Elles m’ont accompagnée

Il y a des personnes qui nous suivent, nous accompagnent et jouent un rôle important dans notre vie, même si ce n’est que pendant une période. Durant la grossesse, ces personnes sont d’autant plus importantes à nos yeux puisqu’elles nous ont suivies, guidées, soutenues, rassurées et accompagnées dans le chemin qu’est l’enfantement.

Je pense principalement à ma sage-femme et mon haptothérapeute. Lors de ma première grossesse, elles étaient là pour moi, pour Misha, pour notre couple, pour nous accompagner. Cette première grossesse avait été un peu différente, plus compliquée et plus suivie. Ce soutien j’en avais d’autant plus besoin. Ces deux personnes m’ont beaucoup aidée à accepter ma césarienne qui était programmée et surtout à m’y préparer. Elles ont aussi été présentes pour Juju, Misha et moi une fois que Misha était née.
Notre haptothérapeute m’a permis de mieux vivre tout ce qui c’était passé , notre séparation et de voir les choses sous un autre angle. Elle nous a aussi accompagnés en post-natal dans la façon dont on pouvait accompagner et soutenir Misha d’un point de vue motricité mais bien plus encore.
Ma sage- femme avait été très présente face à mes questions, mes douleurs, mon besoin d’être rassurée . Elle était toujours disponible quand j’en avais besoin, prenait le temps de me recevoir, de m’écouter, me rassurer… Elle me tendait à chaque fos sa boîte de mouchoirs 🙂

Et puis j’ai été de nouveau enceinte et je savais que c’était avec elles que je voulais être accompagnée dans cette nouvelle grossesse. Ma sage- femme m’a de nouveau suivie. J’ai eu moins besoin d’aller la voir, moins besoin d’être rassurée mais elle était la, toujours présenté et disponible ( sa boîte de mouchoirs jamais loin!). C’est avec elle que nous avons pris nos cours de préparation à l’accouchement puisque j’avais de nouveau tout à apprendre et découvrir.
Retourner voir notre hapto était aussi une évidence. Notre entourage était souvent surpris  » mais vous y retournez? Pourtant vous en aviez déjà fait pour Misha ». J’avais envie de retourner la voir, envie de prendre ce temps, Juju et moi autour de Bébé ( surtout pour une deuxième grossesse ou on a moins le temps) et puis nous avions un peu oublié certaines choses. Je ne regrette vraiment pas d’avoir d’y être retournée. Elle nous a aussi aidé pour préparer la naissance de Bébé, à deux, en proposant une vraie place à Juju, nous permettant de former une  » équipe » dans ce passage à venir où les papas sont souvent passifs et dépassés! Avec elle aussi j’ai beaucoup pleuré lors de nos dernières séances, cette préparation me renvoyait beaucoup de choses de ma première, que je n’avais pas pu vivre ou qui ne s’était pas passée comme prévu. Beaucoup d’émotions qu’elle a su accompagner et m’encourager à sortir. C’est d’ailleurs ça que j’aimais beaucoup avec elle, je pense que sa formation de psychothérapeute lui apporte un regard different sur les choses et m’aident aussi à mieux les comprendre et les vivre.

Ces deux personnes ont vraiment été très présentes pour moi dans ce passage de vie qu’est et la grossesse et la naissance. Deux moments très forts et importants dans ma vie.
Et puis à elles aussi j’ai du leur dire « au revoir » puisque nous déménageons à 800km de là. Nous nous sommes pris dans les bras, nous nous sommes fait la bise. Je leur ai promis de leur donner des nouvelles de nous, de notre famille et de la naissance de Bébé. C’était dur de les laisser « en cours de route », j’aurais voulu pouvoir les avoir près de moi jusqu’à la fin de ma grossesse. A plus de 8 mois de grossesse je vais devoir retrouver de nouvelles personnes de confiance pour m’accompagner dans ces derniers moments.
Et j’ai pleuré en leur disant au revoir… Pleuré de tristesse de les laisser après avoir partagé des moments si forts, pleuré de bonheur d’avoir eu la chance de les rencontrer, pleuré de peurs pour la suite pleine d’inconnu pour moi, pleuré de ce mélange d’émotions que l’on ressent souvent durant la grossesse …
Merci à elles d’avoir toujours été présentes quand j’en ai eu besoin…

haptonomie

Article écrit mi-septembre

★ L’haptonomie post-natale : utile? à quoi ça sert? ★

L’haptonomie durant la grossesse est de plus en plus répandu, connu et reconnu. Mais l’haptonomie post-natale est-ce vraiment utile ? Pourquoi en faire ?
L’année dernière, lorsque j’étais enceinte, nous avions pris plusieurs « cours » avec une haptothérapeute. Je vous avais d’ailleurs parlé de nos rendez-vous (c’était sur l’article « te sentir du bout des doigts »), ce que nous y faisions et ce que cela nous apportait.
Nous (je parle au nom de Juju parce que lui aussi avait apprécié) avions vraiment apprécié cette manière de rentrer en contact avec Misha (renommée à l’époque « Bébé »), de prendre du temps tous les deux avec notre futur enfant. Nous avions même vu comment l’hapto allait pouvoir nous aider à l’accouchement et en post-accouchement. Cependant, les choses ne se sont vraiment pas passées comme nous les avions imaginées, nous avons été happés par le moment présent sans repenser à l’hapto.

Photo prise à mon premier article sur l’hapto, lorsque j’étais enceinte

Puis, trois semaines après la naissance de Misha, nous sommes retournés voir notre haptothérapeute. C’était l’occasion de lui présenter Misha mais aussi de continuer l’haptonomie post-accouchement. Ce premier rendez-vous a, au final, beaucoup tourné autour de moi et de l’accouchement. Nous lui avons raconté tout ce qui nous est arrivé, notre séparation et les moments difficiles que nous avions traversé. Ces paroles et la façon dont elle percevait les choses m’ont vraiment aidé à percevoir de manière plus positive ce qui c’était passé. Au final, l’hapto nous avait vraiment aidé. Juju qui s’est exclusivement occupé de Misha les 4 premiers jours « connaissait » déjà Misha et réciproquement grâce « au toucher que nous avions pu mettre en place » en hapto.
Ce premier rendez-vous post-natal a donc été une façon de reparler de l’accouchement  et de prendre du temps pour moi (l’haptothérapeute et Juju m’ayant à nouveau « touché » comme lorsque j’étais enceinte). Je n’arrive pas vraiment à l’expliquer mais cela m’a permis d’avancer.

Le deuxième rendez-vous post-natal a cette fois-ci tourné autour de Misha et de notre façon de la porter. Le porter étant la base de la tenue de l’enfant dans le sens où la façon dont on le tient et le porte joue d’un point de vue physique bien sûre mais aussi psychique. C’est accompagner l’enfant dans sa vie, lui offrir la possibilité de se mouvoir et d’avoir de bons appuis dans sa vie. Cette nouvelle rencontre m’a beaucoup apportée en tant que maman mais aussi en tant que professionnelle de la petite enfance. Nous avions dorénavant toutes les bases pour accompagner Misha dans sa motricité et dans sa vie.

Les rencontres suivantes ont continué à aller dans ce sens. A partir de Misha, de son développement psychomoteur, l’haptothérapeute nous apporter des éléments et des propositions pour accompagner Misha au mieux. On a donc vu des petites choses à lui proposer pour l’encourager et une évolution dans notre manière de la porter.

De plus, notre haptothérapeute n’est pas une sage-femme formée à l’haptonomie, c’est une psychothérapeute formée à l’haptonomie. Je pense qu’elle nous a aussi beaucoup apporté en tant que psychothérapeute. Sa façon de percevoir les choses nous permet de réfléchir différemment et d’apporter des propositions différentes à Misha.
Elle est très disponible et a pu nous accompagner lorsque nous en faisions la demande. Nous sommes retournés la voir il y a un mois pour le « problème » de sommeil de Misha. Nous avons donc beaucoup discuté tous les quatre, prenant du temps pour Misha mais aussi pour nous deux puis nous trois. Ca n’a pas été une solution miracle (et elle nous avait prévenu!), mais cela a apaisé Misha dans les nuits qui ont suivi. Le sommeil reste encore assez compliqué avec Misha, mais il y a du mieux depuis plusieurs semaines maintenant.

Pour en revenir à l’haptonomie post-natale, je trouve qu’elle est vraiment importante. Durant toute ma grossesse, nous avons été en contact avec Misha d’une certaine façon par le toucher. Nous l’avons accompagné in-utéro et essayé de la préparer aussi à la césarienne. Le prolongement post-natale s’est avéré être comme une évidence pour nous. C’était vraiment le prolongement de notre accompagnement de Misha. Cette approche nous a permis de continuer de la porter par le toucher, la parole et le regard comme nous le faisions lorsque j’étais enceinte, de l’aider à prendre son ancrage dans sa base pour ensuite pouvoir prendre ses appuis sur le sol.
Je ne suis vraiment pas sûre d’être claire (ça ne change pas comme ça!) mais pour résumer je pense que l’haptonomie n’est pas quelque chose qui s’arrête à la naissance du bébé. Nous avons du faire 5 ou 6 séances en un an depuis la naissance de Misha, à des moments clés de son développement psychomoteur ou parfois tout simplement parce que nous, parents, nous en ressentions le besoin. Je suis aussi consciente que cela a un coût puisque ce n’est pas remboursé, mais nous trouvons justement que ça vaut le « coup »!! Pour le moment, nous n’avons pas d’autres rendez-vous de prévu mais je sais que si une fois de plus nous aurions besoin d’être soutenu dans l’accompagnement de Misha, nous pourrions compter sur notre haptothérapeute. Parce qu’au final, c’est une façon d’accompagner l’enfant… mais aussi les parents!

Et toi, tu connaissais l’haptonomie post-natale?

Et pour les nantais qui recherchent un haptothérapeute, je peux vous conseiller la notre avec plaisir!
Bon, je suis désolée ce message est très « décousu » et qui ne me parait vraiment pas clair!
Et une dernière petite chose: mercredi, j’ai été prévenue via facebook (ma page est ici) que le sujet des Maternelles était sur la motricité! Il ne m’en a pas fallu plus pour allumer la télé (première fois que je l’allume en journée depuis… ma grossesse?!). Le sujet était intéressant mais j’ai raté le début où, à priori il y avait une séance de babygym pas du tout « motricité libre ».
Et pour en revenir à l’hapto, j’ai trouvé ça marrant puisque ils mettaient en rapport la motricité de l’enfant et l’hapto. Mais aussi la façon de porter l’enfant, de le prendre dans les bras avec ce que l’on voit en hapto! Cet article, je l’ai écris la semaine dernière et il se trouvait pile poil avec ce qui a été dit aux Maternelles! Donc je ne suis pas la seule à penser que l’hapto aide vraiment en post-natale aussi bien pour nous permettre d’accompagner au mieux l’enfant et ne pas le prendre par les dessous de bras (même si ça m’arrive de le faire parfois), le retourner tout en respectant son corps et sa façon de se mouvoir…

★ L’haptonomie post-natale: utile? à quoi ça sert? ★

L’haptonomie durant la grossesse est de plus en plus répandu, connu et reconnu. L’année dernière, lorsque j’étais enceinte, nous avions pris plusieurs « cours » avec une haptothérapeute. Je vous avais d’ailleurs parlé de nos rendez-vous (c’était sur l’article « te sentir du bout des doigts »), ce que nous y faisions et ce que cela nous apportait.
Nous (je parle au nom de Juju parce que lui aussi avait apprécié) avions vraiment apprécié cette manière de rentrer en contact avec Misha (renommée à l’époque « Bébé »), de prendre du temps tous les deux avec notre futur enfant. Nous avions même vu comment l’hapto allait pouvoir nous aider à l’accouchement et en post-accouchement. Cependant, les choses ne se sont vraiment pas passées comme nous les avions imaginées, nous avons été happés par le moment présent sans repenser à l’hapto.

Photo prise à mon premier article sur l’hapto, lorsque j’étais enceinte

Puis, trois semaines après la naissance de Misha, nous sommes retournés voir notre haptothérapeute. C’était l’occasion de lui présenter Misha mais aussi de continuer l’haptonomie post-accouchement. Ce premier rendez-vous a, au final, beaucoup tourné autour de moi et de l’accouchement. Nous lui avons raconté tout ce qui nous est arrivé, notre séparation et les moments difficiles que nous avions traversé. Ces paroles et la façon dont elle percevait les choses m’ont vraiment aidé à percevoir de manière plus positive ce qui c’était passé. Au final, l’hapto nous avait vraiment aidé. Juju qui s’est exclusivement occupé de Misha les 4 premiers jours « connaissait » déjà Misha et réciproquement grâce « au toucher que nous avions pu mettre en place » en hapto. Ce premier rendez-vous post-natal a donc été une façon de reparler de l’accouchement  et de prendre du temps pour moi (l’haptothérapeute et Juju m’ayant à nouveau « touché » comme lorsque j’étais enceinte). Je n’arrive pas vraiment à l’expliquer mais cela m’a permis d’avancer.

Le deuxième rendez-vous post-natal a cette fois-ci tourné autour de Misha et de notre façon de la porter. Le porter étant la base de la tenue de l’enfant dans le sens où la façon dont on le tient et le porte joue d’un point de vue physique bien sûre mais aussi psychique. C’est accompagner l’enfant dans sa vie, lui offrir la possibilité de se mouvoir et d’avoir de bons appuis dans sa vie. Cette nouvelle rencontre m’a beaucoup apportée en tant que maman mais aussi en tant que professionnelle de la petite enfance. Nous avions dorénavant toutes les bases pour accompagner Misha dans sa motricité et dans sa vie.

Les rencontres suivantes ont continué à aller dans ce sens. A partir de Misha, de son développement psychomoteur, l’haptothérapeute nous apporter des éléments et des propositions pour accompagner Misha au mieux. On a donc vu des petites choses à lui proposer pour l’encourager et une évolution dans notre manière de la porter.

De plus, notre haptothérapeute n’est pas une sage-femme formée à l’haptonomie, c’est une psychothérapeute formée à l’haptonomie. Je pense qu’elle nous a aussi beaucoup apporté en tant que psychothérapeute. Sa façon de percevoir les choses nous permet de réfléchir différemment et d’apporter des propositions différentes à Misha.
Elle est très disponible et a pu nous accompagner lorsque nous en faisions la demande. Nous sommes retournés la voir il y a un mois pour le « problème » de sommeil de Misha. Nous avons donc beaucoup discuté tous les quatres, prenant du temps pour Misha mais aussi pour nous deux puis nous trois. Ca n’a pas été une solution miracle (et elle nous avait prévenu!), mais cela a apaisé Misha dans les nuits qui ont suivi. Le sommeil reste encore assez compliqué avec Misha, mais il y a du mieux depuis plusieurs semaines maintenant.

Pour en revenir à l’haptonomie post-natale, je trouve qu’elle est vraiment importante. Durant toute ma grossesse, nous avons été en contact avec Misha d’une certaine façon par le toucher. Nous l’avons accompagné in-utéro et essayé de la préparer aussi à la césarienne. Le prolongement post-natale s’est avéré être comme une évidence pour nous. C’était vraiment le prolongement de notre accompagnement de Misha. Cette approche nous a permis de continuer de la porter par le toucher, la parole et le regard comme nous le faisions lorsque j’étais enceinte, de l’aider à prendre son ancrage dans sa base pour ensuite pouvoir prendre ses appuis sur le sol. Je ne suis vraiment pas sûre d’être claire (ça ne change pas comme ça!) mais pour résumer je pense que l’haptonomie n’est pas quelque chose qui s’arrête à la naissance du bébé. Nous avons du faire 5 ou 6 séances en un an depuis la naissance de Misha, à des moments clés de son développement psychomoteur ou parfois tout simplement parce que nous, parents, nous en ressentions le besoin. Je suis aussi consciente que cela a un coût puisque ce n’est pas remboursé, mais nous trouvons justement que ça vaut le « coup »!! Pour le moment, nous n’avons pas d’autres rendez-vous de prévu mais je sais que si une fois de plus nous aurions besoin d’être soutenu dans l’accompagnement de Misha, nous pourrions compter sur notre haptothérapeute. Parce qu’au final, c’est une façon d’accompagner l’enfant… mais aussi les parents!

Et toi, tu connaissais l’haptonomie post-natale?

Et pour les nantais qui recherchent un haptothérapeute, je peux vous conseiller la notre avec plaisir!
Bon, je suis désolée ce message est très « décousu » et qui ne me parait vraiment pas clair!
Et une dernière petite chose: mercredi, j’ai été prévenue via facebook (ma page est ici) que le sujet des Maternelles était sur la motricité! Il ne m’en a pas fallu plus pour allumer la télé (première fois que je l’allume en journée depuis… ma grossesse?!). Le sujet était intéressant mais j’ai raté le début où, à priori il y avait une séance de babygym pas du tout « motricité libre ». Et pour en revenir à l’hapto, j’ai trouvé ça marrant puisque ils mettaient en rapport la motricité de l’enfant et l’hapto. Mais aussi la façon de porter l’enfant, de le prendre dans les bras avec ce que l’on voit en hapto! Cet article, je l’ai écris la semaine dernière et il se trouvait pile poil avec ce qui a été dit aux Maternelles! Donc je ne suis pas la seule à penser que l’hapto aide vraiment en post-natale aussi bien pour nous permettre d’accompagner au mieux l’enfant et ne pas le prendre par les dessous de bras (même si ça m’arrive de le faire parfois), le retourner tout en respectant son corps et sa façon de se mouvoir… L’enregistrement de l’émission est ici si ça vous dit.

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★ Te sentir du bout des doigts: l'haptonomie au quotidien ★

★ Poser mes mains sur mon ventre ★
★ Te sentir venir sous mes mains ★
★ Apprécier chaque petit mouvement de ton corps ★
★ Ressentir la caresse de ton corps sous ma peau ★
★ Sourire à chaque fois que tu bouges ★
★ Aimer tout simplement les premiers contacts avec toi, Bébé ★

Avant même d’être enceinte, je savais que je voudrais faire de l’haptonomie. J’ai, moi-même, été « un bébé hapto ». Je ne sais pas si ça a changé quelque chose ou si ça change quelque chose, mais j’aime l’idée d’aller à la rencontre de Bébé. Lorsque ma mère était enceinte et travaillait encore au salon de coiffure, mon père était allé à une conférence donnée par Bernard This à Paris, qui apportait l’haptonomie en France (en gros, c’est quelque chose comme ça). Et donc après, ils sont allés au feeling pour faire de l’hapto. Tiens, une question me vient à l’esprit… Ca peut avoir une conséquence sur le fait que j’étais hyperactive quand j’étais jeune? si oui….. Chéri, on arrête l’hapto avec Bébé!

Et début décembre j’apprends que je suis enceinte. L’idée de l’haptonomie me revient bien à l’esprit. J’en parle à Juju qui est d’accord. L’idée de rentrer en contact avec Bébé lui plait bien. Je pense que ça peut aussi lui permettre de rendre la grossesse plus concrète, lui donner un rôle dès le début, sans attendre que Bébé naisse.

J’ai toujours un peu de mal à définir l’haptonomie, je dirais que c’est une façon de rentrer en contact avec « l’autre » par le tact de la manière la moins intrusive possible. C’est une proposition, une invitation que l’on fait à Bébé et qu’elle peut ensuite se saisir si elle le souhaite. Ce lien que l’on va créer va naturellement se prolonger à la naissance. La façon dont on aura bercer l’enfant in-utéro se prolongera ensuite. J’aime l’idée de prolonger une relation, faire un lien entre avant que Bébé naisse et sa venue au monde où elle aura tout à découvrir. Avec l’haptonomie, elle nous connaitra déjà, dans notre façon de la porter, de la bercer…(on verra bien ce qu’il en est). D’ailleurs, nos cours d’hapto ne s’arrêtent pas à la grossesse, mais nous aurons 2/3 rendez-vous ensuite, bien espacés à des « moments stratégiques » (je crois un peu après la naissance, puis vers les 9 mois et vers la marche, mais je ne sais plus trop), comme nous l’a précisée l’haptothérapeute.

Nous avons aussi fait le choix de ne pas faire de l’haptonomie comme « préparation à l’accouchement », je pense pas, d’autant plus pour un premier enfant, que l’haptonomie nous prépare bien à l’accouchement et à tout ce qui peut se jouer à ce moment-là. Nous avons donc choisi d’en faire en complèment de nos cours de préparation à l’accouchement. C’est sûr, c’est un choix qui a aussi des conséquences financières puisque nous ne sommes pas remboursés.
Je ne savais pas trop avec qui en faire au début, nous ne connaissions pas de personnes spécifiquement. C’est donc ma sage-femme qui nous a proposé « un nom ». Nous faisons donc de l’haptonomie avec une psychothérapeute, qui participe aussi à former les futurs haptothérapeute à Paris. Nous avons commencé à en faire vers 4 mois et demi de grossesse. A ce moment là, je ne savais pas encore trop si c’était Bébé que je sentais bouger ou non… Mais je pense qu’il ne faut pas trainer pour commencer les séances.

La première rencontre avec elle, nous ne savions pas trop comment cela allait se passer, ce que nous allions faire et surtout si nous allions vraiment commencer concrètement. Je crois que le premier rendez-vous a duré un peu plus d’une heure, des échanges sur nos attentes, notre connaissance de l’haptonomie et sur ce qu’elle pouvait nous apporter nous ont bien éclairé à y voir plus clair (bien qu’aujourd’hui, j’ai toujours autant de mal à expliquer aux gens ce que c’est!). Et nous sommes ensuite passés à la pratique. Un moment étrange, où elle a commencé à me demander ainsi qu’à Juju si elle pouvait mettre les mains sur mon ventre. J’ai apprécié qu’elle le demande. Et ensemble, avec ses mains puis avec les miennes puis avec Juju nous sommes rentrés en contact avec Bébé. Nous l’invitions à venir à différents endroits de mon ventre. J’avoue qu’à ce moment-là, je ne sentais rien pas grand chose et Juju encore moins. Faut dire, Bébé était si petite. Elle nous a aussi montré comment la bercer. Juju a aussi appris à bien positionner mon bassin, à m’installer confortablement (pour mon dos qui commençait à l’époque à me faire mal) et à nous bercer, toutes les deux (Bébé et moi, pas l’haptothérapeute!).
Nous sommes ressortis de cette séance drôlement apaisés. Je me sentais bien, légère et moins tendue, c’était vraiment une coupure, un moment dans une bulle coupé du reste.

Entre les séances, nous pratiquions régulièrement l’hapto, nous berçons Bébé, l’invitons à se déplacer (même si on ne sentait pas grand chose)…
Lors de la deuxième séance (un mois plus tard, j’étais donc enceinte de 5 mois), les choses avaient évolué, je sentais Bébé bouger depuis quelques semaines. Juju ne la sentait pas encore vraiment bouger mais on se rendait compte, en touchant mon ventre où est ce qu’elle était. L’haptonomie, nous a donc permis très tôt de la situer dans mon ventre et c’était agréable et rassurant de la chercher et de savoir où elle était. L’haptonomie devenait vraiment plus concret et la relation avec Bébé aussi. Nous avons appris de nouvelles choses, comme inviter Bébé à venir plus dans mon dos qu’à l’avant  de mon ventre (là, encore, on ne savait pas encore que j’avais un fibrome qui poussait Bébé en avant). Tout cela nous a permis d’entrer réellement en contact avec Bébé, d’apprendre à la connaitre, à la sentir et à l’inscrire en tant que personne à part entière assez rapidement.

Lors des séances suivantes (à raison d’une par mois), nous avons continuer de découvrir d’autres « techniques » aussi bien pour que l’on soit bien installé pour faire de l’hapto, que nous bercer toutes les deux, pour bercer Bébé, pour l’inviter à se déplacer… Lors de la dernière séance, j’ai expliqué que l’on avait découvert le fibrome et que j’avais très souvent des contractions et surtout des très douloureuses. Elle a pris le temps de nous montrer comment gérer les contractions et de manière plus générale la douleur. Comment Juju pouvait avoir un rôle à jouer dans ces moments là, lui qui se sentait jusqu’à présent impuissant et inutile. Cela nous a vraiment impressionné de voir à quel point on pouvait gérer la douleur différement et l’importance d’être à deux dans ces moments-là. Bon, depuis ce cours, je n’ai plus eu de contractions douloureuses nous n’avons pas pu mettre en pratique ce que nous avons vu, mais tant mieux en même temps! Elle nous a aussi montré par différentes manières, comment être avec Bébé dans tous les examens que nous avons (entre les monitos chaque semaine, les écho chaque mois…). Une façon de se positonner, de se préparer pour être mieux reçu et ne pas laisser Bébé seule face à ces différents « invasions » dans son espace.

L’haptonomie n’est pas simplement le fait de rentrer en contact, pour nous, cela a été bien plus complet. Aujourd’hui et depuis mes 5mios et demi de grossesse, je dirais, Juju a pu prendre une vraie place auprès de Bébé (avant aussi, mais il ne la sentait pas beaucoup bouger). Le soir, nous prennons toujours un temps tous les trois, une petite pause pour se retrouver, pour lui parler et la « toucher ». Nous la berçons, et elle a l’air d’apprécier, nous l’invitons à se déplacer (bien qu’elle est de moins de moins de place dans mon ventre) et nous lui parlons. Je prends aussi régulièrement des temps avec elle dans la journée comme je ne travaille plus. Elle « répond » à nos appels, elle vient nous voir lorsque nous posons les mains sur mon ventre. Elle bouge, nous montre ses petites mains, ses pieds, vient à la rencontre de nos mains. C’était vraiment super et elle est très réceptive.

Lors de la prochaine séance (jeudi prochain), je crois que nous allons voir comment l’haptonomie va pouvoir nous être utile à l’accouchement, principalement, comment Juju va pouvoir accueillir et prendre le relais auprès de Bébé si j’ai une césarienne. Le fait qu’elle connaisse déjà ses mains, sa manière de la porter devrait la rassurer dans ses premiers moments de vie à l’extérieure.

Tia -notre chat-, tente aussi de rentrer en contact avec Bébé je crois! Lorsque je dors, elle aime bien s’étaler sur mon ventre et ronronner (ce qui fait souvent réagir Bébé) ou poser ses pattes sur mon ventre, je trouve ça marrant.

Bon, plus concrètement, j’apprécie d’aller aux séances d’hapto, j’en ressors toujours sereine, apaisée et je me sens bien, calme. Mais il se passe aussi et surtout beaucoup de choses chez nous, entre nous. J’aime le fait que Juju ait déjà une vraie place auprès de Bébé, il sait où elle est dans mon ventre, il sait reconnaitre quand j’ai des contractions, quand Bébé pousse avec ses petites mains sur mon ventre. Je pense que lui aussi apprécie ces moments que l’on prend ensemble, tous les trois, ces petites paranthèses en tant que futur Papa et Maman.
A chaque fois que Bébé bouge, je souris, j’aime son mouvement, ses appels. Parfois même quand elle bouge, dans la journée et que je ne m’y attends pas, je me surprend à pousser un petit « oh » de surprise avec un sourire. En tout cas, elle me fait déjà sourire, pas juste un sourire « physique », mais un sourire qui vient de l’intérieur.

Photo faite à Pâques par Sam

 Aïko adore aussi venir toucher mon ventre, essayer de sentir les « galipettes » de Bébé. Quand on se voit, elle me demande souvent de m’allonger pour venir voir Bébé. Elle fait des papouilles à Bébé sur mon ventre (je ne sais pas qui préférer le plus entre Bébé et moi ;-)). La dernière fois, avec Nils, ils s’étaient allongés tous les deux, avaient soulever leur tee-shirt et montraient leur « bébé » bouger tout en étant mort de rire. Je les ai ensuite surpris, allonger chacun leur tour en se touchant le ventre pour dire « oh, ton bébé bouge! ». Peut-être feront-ils de l’hapto quand ils seront adultes?

♥♥♥

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