier! Le plus dur a été de la descendre sans la réveiller pour la coucher! Mais j’ai réussi assez facilement au final!

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★ « Oui mais toi, tu es maternante » ★

Cette phrase on me l’a dite il y a quelques semaines. Je l’ai trouvé bizarre mais je n’ai pas relevé puisque l’on est tout de suite passé à autre chose. Puis avec du recul j’y ai repensé! « Oui mais toi tu es maternante », je me demande ce que cette personne a voulu me dire ou me faire passer comme message.

J’imagine qu’elle faisait référence au fait que j’allaite Misha et que je la porte… Mais est-ce vraiment parce qu’on allaite, qu’on porte son enfant que l’on est plus maternante? Ma réflexion est donc partie de cette phrase.

Cela m’a fait penser à une phrase que l’on ma souvent dit pendant ma grossesse lorsque je répondais que j’allais allaiter: » ah, ça ne m’étonne pas de toi ». Je m’étais à l’époque demander s’il y avait un profil type de la future maman qui allaite.
voilà plus de 8 mois que j’ai accouché et tout autant que j’allaite (enfin presque si on retire les 4 premiers jours où je n’ai pu allaiter à cause des médicaments que l’on m’avait donné et de notre séparation). Chaque jour je prends plaisir à allaiter Misha parce qu’en fait l’allaitement ce n’est pas qu’une simple question de nourriture. En effet, je pourrais tirer mon lait et lui donner dans un bib’ mais ce n’est pas pareil (et de toute façon, je suis fâchée avec mon tire-lait).

L’allaitement, c’est avant tout un contact physique, un toucher, des regards et l’impression d’apporter ce qu’il y a de meilleur à son enfant.. enfin, ça c’est ma façon de voit l’allaitement. J’aime ces tétées où Misha me regarde avec ses grands yeux, qu’elle me touche avec sa main, qu’elle la porte souvent à ma bouche puis les rires en fin de tétées. Parce qu’en général, on se marre bien à la fin de la tétée! Parfois, elle finit même en gros éclats de rire.
Puis le portage, je vous en ai déjà parlé mais je vois un peu ça comme le prolongement de la grossesse. Pendant 9 mois (enfin, un peu moins) Misha a été porté par mes mouvements, ressentant ce que je faisais. Le portage, c’est une façon de la porter près de mon coeur, berçée par mes mouvements. Et pour moi, j’entends le portage comme portage physio (ma façon de voir les choses est ici, si ça vous dit).
Je pense que ma façon de voir les choses a peut être aussi contribué à cette remarque (avec la motricité libre, l’hapto pendant ma grossesse, la prise en compte de l’enfant et son écoute…)?!

Mais moi, je ne me perçois pas comme plus maternante qu’une autre! En effet, je pense que l’allaitement est ce qu’il y a de mieux adapté pour un bébé. Mais à côté de ça, je trouve que l’on peut, de la même façon s’investir dans une relation -tout comme avec l’allaitement- lorsque l’on donne un biberon. Il suffit d’être présent auprès de son enfant et le regard, le toucher… se font aussi. Ce n’est pas qu’une question de sein ou de biberon, c’est l’attention que l’on porte à l’enfant qui joue! On peut donner le sein sans se préoccuper de son enfant et à l’opposé, donner le biberon dans une attitude « bienveillante » comme on pourrait le faire en allaitant.

Alors aujourd’hui, je ne sais pas si je suis plus maternante qu’une autre maman -et cela m’importe de le savoir-, je ne sais pas si le fait que j’allaite Misha, que je la porte change les choses. Ce que je sais, c’est que j’aime ça, je prends beaucoup de plaisir à l’observer, à regarder ce qu’elle découvre, à l’accompagner dans ses découvertes, à retrouver le contact physique avec elle lorsque je l’allaite, à l’avoir près de moi lorsque je la porte. Je fais tout ça avec beaucoup de plaisir et c’est surement ça qui est important, pour elle comme pour moi! J’ai envie de rajouter une  connerie chose: je suis une « Mater-Nantes »… c’est nul, j’avoue!

Plus sérieusement, et pour finir, je pense que le maternage ce n’est pas juste une question de choix éducatif, c’est la manière dont on se l’approprie et l’amour avec lequel on le fait non? Et toi, tu es « maternante »?

Deux photos faites hier! Le plus dur a été de la descendre sans la réveiller pour la coucher! Mais j’ai réussi assez facilement au final!

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♥♥♥

★ RGO: voir ma fille souffrir ★

RGO: trois lettres sources de souffrance, trois lettres que j’ai découvert un peu par hasard et qui ont eu beaucoup de sens à mes yeux. Trois lettres que je n’aurais jamais voulu connaitre de si près! J’aurai aimé les connaitre plus tôt pour aider ma petite puce à « combattre ce mal ». Un RGO, c’est un Reflux Gastro-Oesophagien.
Depuis quelques semaines/mois, le comportement de Misha a changé. Elle ne faisait plus ses nuits, se réveillant plusieurs fois dans la nuit toutes les deux parfois! Et ces dernières semaines, Misha était devenue grognon, elle ne voulait plus être posée sur son tapis et hurlait quand on la couchait dans son lit. Pour résumer, elle pleurait toute la journée et nos bras ne suffisaient pas toujours pour la calmer!

Il y a deux semaines, je suis allée chez mon « médecin de quartier » pour la visite de ses  7 mois. Je lui fais part de son côté grognon, des difficultés à dormir le jour mais aussi la nuit. Après auscultation, tout parait normal (l’angine, l’otite sont évincés!), elle pose donc un diagnostic de RGO interne. Bon, pourquoi pas, ça ne me parle pas trop et on repart avec une ordonnance pour du gel polysilane. Ce gel je le connais puisque ma sage-femme nous l’avait conseillé lorsque Misha avait quelques semaines, une sorte de dentifrice rose au goût bien chimique de fruits rouges!

On est vendredi, je rentre chez moi (enfin, je pars chez Elise) et puis j’oublie un peu. Toute la journée, Misha toussote ou plutôt fait un bruit de sa bouche comme si elle était gênée. Mais, ce bruit elle le fait souvent et je ne sais jamais si c’est parce qu’elle découvre des sons ou si elle est gênée. La journée est encore compliquée, elle refuse d’être posée et dort très peu. D’ailleurs cette semaine, j’arrive difficilement à lui faire faire deux siestes de plus de 30 minutes par jour!
Et samedi, elle a sa langue sortie toute la journée, tel un petit girafon! Je repense même à son problème de calcium et me demande si ça ne peut pas avoir de rapport. Puis je prends le temps de me poser et de chercher des informations sur ce RGO internet. Je tombe sur un site très bien qui en parle.

Pas de doute possible, Misha a un RGO, les symptômes sont en fait qu’une description de ma petite fille. Tout prend sens, beaucoup de choses pour lesquelles je me demandais si cela ne venait pas de son problème de calcium venaient en fait de son RGO!
Et me voilà faire des recherches sur le RGO. Je suis tombée sur un site qui décrit les différents signes qui peuvent mettre la puce à l’oreille:
* le bébé tire la langue: C’est tout à fait Misha et j’ai tout de suite repensé à Misha en décembre. Elle a passé une semaine complète à sortir sa langue et à être mal/grognon tout le temps. A l’époque, je pensais que ça venait de ses problèmes de calcium
*se tortille et pleure pendant et après le biberon ou la tétée: je me souviens qu’en décembre, j’avais déjà remarqué qu’elle se mettait parfois à pleurer d’un coup pendant la tétée mais surtout qu’elle se tortillait, se reculait d’un coup du sein pour pleurer.
– se tortille et pleure systématique 1h30 après le biberon ou la tétée: On l’a surtout remarqué le soir quand on la couchait après avoir tété, elle se réveillait toujours un peu plus tard!
troubles du sommeil: En effet, elle ne fait plus ses nuits depuis novembre déjà! Elle se réveille très souvent en pleurant, se tortillant, tapant des pieds.
régurgitations (qu’elles soient externes ou restent dans l’œsophage et donc parfois invisibles) plusieurs heures après le biberon ou la tétée d’eau ou de lait caillé (parfois cela sent très fort l’acidité):  Misha n’a jamais régurgité (ou très peu et très très rarement). Mais depuis que l’on a découvert son RGO, on s’est rendu compte qu’elle avait beaucoup de remontées…
– rots coincés ou 1 à 2h après le biberon: Elle n’a jamais fait vraiment de rots après la tétée. Ca lui arrive mais pas souvent.
– voix enrouée: Pas spécialement
– bébé raide comme un piquet, se cambre: Elle se cambrait beaucoup, surtout dans les périodes où elle était vraiment mal. Téte en arrière, refusant le sein ou se reculant toute seule sans raison.
– Donne l’impression de mâcher quelque chose: On a parfois trouvé ça marrant, cette impression qu’elle avait un cheewing gum dans sa bouche. Avec du recul, je trouve ça beaucoup moins marrant.
– Parfois, a du mal ou refuse de s’alimenter: Elle s’est beaucoup reculée en se cambrant lors des tétées et par exemple lors de la nuit pourrie qu’elle nous a fait en janvier, elle était tout simplement au plus mal! Elle devait terriblement souffrir, elle refusait le sein, se cambrait, se réveillait toutes les demies-heures (une fois que j’avais réussi à la refaire téter pour l’endormir). Je trouve que cette nuit pourrie illustre vraiment une crise de RGO et donc de douleurs très intenses pour elle!
– Ne supporte pas la position allongée, et préfère le transat ou les bras (ou le porte bébé ou encore mieux : l’écharpe) pour ses siestes:  Tout à fait, puisqu’elle ne voulait plus être posée. Ces dernières semaines, elle passait trois quart de la journée en porte-bébé (la porter à même mes bras me fatigue énoooormement le dos, surtout quand il fallait la porter toute la journée.). Elle ne voulait plus être posée (allongée), n’arrivait plus à dormir, elle faisait pas plus de 30 minutes de sieste deux fois dans la journée! Autant dire que les journées étaient dures et fatigantes pour moi mais surtout douloureuses pour Misha!
– N’arrive pas à dormir dans son lit la majeure partie du temps. Il dort très longtemps sur maman ou papa mais pas dans son lit.: La nuit, elle se réveillait beaucoup mais se rendormait assez facilement après avoir tétée, puis se re-réveillait…. Le plus dur était de la faire dormir en journée. Il me fallait le sling pour pouvoir l’endormir, systématiquement!
– Dort sur le côté avec la tête en extension.: C’est tout à fait Misha, dès qu’on la pose dans son lit, elle recule sa tête comme pour mettre son nez dans ses doudous. En fait c’est surement pour avoir moins mal!
– Donne des coups de tête brusques de gauche à droite. pas spécialement remarqué chez Misha! Elle donne des coups de pieds la nuit quand elle est réveillée!
– Sa cambre quand il pleure. Lors des grosses crises, c’était tout à fait ça.
– Grossit bien, mais pas spectaculaire. Euh… elle grossit normalement et plutôt bien!
– Tousse, graillonne, siffle…  Le matin, elle a toujours le nez pris/sec et respire fort. Mais par contre, depuis plusieurs mois, il lui arrivait souvent de passer sa journée comme si elle toussotait. Je n’arrivais pas à savoir si c’est qu’elle découvrait de nouvelles possibilités de son corps/bouche ou si c’est qu’elle était génée! La veille du diagnostic, elle avait passé sa journée à faire ça!
– Et j’ajoute : pleure et même souvent hurle lors des moments critiques : bain, change, coucher, soins du visage… : Ces dernières semaines, ce n’était plus possible de se poser après le bain, de lui lire des histoires comme avant. L’habiller était devenu compliqué ! En fait, on ne pouvait plus la poser.
– Est soulagé temporairement par l’émission d’un ou plusieurs rots: nous n’avons pas spécialement remarqué
– Bébé facilement qualifié de « jean-qui-rit/jean-qui-pleure », « capricieux », « colérique », « glouton » ou au contraire « difficile », tous ces termes qualifiant en fait, à tort, des comportements causés par les douleurs des remontées internes.: moi je la trouvais grognon/pignouse! Elle ne voulait plus être posée, elle avait besoin d’être portée. La position allongée la faisait toujours pleurer.

Je peux vous dire que lorsque le diagnostic de RGO a été posé et que j’ai lu cet article, tout à prix sens. Tous les comportements que j’avais pu observer ces derniers mois! Et là, je me dis que l’on est passé à côté de quelque chose, qu’elle était mal, très mal. Je pense qu’elle devait énormément souffrir lors de ses grosses crises.
J’aurai voulu connaitre tous ces symptômes plus tôt pour pouvoir les repérer tout de suite. Que mon médecin ou mon pédiatre puisse poser ce diagnostic plus tôt. J’aurai voulu que ma fille ne souffre pas…

Voilà un peu plus de deux semaines que Misha prend du polysilane et elle va mieux. Elle s’est remise à sourire, au bout de quelques jours, elle riait à nouveau de mes bêtises. Elle s’est remise à faire des siestes de plus de 30 minutes par jour, retrouvant un rythme de quasiment 4 heures de siestes en tout dans la journée. Plus besoin de l’endormir dans le sling pour les siestes, elle arrive à trouver son sommeil plus facilement, le soir est encore un peu délicat. Le soir, elle ne se réveille plus toutes les heures ou demi-heure après avoir été couchée. Tout n’est pas encore au top, mais il y a du mieux!
Depuis, le médecin m’a prescrit un médicament plus fort et pour les plus de un an… Traitement qu’il faudra lui donner jusqu’à la marche. Je n’ai pas très envie de passer par là. Du coup, on continue avec le polysilane et on observe…
Je l’ai aussi amenée chez l’ostéo, elle avait énormément de tensions dans tous son corps (et l’estomac compressé) et chez une masseuse énergétique. A suivre donc…

Photo qui résume assez bien son état ces dernières semaines
misha (21)

Et puis merci à Noëllie et Mélanie
de m’avoir fait part de votre expérience ces dernières semaines!

♥♥♥

★ Mes instantanées de la semaine #24 ★

Des instantanées pris tout au long de ma semaine du 18 au 24 février.
Des petits moments pris sur le vif regroupés en un message pour garder une trace de notre quotidien.

Une première depuis 7 mois… une tétée à trois! Tia, en manque de calins est venue se coller sur moi (et sur Misha en fait) pendant que Misha tétée! C’était très marrant. Quand Misha s’en est rendue compte, elle lui a tiré ses poils! J’adore!
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Des déplacements… à reculons sur le parquet.
Une fois arrivée au bout, Misha s’est mise à pleurer.
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Un repas au « P’tit qu’à fait »
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Et une mamy geek accrochée à son téléphone!
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Une petite puce qui louche (j’adore ses yeux) sur les chevaliers du zodiaque de son père!
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Du courrier qui donne le sourire!! La Bai Jia Bei de Misha avance, vous pouvez toujours y participer, n’hésitez pas!
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Mes tissus reçus sont dans une valisette Moulin Roty et les cartes dans une autre!
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Des balades
instantanées semaine 24 (1)
 

Du portage à la maison pour contrer un RGO très(trop) présent!
J’ai ressorti ma JPMBB pour porter Misha dans le dos avec. 
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Verdict: 5 minutes après elle s’endormait, pour la première fois en d’un portage dos! En même temps, elle n’arrive plus à dormir plus de 30 minutes le matin et de même l’aprem!
instantanées semaine 24 (3)  
Je ne me lasse pas de ces photos d’elle toute mimi
(
malheureusement, bien difficile à prendre en photo toute seule)
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Une mini-sieste…
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Un homme allongé dans ma cuisine :-D…  et cet homme n’est pas Juju!
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Assister à une démonstration thermomix …instantanées semaine 24 (10) 

Un clown qui n’impressionne pas Misha! Je crois qu’elle a trouvé un nouveau doudou lorsqu’elle sera chez les grands-parents de Juju. Je préfère franchement ses Pachats!
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Juju s’est lancé dans un pain de mie maison! Très réussi!
instantanées semaine 24 (13)
  

Misha et son cousin qui venait près d’elle pour s’asseoir!
semaine 24 les cousins

Et un nouveau projet…
voyage à Nantes quinny

Et toi, elle était comment ta semaine?
♥♥♥

★ Le portage physio… de génération en génération #2 ★

Je vous en parlais il y a 3 jours, mes parents nous ont portées, mes 3 soeurs et moi. Mes grandes-soeurs ont porté mes neveux, j’ai aussi porté mes neveux. Le portage physio est donc une affaire de famille. Me voilà aujourd’hui maman et bien sûr, je porte Misha. Mais le Papa et moi ne sommes pas les seuls à la porter!! Sa mamy la porte en écharpe et en sling, ses Tatas la portent en écharpes, en sling et en préformé mais aussi son cousin (âgé de 8 ans de plus qu’elle seulement!!). Le portage est peut-être dans les gênes si ça se trouve…

Vous l’aurez compris au passage, j’ai plusieurs porte-bébés. A sa naissance, je n’avais qu’une écharpe en stretch une JPMBB (Je Porte Mon BéBé). Elle était parfaite et avait l’énorme avantage de pouvoir garder le nouage permettant ainsi d’installer Misha et de la sortir sans avoir à refaire le noeud tout le temps (enfin, jusqu’à ce qu’on retire l’écharpe). J’ai adoré l’utilisé et avec un peu d’entrainement au début, je maitrisais le noeud très facilement et surtout très rapidement! Nous avons utilisé cette écharpe jusqu’à ces 6 mois environ. Et puis au fur et à mesure, je trouvais que Misha « rebondissait » un peu dans l’écharpe quand on se baladait. J’étais un peu moins à l’aise. Et c’est avec grand regret que j’ai arrêté de l’utiliser pour des grands trajets!
Et puis hier, je l’ai ressortie comme ça, après avoir visionné une vidéo du portage dos en JPMBB. Misha ayant pas mal besoin d’être portée actuellement, j’ai testé! Et quelle bonne surprise! Je trouve que c’est encore plus simple de la mettre dans le dos qu’avec une écharpe en sergé croisé! Cinq minutes plus tard Misha s’y endormait, sa petite tête posée contre mon dos… (et 5 minutes après, elle était couchée dans son lit!). Je crois que la vie de ma JPMBB va reprendre activement!!
La JPMBB est pour moi une super écharpe, surtout pour les bébés!! J’adore et sans aucun doute, je la réutiliserais pour mon/mes futurs bébés! Et depuis ce message, je la ressors pour porter Misha sur le dos!

Misha, 2 mois en JPMBB
JPMBB je porte mon bébé (1)

Et puis il y a eu un changement dans ma vie (ça impressionne dit comme ça!), mon sling Ling Ling d’amour est venu partager mon quotidien, je vous l’avais présenté ici! Une découverte super, un tissu tout doux et une facilité d’installation! Je ne pourrais plus m’en passer aujourd’hui!! Il m’accompagne au quotidien et est aussi le porte-bébé préféré de Mamy! Et puis Liam l’a aussi adopté et me demande de porter Misha avec « tu sais, le truc comme l’autre fois » (je suis sûre qu’il ne retient pas le mot sling mais pense à « string » à chaque fois!).
Les slings, c’est comme tous les porte-bébés, toutes les marques ne se valent pas. Et puis il y a la différence entre « plis cousus et plus non cousus » qui donne un confort différent. Le mien est un de la marque Ling Ling d’amour et je le conseille vraiment! C’est un super rapport qualité/prix, il est très facile au niveau des réglages (je rappelle que le sling est vraiment très simple à installer… il n’y a pas de noeud à faire!). Et puis Ling Ling d’amour va très bientôt être réapprovisionné, pour suivre toutes les infos vous pouvez aller sur la page facebook de Ling Ling d’amour.

Copine et Aëlia (20 mois) avec mon sling Ling Ling d’amour
sling Ling Ling d'amour turquoise (6)

J’ai ensuite utilisé l’écharpe d’Elise, une Lana. C’est une écharpe en sergé croisé et qui n’est donc pas strech. C’est celle que l’on utilisait pour Aïko. Elle est très bien mais… je ne suis pas fan du jaune 🙂

Misha et Mamy en décembre à Saint Brévin
écharpe de portage jaune spirale lana

Et un peu plus tard, sur le groupe facebook d’occas’ de Ling Ling d’amour, une personne vendait une écharpe rose et bleu ciel. J’ai hésité puis… j’ai pris les deux. Ce n’était pas raisonable mais bon! Je trouvais la rose très « trash » niveau couleur mais je la trouvais sympa! Au final, une fois reçue, je l’adore et c’est même ma préférée!

Echarpe Ling Ling d’amour rose (la couleur n’est pas du tout réelle sur cette photo!)
écharpe de portage Ling Ling d'amour rose (1)

Echarpe Ling Ling d’amour bleu ciel.
Misha portée par Liam (et très mal installée, c’était le temps de faire un test!)
écharpe de portage bleu Ling Ling d'amour (1)

Et depuis mi-janvier, l’Ergobaby nuit cosmique noir, acheté chez Naturiou (une boutique très sympa) est venu agrandir ma « collection »… Un préformé (j’ai surtout pensé à Juju qui a un peu de mal avec les écharpes) très joli et très simple d’utilisation. Je ne vous en dis pas plus aujourd’hui, parce que je dois finaliser un article spécialement sur lui… Mais je l’adore!

Papy et Misha en Ergobaby
Ergobaby noir nuit cosmique naturiou

Et puis il y a ma Zoli. Non, ma Zoli n’est pas un porte-bébé! Ma Zoli c’est « l’accessoire » indispensable quand on est une maman porteuse: la veste de portage!! Là aussi, je ne vous en dis pas plus, je prépare un article dessus parce que je trouve que c’est quand un même UN indispensable du portage!

Balade en Zoli sur la plage de Saint-Brévin
Veste de portage et de grossesse Zoli et capuchon bébé

Et voici d’autres photos prises de toute la famille qui porte Misha!

La JPMBB avec Misha minuscule dedans!! Misha avait un peu moins d’un mois je crois.JPMBB je porte mon bébé (3)

Avec Tata Alice
JPMBB je porte mon bébé (2)

Avec la petite tête sortie pour voir ce qui se passe!
JPMBB je porte mon bébé (6)
Endormie contre son Papa lors d’une balade à Port Vendre
JPMBB je porte mon bébé (5)
Et une photo où on ne voit rien mais Misha est portée en JPMBB à Disneyland en octobre dernier (je ne vous ai toujours pas montré nos photos d’ailleurs!)
JPMBB je porte mon bébé (4)

Des photos de cuisine en famille (déjà montrées sur le blog) en Ling Ling d’amour rose
(la couleur sur la photo ne correspond vraiment pas au rose!)
écharpe de portage Ling Ling d'amour rose (2)

Premiers essais d’un sling à partir de l’écharpe Ling Ling d’amour
écharpe de portage Ling Ling d'amour rose (3)

Et Liam, du haut de ses 9 ans, très fier de portée sa petite cousine!
écharpe de portage bleu Ling Ling d'amour (2) écharpe de portage bleu Ling Ling d'amour (3)

Et le sling Ling Ling d’amour: LE porte-bébé préféré de Mamy et adopté au quotidien!
sling Ling Ling d'amour turquoise (2)
sling Ling Ling d'amour turquoise (3)

Avec Tata Elise
sling Ling Ling d'amour turquoise (1)
Et le sling est aussi le porte-bébé préféré de Liam. Je trouve que le sling est super, il permet à un enfant de porter un bébé facilement et de manière sécurisé!
sling Ling Ling d'amour turquoise (4)sling Ling Ling d'amour turquoise (11)

Sur le chemin de l’école (Liam… très très fier)
sling Ling Ling d'amour turquoise (12)

Le sling a aussi été essayé par des petites puces qui aiment bien jouer avec leur poupée!
Aëlia et sa poupée en sling Ling Ling d’amour!
sling Ling Ling d'amour turquoise (10)

 Avec Aïko et son grand bébé (qui a une époque s’appelait Misha!)
sling Ling Ling d'amour turquoise (9)

Copine qui teste le sling en portant Aëlia dans le dos!
sling Ling Ling d'amour turquoise (7)

Et bien sûr, Misha en sling avec son Papa
( mon Ling Ling d’amour et aussi le porte-bébé préféré de Juju!)
sling Ling Ling d'amour turquoise (8)

Chez nous, le portage physio est vraiment une affaire de famille! Tout le monde porte Misha (les photos avec Salomé viendront avec l’article sur l »ergobaby)! Certains réclament plus que d’autres (Mamy et Liam par exemple!) et chacun à son porte-bébé préféré! Je pense, au final, que le sling est vraiment adopté plus facilement par tous grâce à sa simplicité d’installation (et le Ling Ling d’amour est aussi tellement doux, souple et facile à installer!!). Et comme je (on) porte tout le temps, mes neveux y sont sensibles et je pense qu’ils seront surement des papas et mamans porteurs. En tout cas je leur souhaite !!

♥♥♥

★ Le portage physiologique : une affaire de famille… #1★

Cela fait plusieurs mois que je me dis qu’il faudrait que je vous parle du portage physiologique. C’est quelque chose qui me tient à coeur depuis des années et pour en discuter en mail avec des amies et de la famille, j’ai pensé qu’il pouvait être intéressant de partager mon point de vue. Non pas qu’il soit parfait ou super intéressant, mais je pense qu’il peut aider à faire des choix dans sa manière de porter son enfant!

En fait, pour commencer par le tout début de l’histoire, il faudrait revenir une trentaine d’année en arrière. Lorsque mes parents ont eu mes grandes soeurs (de treize mois d’écart), ils ont cherché un porte-bébé. A priori, ils n’avaient pas trouvé leur bonheur en France et avaient fait venir un porte-bébé des Etats-Unis. C’était un snugli. Et quand je regarde les vieilles photos de nous dedans, je pense que c’était un porte bébé aux prémices physiologique (portage plutôt assis et haut)!
Puis il y a 8 ans, ma soeur Alice (la 1ère de nous 4!) a relancé le portage physiologique dans la famille.

Mais pourquoi porter son bébé?

Si l’on regarde dans le monde, on peut observer que 75% des bébés sont portés (source: « Porter mon Bébé » de C. Corter et C. Guerrand-Frenais), de toutes sortes de manières: dans les bras, dans un tissu, dans un berceau…

Après avoir passé 9 mois dans le ventre de sa maman, le bébé est dépendant de l’adulte. Le portage va lui permettre tout en douceur de découvrir le monde tout en ayant la sécurité nécessaire pour le faire quand il se sentira prêt. Contre sa mère ou son père (le plus souvent), il peut se reposer lorsque les stimulations extérieures sont trop importantes pour lui. Cette sécurité que lui apporte le portage lui permet d’être plus serein (l’enfant pleure souvent moins et dort mieux!).
Le portage est aussi reconnu pour favoriser la digestion des nourrissons  Il est ainsi conseillé de porter son enfant lorsqu’il souffre de colique. De plus, avec le portage physiologique, l’enfant est bien tenu et maintenu dans sa base, ce qui va lui permettre d’avoir de bons appuis pour ensuite pouvoir sentir ses appuis sur lui. Cela entrera en compte lorsqu’il sera posé sur le sol et découvrira ses appuis.

Mais qu’est ce qu’un porte-bébé physiologique?

C’est tout simplement un porte-bébé qui respecte la physiologie du bébé porté et du porteur. Lorsque l’on prend un bébé dans les bras, naturellement il va se mettre accroupi, remontant ainsi ses genoux. Et bien porter son bébé avec un porte-bébé, c’est reprendre ce critère: les cuisses remontées vers le haut, les genoux plus haut que les fesses, le dos bien arrondi et maintenu par le tissu et l’enfant est assis sur ses fesses. Le bébé se transforme ainsi et naturellement en petite grenouille. Petit à petit le nourrisson va grandir et ses hanches vont s’ouvrir plus. Il est important de respecter l’ouverture naturelle de l’enfant et ne pas la forcer.
Pour le respect du porteur, le bébé est porté assez haut (on dit « à porté de bisous ») ce qui respecte le dos du porteur, ce qui n’est pas négligeable quand même.

Je vois donc une différence entre le portage qui prend en compte les aspects physiologiques de l’enfant et du porteur et le portage ne prenant pas en compte ces critères. Il y a donc différents porte-bébé: les physiologiques et ceux qui n’y sont pas. Je suis tombée un jour sur un montage très parlant je trouve qui met bien en valeur les différences de portage.

différence porté bébé physiologique et babyjorn
source: Kali Anaïs Badoux

Dans le porte bébé physiologique, l’enfant est assis sur ses fesses, les genoux remontés (il forme un « M »). De plus, le dos arrondi et sur l’autre porte-bébé, l’enfant a le dos droit, est tenu par ses parties génitales. Quoi ? J’exagère… mouais, à peine, en tout cas ce n’est pas bon sur du long terme pour ses parties génitale. Il est aussi très bas (ce qui pèse fortement sur le dos du porteur en général.) Sur le premier, on peut facilement porté un enfant jusqu’à 3 ans . Sur le deuxième dès les 9 kilos, l’enfant devient lourd, fait mal aux dos et aux épaules.

 porte bébé physiologique différence babyjorn portage physiologique
Je n’ai malheureusement pas trouvé la source de ce montage.

Et dans la famille, le portage physiologique en photo, ça donne quoi…?

Avant Misha, le portage était déjà très présent pour moi… Petit retour des années en arrière, avec différents portages. Avec du recul et de l’expérience, je me rends compte que tous les portages (même en écharpe) n’étaient pas toujours très physio! Mais ce qui est bien, c’est que je m’en rends maintenant compte et que j’essaye de m’améliorer au mieux et de découvrir encore de nouvelles choses!

Donc le portage est « arrivé » chez nous par Alice qui à l’époque habitait à côté de la Suisse, à Morteau. Elle a commencé à porter Noah dès la naissance. Et comme elle habitait en montage (Noah est né le 30 décembre donc en plein hiver), elle pouvait sortir facilement (plus facilement qu’en poussette) et surtout en gardant Noah au chaud contre elle. Cela dit, dans sa campagne montagne, le portage n’était pas encore arrivé et elle était regardée bizarrement avec parfois des remarques lui disant que son petit allait avoir froid comme ça (« la poussette serait mieux pour lui!).

portage bébé physiologique écharpe (3)
portage bébé physiologique écharpe (6)

portage bébé physiologique écharpe (5)

Prête à passer par dessus un pont!
portage bébé physiologique écharpe (7)
portage bébé physiologique écharpe (4)

Puis l’été à Argelès aussi. Noah a cependant les genoux pas assez relevés. portage bébé physiologique écharpe (2)

Et Noah est ensuite devenu un « enfant porteur » 🙂
Même à 4 pattes, il portait son bébé en écharpe!
portage bébé physiologique écharpe (1)

Avant d’utiliser l’écharpe pour Nils et Aïko, je les ai porté avec le snugli (celui que mes parents avaient acheté pour nous lorsque nous étions petites). Le problème du snugli, c’était qu’il était dur à régler je trouve. Ici, avec Nils en 2007!
portage snugli porte bébé

Juju et moi en 2008 avec Aïko (1 mois et demi), toutes les photos sont ici. Je trouve que Aïko est trop basse (pas assez à « hauteur de bisous ») et qu’il aurait fallu faire une petite vrille avec l’écharpe au niveau des épaules.
portage écharpe Lana physiologique bébé

Alice qui nous remontre les principes du portage avec Aïko (elle est ainsi plus haute et l’écharpe est mieux mise). Le reste des photos sont ici.

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Puis plus tard, nous avons fait des essais à la maison. Nous avions beau utiliser une écharpe, notre portage n’était pas du tout physiologique! Heureusement que nous avions juste testé à la maison!

Portage physio et relativement bien fait d’ailleurs!
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Portage pas du tout physio. Nils est tenu par ses parties génitales! Sans parler du porteur (ici Salomé) pour qui le portage devait être lourd et douloureux. Donc cela montre aussi que l’on peut porter en écharpe et ne pas pratiquer du tout un portage physiologique! Ce portage a été fait le temps des photos seulement!
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J’ai aussi de jolis souvenirs du portage d’Aïko à 7 mois lors du carnaval de Nantes (tous les p’tits zous étaient déguisés avec une préférence pour Nils le petit ours!).

Si si, regardez bien contre moi. Sous le pull de Juju, il y a des pieds et une petite tête qui dépasse! C’est Aïko!
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Et puis il y a les photos de la dernière fois que j’ai porté Aïko en écharpe, elle allait avoir 2 ans. Elle commençait à être lourde mais à ce moment là, il aurait fallu la passer dans le dos. Mais par un manque d’informations et de confiance, je ne l’avais jamais fait!

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Avec Raphaël, initiation au portage et portage d’appoint avec un foulard!portage_de_bebes

Toutes les expériences de portage que j’ai pu avoir avant d’être enceinte ont fait que je savais déjà que je serais une « maman porteuse ». J’étais toujours la première à réclamer de porter Aïko, toujours la première à attraper l’écharpe pour me l’enfiler! Pas de doutes, mon bébé sera un enfant porté!
Et puis je suis tombée enceinte et j’ai porté pendant 9 mois Misha dans mon ventre et tout autant dans mon coeur. L’hapto nous a permis de prendre les premiers contacts avec elle. Un peu comme la porter dans nos mains à travers mon ventre. Une fois née, c’est très naturellement que nous avons prolongé ce portage, contre nous et près de nos coeurs. Le portage physiologique c’est donc mis en place très très vite. Juju portait Misha les premières semaines (ainsi que ma mère). Pour ma part, j’ai du mettre une quinzaine de jours avant de le faire. Le temps que je m’en sente capable après ma césarienne. Dans un premier message, je vous parlerais de mes différents porte-bébés et écharpes!!

J’ai envie de finir par dire que je trouve vraiment dommage que le portage physio ne soit pas plus répandu. Et surtout qu’il n’y ait pas plus d’informations dessus. Je pense que, dans ce cas, moins de monde utiliserait des porte-bébés pas toujours très adaptés… Je dirais donc que tout est une questions d’informations (et de manques d’informations!)..

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