Le cas de la tétine

Tétine or not tétine?

donner la tétine à un bébé ou non faut il une tétine pour un bébé (8) 

Lorsque l’on va devenir parent, on se demande si oui ou non on doit acheter une tétine à son futur bébé. Quelle forme prendre? Quelle matière prendre et tout et tout!

Avant que Misha naisse, Juju et moi n’avions pas très envie que Misha ait une tétine. Nous n’en avions d’ailleurs pas achetée (ni de biberon). Notre position sur la tétine était « Bébé n’aura pas de tétine sauf si elle en a vraiment besoin ».

Tétine cachée derrière le doudou comme une vraie accro!
donner la tétine à un bébé ou non faut il une tétine pour un bébé (3)

Mais comment peut-on considérer le besoin d’un nourrisson par rapport à une tétine? Est-ce que dès qu’il pleure on doit lui donner/mettre une tétine dans la bouche? Pour ma part, je dirais que la tétine peut être utile chez le nourrisson lorsque celui cherche très souvent à téter. Lorsque Misha est née, elle était allaitée et déjà, je pense que c’est un facteur qui diminue le fait d’avoir besoin d’une tétine.
Lorsque l’enfant est au biberon, très vite, il faut « arriver à le caler sur des biberons toutes les 4heures » et donc il faut arriver à le « faire patienter »! La tétine aide entre deux biberons à « calmer le bébé » 🙂 Lorsque l’enfant est allaité, lorsqu’il a faim ou besoin de téter, il suffit de le « mettre au sein », pas besoin de se demander depuis combien d’heures il n’a pas tété… C’est donc comme ça que nous avons fonctionné pour Misha. Je l’ai allaitée, lorsqu’elle montrait un besoin de manger ou de succion, je lui proposais de téter le sein. Misha n’avait pas un grand besoin de succion, les tétées n’ont jamais duré plus de 5 minutes, d’ailleurs, je me demandais si elle tétait assez au début! Nous n’avons jamais eu besoin de lui mettre un petit doigt dans la bouche pour la faire patienter ou la calmer et elle n’était pas tout le temps à téter non plus.

donner la tétine à un bébé ou non faut il une tétine pour un bébé (4)

Donc pour Misha, on ne sait jamais posé la question « tu penses qu’il lui faudrait une tétine? »! Je ne peux même pas remplir sa petite boite souvenir avec « ma première tétine » puisqu’on ne lui en avait même pas achetée! Puis Misha a commencé à choisir son objet transitionnel (son doudou), tout doucement et puis lors de son entrée en crèche (et donc lors de nos premières vraies séparations), elle a choisi son doudou. Et bien entendu toujours pas de tétine. Par période et au final assez souvent, elle se met son doudou dans sa bouche, le mordille ou se balade avec le doudou dans la bouche.

Aujourd’hui, cela fait 9 mois que Misha va à la crèche tous les jours. Elle est dans la section des petits et fait partie des 4 plus grandes (oui, c’est un petit groupe de minettes!). Plus de 3/4 des enfants de sa section ont une tétine. Misha est donc quasiment la seule à ne pas en avoir une. Jusqu’à présent, cela n’avait pas l’air de la déranger ou même de l’intéresser.

donner la tétine à un bébé ou non faut il une tétine pour un bébé (2)

MAIS, parce que oui, il y a un mais, depuis la semaine dernière elle réclame une tétine ou plus exactement une « titiiine »! Cela a commencé lundi dernier où, au moment de la coucher à la sieste elle demande « titiiine » aux filles qui s’occupent d’elle. Les filles sont surprise, elle n’en a pas. En plus, la demoiselle, avait décidé ce jour-là de piquer les tétines de tous ses copains et copines!

donner la tétine à un bébé ou non faut il une tétine pour un bébé

L’éducatrice de jeunes enfants lui en montre une, lui explique ce que c’est une tétine et lui laisse en manipuler une en lui expliquant que c’est pour qu’elle découvre cet objet qu’elle convoite tant! Misha l’a donc touchée, prise en main et mis dans sa bouche (plus à la mordiller qu’à la téter d’ailleurs puisqu’elle ne sait pas)! Elle n’avait à priori pas très envie de la rendre mais l’idée n’était pas de lui donner une tétine et de lui laisser à disposition!

 Misha a vraiment envie de faire comme ses copines! Et la tétine de la crèche, elle se la serait bien gardée! Elle continue de nous en parler souvent, de me dire « titiine » presque tous les soirs lorsque je la couche! Mais depuis, je lui ai proposé de lui lire une histoire de tétine et ça lui plait drôlement. J’ai donc sorti le livre « La tétine de Nina » et je lui lis. A la crèche, lorsque je leur ai dit que je lui lisais, Misha est allée le chercher dans la section des grands avec une professionnelle.
Petit à petit, je pense que sa demande de tétine a été entendue, on a pu lui expliquer qu’elle n’en avait pas et qu’elle, elle avait ses doudous qu’elle pouvait mettre dans sa bouche pour téter ou mordre! Ca a l’air de lui passer un peu, comme souvent, je me dis que « ce n’est qu’une passade », on ne sait juste pas quand ça finit (oui je me dis souvent ça quand il y a quelque chose qui est compliqué ou qu’elle fait quelque chose qui ne me convient pas (les nuits pourries pour ne citer que « ce détail »))!
Ce soir, elle était marrante, elle regardait son livre « la tétine de Nina » et elle racontait l’histoire (elle parlait fort comme pour crier « pas beau, pas gentil »)!

Et puis en plus d’être dans l’imitation, Misha sent et sait que les choses changent, elle sera bientôt grande soeur et il y aura bientôt un bébé à la maison…

Alors, Tétine or not tétine? Ici Misha n’en a jamais eu besoin dans le sens d’un besoin de succion. Aujourd’hui elle s’en crée le besoin et en a envie, plus par imitation (et pour nous dire qu’elle comprend aussi très bien les choses) que par besoin physiologique! Nous avons donc fait le choix de ne pas lui donner de tétine. Je trouve quand même dommage, qu’à presque 2 ans et qu’elle n’en ait jamais eu besoin de lui en donner une avec le « risque' » qu’elle devienne accro à sa tétine!
Et le week-end dernier, elle a trouvé la tétine de sa poupée Corolle et l’a donc utilisée en tétine! Elle fatigue à essayer de garder ce petit bout de plastique entre ses dents! Ca aussi, ça va lui passer 😉

Tellement plus chou qu’avec son doudou!
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Et chez vous, Tétine or not tétine? Comment s’est fait votre choix?

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★ L’accompagner vers l’autonomie: son lit de grande ★

Au quotidien, nous essayons d’accompagner Misha vers l’autonomie, au regard de ses capacités et compétences. C’est à dire qu’on lui laisse la possibilité d’agir sur ce qui la concerne et de faire les choses seules quand c’est possible.
C’est ainsi et naturellement que nous avons démonté avec elle la barrière de son lit en décembre dernier. Nous avons installé la petite barrière qui est une « protection » pour ne pas qu’elle tombe de son lit quand elle dort (Misha bouge beaucoup quand elle dort). Au pied de son lit, nous avons installé un autre petit matelas (celui qui était dans son coin jeu avant), posé sur la barrière de son lit pour ne pas qu’il soit à même le sol. Voilà, elle avait ainsi un lit un minimum sécurisé et simple d’accès pour elle.

lit de grand pour enfant 12 18 mois sans barrière (3)

Pourquoi lui retirer une barrière du lit?
Nous voulions que Misha puisse rentrer et sortir de son lit seule. Si elle souhaite, dans la journée, elle peut aller se poser/reposer dans son lit. Pour le moment, elle ne l’a pas encore fait.
C’est donc dans une volonté de lui faire confiance et de l’amener à reconnaitre aussi ses besoins que nous avons retiré cette barrière qui la rendait dépendante de l’adulte pour entrer et sortir de son lit.

Descendre prudement
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ou tenter de nouvelles expériences
lit de grand pour enfant 12 18 mois sans barrière (10)

Et comment ça se passe pour les siestes?
Ah ah, voilà la question que l’on me pose tout de suite, souvent cumulée avec « mais elle ne se lève pas et elle reste dormir? »! Et bien, c’est comme pour tout, cela dépend des jours!
Lors de la sieste, on lui raconte parfois une histoire ou deux parfois nous lui faisons juste un calin. On lui met sa turbulette et on la laisse se reposer. Et là, on observe généralement trois possibilités:

  • Il y a des jours où elle s’endort directement, sans bouger, avec ses doudous dans les bras.
  • Il y a des jours où elle retire sa turbulette et sort de son lit. Elle va en général chercher des livres qu’elle ramène le plus souvent dans son lit. Parfois elle reste lire les livres au pied de sa bibliothèque mais en général, elle prend un livre et retourne s’asseoir dans son lit. Nous avons la possibilité de la voir depuis notre chambre puisque nous avons une fenêtre en hauteur entre nos deux chambres. J’ai eu l’occasion de passer voir si elle dormait et la voir dans son lit à lire calmement un livre. En repassant plus tard, elle était allée en chercher un autre et plus tard encore, elle s’était endormie dans son livre, entourée de livres! J’ai spécialement le souvenir où elle adorait le livre « Ma maman » d’Anthony Browne, c’était presque un doudou tellement elle l’aimait et se baladait avec en le tenant contre elle. Lors d’une sieste, elle s’est endormie la tête dessus!
  • Soit c’est un jour où on l’a couchée et ça ne devait pas être le bon moment pour elle. Dans ce cas, elle peut lire un peu de livre dans sa chambre et finir par venir toquer à sa porte de chambre pour qu’on lui ouvre! Une fois, elle a lu tranquillement des livres pendant une heure (tellement calmement que j’étais persuadée qu’elle dormait) pour venir ensuite frapper à sa porte pour sortir de sa chambre!! Cette situation arrive assez rarement mais ça arrive! Dans ce cas, je lui explique que je pense qu’il serait bien qu’elle se repose dans son lit. Qu’elle n’ait pas obligée de dormir mais que je trouve qu’il est important pour elle de se reposer. Cette réponse me satisfait que moyen d’ailleurs puisque dans ce cas, ça donne un peu l’impression que c’est moi qui « sait pour elle » ce qui est bon « pour elle » dans le sens où je considère qu’elle ne sait pas ce qui est bon pour elle. Bref, je m’égare un peu mais pour en finir avec ce point, dans ce cas, on la laisse sortir de sa chambre, jouer un peu tout en lui expliquant qu’elle ira se reposer à nouveau un peu plus tard!

Voilà comment se passe les siestes depuis que l’on a retiré la barrière. Je trouve ça vraiment super qu’elle puisse lire quelques livres avant de s’endormir. C’est lui laisser la possibilité de juger ou au moins d’apprendre à écouter son corps, les signes qu’il envoie et ses besoins.
Lorsque Misha ne se sent pas prête à dormir, elle peut aller chercher des livres et quand elle est fatiguée, elle retourne dans son lit.

lit de grand pour enfant 12 18 mois sans barrière (2)

Et la nuit alors?
Et bien, pour Misha, la nuit c’est encore différent. Elle ne cherche jamais à se relever le soir et le matin, elle ne sort pas de son lit. Elle retire sa turbulette et nous appelle. Cela ne change pas grand chose en fait. Parfois quand on entre dans sa chambre, elle se met à descendre de son lit mais pas plus que ça en fait!

lit de grand pour enfant 12 18 mois sans barrière (3)

Alors, quels sont les avantages?
Je n’en ai pas encore parlé mais je trouve ça vraiment plus agréable de pouvoir être à côté de Misha quand elle en a besoin. Ce que je veux dire c’est que je peux rester près d’elle quand je m’assois par terre, il n’y a pas cette barrière qui nous sépare. C’est aussi plus simple et plus agréable pour la coucher, pour faire des calins… Cela apporte vraiment une proximité agréable et rassurante pour l’enfant je pense. Parfois quand elle pleure la nuit, elle a besoin d’un calin pour se calmer, je ne suis même pas obligée de la sortir de son lit.
Et bien entendu, je reviens vite fait sur l’autonomie mais j’en ai déjà pas mal parlé. Je trouve presque normal et logique d’installer le lit à la hauteur de l’enfant tout simplement. Ainsi il peut y aller de lui-même quand il en sent le besoin. C’est vraiment dans un soucis de prise en compte de l’enfant en tant qu’acteur, dans une volonté d’autonomie que cette idée me parait importante.

lit de grand pour enfant 12 18 mois sans barrière

Et les limites?
Je pense dans un premier temps à la turbulette. Je suis bien consciente que choisir ce mode de « couverture » n’est pas super adapté à l’autonomie et à la possibilité de se déplacer seule. Seulement dans sa chambre il fait froid, très froid et elle ne sait pas encore se couvrir en dormant quand elle a froid! Je pense à un surpyjama sinon, mais je ne pense que ça ne serait pas assez chaud!
Je pense qu’il faut aussi que la chambre soit un lieu calme, apaisant et qu’il ne soit pas plein de stimulation, de jeux colorés, lumineux et à sons. Ces derniers pourraient stimuler les enfants alors que ce n’est pas vraiment le moment. Actuellement, dans la chambre de Misha, elle a accès à sa bibliothèque remplie de livres, le dessous de la table à langer (et donc de ses couches lavables), un jeu en bois à empiler et c’est à peu près tout. Donc si elle ne veut pas dormir tout de suite, elle a « juste » des livres et je trouve ça parfait pour rester au calme!
Il faut accepter que son enfant puisse se lever de lui-même de son lit et aussi refuser d’y rester pour dormir! Fini de « parquer » son enfant dans le lit comme on pourrait le faire dans un parc!
Il est important que la chambre soit « sécurisé », c’est à dire qu’il n’y ai rien de dangereux, que tout ce qui est à sa portée de main soit pensé et réfléchi (je suis allée retirer la solution hydroalcoolique sur sa table à langer, même si elle n’y a pas accès, je ne voudrais pas qu’elle la mette à la bouche!).

lit de grand pour enfant 12 18 mois sans barrière (8)

A refaire, je changerais quoi?
Je reviendrais à mon idée initiale: mettre un matelas à même le sol dès la naissance. Je pense que notre prochain enfant ne passera pas par le lit à barreaux. Le week-end dernier, nous étions chez des amis, Misha a dormi sur un matelas directement sur le sol (enfin, sur un tapis) et c’était encore mieux qu’à la maison j’ai trouvé. J’ai pu me poser vraiment à côté de Misha quand je l’ai couchée, c’était agréable! Donc à refaire, je mettrais un matelas de grand ou un futon (comme dans ma jeunesse) au sol et peut être même un grand matelas pour pouvoir rester allonger et allaiter en douceur. J’ai cette idée en tête depuis que la fabrique à crevettes avait présenté la chambre de ses petits. J’aimais bien l’idée de délimiter l’espace pour dormir par un petit meuble.

Quand ces doudous l’attendent avec impatience!
Ici, on aime beauuuuucouuup les Pachats de Moulin Roty
lit de grand pour enfant 12 18 mois sans barrière (4)

Et j’aurai pu commencer mon article par tout le cheminement qui nous a amené à retirer la barrière de son lit, voici un « bref » retour en arrière!
Lorsque j’étais enceinte, nous avions préparé avec beaucoup d’amour (et d’énergie!!) la chambre de Misha. Au milieu de sa chambre trôné fièrement le moïse, petit berceau dans lequel j’avais dormi petite ainsi que mes neveux, mes soeurs, mon père, mes grands parents… Bref, un petit lit adapté à sa taille de bébé et qui portait une signification à mes yeux.
Nous avions aussi dit qu’une fois que Misha serait autonome dans ses déplacements, nous l’installerions sur un matelas à même le sol.  Voilà, ça c’était la théorie!

Et puis Misha est née, a passé les 4 premiers mois de sa vie à faire de douces nuits dans le moïse. Elle dormait paisiblement, a fait ses nuits rapidement et paraissaient bien. Mais (enfin heureusement) elle a grandi ses bras touchaient un peu trop le côté du moïse, il était donc temps qu’on la passe dans un lit de grand. Je lui ai d’abord proposé de faire des siestes dans les lits de grand et ça se passait très bien. Mais qu’est ce que ce grand lit paraissait impersonnel par rapport à son moïse! Bref, je m’égare!

Et plus tard, vers 9 mois, Misha s’est mise à ramper, c’est un peu le moment que j’avais imaginé pour la passer dans un matelas à même le sol. Seulement, sa chambre notre appart est très humide et je crains que mettre le matelas à même le sol pourrisse bien vite! Et je trouvais que le lit était un peu haut pour retirer la barrière. Nous avons donc attendu!
Vers 12 mois, elle s’est mise à marcher à 4 pattes et nous n’avons toujours pas retiré la barrière, pourtant, j’en avais vraiment envie.

Et voilà, ce n’est que à 16 mois et demi que nous avons retiré la barrière du lit de Misha. C’est avec elle que nous avons démonté son lit, enfin retiré une des barrières. Et en mettant son lit debout, grosse surprise…. le sommier/planche en bois était tout moisi dessous (enfin à un endroit!)!! Sa chambre est vraiment humide!!

Son lit est presque devenu un terrain de jeu dans un premier temps! Tout l’après-midi, elle a passé son temps à monter et descendre de son lit. En fait, c’était sa façon d’apprendre à maitriser ce mouvement je pense. Maintenant, Misha va avec plaisir dans son lit et seule!

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Et chez vous, le lit est comment?
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★ Proposer la peinture à Bébé: il fallait oser! {vidéo} ★

Misha n’est plus vraiment un bébé du haut de ses 16 mois et quelques jours mais elle reste une toute petite fille. Il y a quelques semaines, elle a fait de la peinture à la crèche. Le genre d’activité qui fait bien peur à tous les parents et les professionnelles de la petite enfance sont parfois elles-mêmes  intimidées par la peinture avec le jeune enfant.
Le soir-même, dans le hall, il y avait une grande fresque de peinture et en bas de la peinture, il y avait des photos. En plus d’avoir proposé de la peinture aux enfants, les professionnelles avaient réussi à prendre quelques photos du déroulement de l’activité. Quel plaisir de découvrir Misha sur les photos qui avaient l’air de s’être bien amusée!
J’ai su qu’elle avait adoré, qu’elle s’en était mis plein les mains et le ventre (euh, je l’ai vu sur les photos, c’est impressionnant) et qu’elle avait eu l’air de prendre beaucoup de plaisir!

Lâcher prise 🙂
peinture avec les mains bébé  (26)

Voilà, la crèche avait fait ce que je n’avais pas encore pris le temps de faire: lui proposer de la peinture. Mais à partir de quel âge peut-on proposer de la peinture? N’est-ce-pas complètement fou de ce lancer dans ce genre d’activité? Et que faut-il prévoir? Nos murs s’en rappelleront-ils toute leur vie?

Commencer tout en douceur
proposer de la peinture a un bebe interet et propositon d'activité (5)

Les photos de Misha s’éclatant à la peinture m’ont tout de suite donnée envie de lui proposer moi aussi cette activité. Je vous propose de partager mon expérience de maman mais aussi de professionnelle de la petite enfance (Educatrice de Jeunes Enfants).

Le premier contact passe par les mains
peinture avec les mains bébé  (11)

Pourquoi proposer une activité peinture? Je trouve que la peinture est un très bon support sensoriel. Avant de vouloir faire « une oeuvre » dans le sens d’une production finale, je pense qu’il est plus intéressant pour l’enfant de découvrir la peinture, sa texture, la trace que l’on peut laisser avec, les sensations qu’elle procure, ce qui se passe quand on mélange les couleurs…. Donc pour moi c’est vraiment une découverte sensorielle avant même de vouloir faire « un dessin ».

Observer ses mains encore et encore
proposer de la peinture a un bebe interet et propositon d'activité (2)

A partir de quel âge? J’ai envie de dire, déjà c’est quelque chose que l’on propose à l’enfant, soit il en a envie, soit non et dans ce cas, je trouve important de respecter le fait qu’il n’en ait pas encore envie. Je ne sais pas s’il y a un âge précis où on peut commencer, cela va surtout dépendre de l’enfant. Lorsque les enfants sont vraiment petits, ils mettent tout à la bouche puisque c’est par cet orifice qu’ils découvrent les choses et leur propriété (stade oral). A ce niveau de développement, je ne pense pas que la peinture soit le support sensoriel le plus adapté à leur faire découvrir.
Donc dès que l’enfant met moins les choses à la bouche on peut lui proposer.

Découvrir les sensations sur son corps
proposer de la peinture a un bebe interet et propositon d'activité (3)

Comment proposer une activité peinture? En fait, je n’aime pas trop le terme activité qui donne l’impression que c’est quelque chose de très guidé avec une production finale (le joli dessin attendu par Papa et Maman 😉 ). Je trouve que c’est plus quelque chose que l’on va proposer à l’enfant. Donc on peut préparer (j’en parle juste après), puis lui proposer, laisser faire l’enfant voir s’il parait intéressé et s’il n’est pas gêné.

Tout passe par les mains bien mieux maitrisé et plus direct qu’un pinceau
peinture avec les mains bébé  (10)

Comment préparer la peinture? Pour les plus jeunes, je trouve que leur permettre de peindre à même le sol est le plus adapté. C’est au sol qui sont le plus à l’aise pour se mouvoir mais aussi parce que les plus petits ont des gestes pas encore très précis qu’ils maitrisent mal. Dans une chaise et sur une table, ils sont plus contenus et ont plus de mal à bouger comme ils le souhaiteraient.
Donc pour moi l’idéal est de pouvoir se mettre au sol et de proposer un grand support (oui, toujours dans l’idée que faire des petits mouvements n’est pas toujours facile, et donc respecter le format A4 me parait trop dur). Cela peut être de grandes feuilles blanches scotchées entre elles. Pour ma part, j’ai utilisé un carton de télé que j’ai ouvert en deux.
Il faut prévoir de quoi protéger le sol (avec des feuilles de papier journal, une toile cirée prévue pour les activités manuelles, des baches…) ce qui simplifie le nettoyage ensuite. L’avantage des feuilles de journal étalées partout c’est qu’il suffit de les rassembler et de les jeter ensuite.
Il faut bien entendu de la peinture! Je trouve que la liquide présente plus de possibilité et maintenant, on arrive à trouver de grand pot (ou plus petit d’ailleurs) à pas trop cher dans les magasins d’art créatif. Pour mettre la peinture, j’utilise souvent une assiette (en carton ou non), cela permet d’avoir accès à la peinture facilement avec toute la main.
Au niveau des couleurs, je trouve qu’il est intéressant de commencer par les couleurs primaires, ce qui permet de faire des mélanges et d’arriver petit à petit à découvrir par les mélanges d’autres couleurs. En général, je ne propose jamais plus de deux couleurs à la fois ce qui permet d’arriver à faire des mélanges qui ne deviennent pas systématiquement « marron caca »! Et parfois je rajoute en plus du blanc ou du noir. Donc pour résumer, du bleu et du jaune, ou du jaune et rouge, ou du rouge et du bleu avec la possibilité de rajouter du blanc ou du noir.
Et pour le matériel, pour les plus jeunes et pour les premières fois, je trouve que les mains sont la meilleure façon de découvrir les choses. Donc je ne propose pas de pinceaux, ni de rouleaux ou autres ustensiles. Les jeunes enfants maitrisent mieux leur main avant d’arriver à maitriser des accessoires.
Et la tenue?? Allez, soyons fou, laissons les en couches! Mais pour cela, il faut que la pièce soit assez chauffée (ce qui n’est malheureusement pas le cas chez nous). En couche, l’enfant sera libre de ses mouvements et pas de stresse du « vêtement sali »!
Et avant de se lancer, une dernière chose, il faut anticiper sur la fin de l’activité!! Soit prévoir un chemin sans encombre jusqu’à la baignoire (ce que j’ai choisi), soit prévoir un gant humide d’eau chaude (voire même une petite bassine). Et avoir un gant à disposition est toujours pratique je trouve!

Misha a passé beaucoup de temps à se toucher les jambes avec les mains pleine de peinture
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Alors on se lance? Une fois que tout est prêt, on peut proposer à l’enfant de venir voir et de faire de la peinture. Je trouve que l’idéal est de le laisser découvrir par lui-même et à son rythme. Il ne veut pas toucher, on peut lui montrer en le faisant nous même avec notre corps (nos mains) mais on ne lui impose pas.
Et donc c’est l’éclate… ou pas! Je n’ai même pas besoin d’intervenir avec Misha. Elle découvre toute seule, se met de la peinture sur les mains, fait glisser ses mains pleines de peinture sur son ventre, sur ses jambes. Elle regarde ses mains, observe la peinture… Il se passe tant de choses que j’aime observer, toutes ses découvertes qu’elle fait!
J’ai laissé faire Misha et je sais que cela fait peur a beaucoup parce que « la peinture c’est salissant ». Mais une bonne douche suffit à faire partir la peinture.
A la fin, Misha était donc pleine de peinture (cette fois-ci, elle s’est peint les mains et les jambes) et le carton aussi. Le grand carton lui a vraiment permis de s’exprimer sans être contenu ni limité.

Misha a aussi peint avec ses pieds et ses jambes, avec de grands mouvements de jambes (j’aime la voir si à l’aise dans son corps, merci la motricité libre!)
proposer de la peinture a un bebe interet et propositon d'activité

Et après? Une fois que le carton recouvert de peinture a séché, je l’ai laisser dans notre entrée à sa hauteur. J’ai été surprise de voir le nombre de fois où elle est allée la toucher, la regarder et m’en a parlé (mais je ne comprends rien à ce que me dit Misha, du haut de ses 16 mois!). J’ai trouvé intéressant de lui laisser toucher, regarder ce qu’elle avait fait!
Voilà, en fait la peinture demande de savoir lacher prise et de laisser son enfant découvrir tout simplement!

Et puis elle a fini par goûter la peinture, ce qui fait partie intégrante de la découverte!
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Taper dans les mains et s’éclabousser le visage
proposer de la peinture a un bebe interet et propositon d'activité (4)

Et voilà le carton une fois que Misha a eu fini de peindre!
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Et une dernière photo qui montre bien l’amplitude de ses mouvements. Je trouve qu’on sent qu’elle vit sa peinture, se donne à fond!
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Et pour finir, une petite vidéo faite durant sa découverte de la peinture
[vimeo http://vimeo.com/80389805]

Et vous alors, vous avez déjà essayé? Vous avez envie d’essayer? Des appréhensions?

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★ Ce soir une larme a coulé sur ma joue ★

J’ai eu la chance de pouvoir passer la première année de Misha à ses côtés. Une année que j’ai apprécié et savouré. Pour moi, c’était important de pouvoir être présente auprès de ma fille sa première année de vie, l’accompagner dans ses premières découvertes, première année où il se passe tant de choses. Puis à ses un an, elle a commencé la crèche. J’étais prête et contente pour elle. Misha paraissait aussi assez contente.
J’ai donc commencé ma recherche d’emploi… sans rien trouver. A croire qu’EJE (éducatrice de jeunes enfants est un métier en voie d’extinction!
Et puis la semaine dernière j’ai été appelée (par plusieurs crèches, bien entendu! Ca s’appelle la loi des séries!) pour un remplacement en crèche. Ca y est, je l’ai mon poste, certes temporaire mais je suis ravie de pouvoir enfin retravailler.

Toute une série photos faites lorsqu’elle dormait profondément après un rdv fatiguant chez le médecin.
Bai Jia Bei pachats moulin roty petit chat bleu chamalo (12)

Et hier était ma première journée. La nuit précédente avait été assez pourrie, Misha s’était réveillée plusieurs fois dont une fois où je suis restée avec elle une heure pour l’aider à se rendormir. J’avais fini par aller me coucher et Juju avait pris le relais, j’étais crevée. Réveillée un peu tôt puisqu’il fallait que je me prépare et que je prépare Misha pour l’amener à la crèche.
Misha dormait et c’est la première fois que j’ai du la réveiller pour aller à la crèche. Elle était si belle, endormie dans son petit lit de grande. Elle paraissait si calme et apaisée, j’ai vraiment eu du mal à la réveiller. Je lui ai donné son petite dej: un yaourt, une compote et un peu de cracotte. Nous sommes ensuite allées dans la salle de bain et je l’ai habillée. Elle était encore fatiguée et tremblait à moitié, je pense que la fatigue y était pour beaucoup.

Bai Jia Bei pachats moulin roty petit chat bleu chamalo (2)

Et nous sommes parties à la crèche. Il était 8h10 et je n’avais pas pris de temps juste pour prendre le temps, juste pour notre plaisir. Au niveau des horaires, j’avais prévu large, je ne voulais pas être stressée de risquer d’être en retard. Misha était réveillée depuis plus d’une demie-heure et avait juste eu le temps de manger et de s’habiller…
Arrivée à la crèche, j’ai eu et pris le temps de parler avec la directrice, me poser avec Misha deux minutes, de faire les transmissions et de partir sans me presser. Misha m’a fait un coucou avec sa main. Je suis partie travailler, le coeur un peu serré.

Bai Jia Bei pachats moulin roty petit chat bleu chamalo (8)

Le soir, je finissais de travailler à 18h45 mais je ne suis partie qu’à 19h. Le temps de prendre un bus, de rentrer à la maison en voiture ensuite, je suis arrivée à 19h40. Misha était contente et m’a sautée dans les bras (enfin ça y ressemblait bien). On s’est fait plein de calin, j’ai pris le temps de jouer 5 minutes avec elle. Mais c’était déjà l’heure d’aller se coucher. Le coeur serré à nouveau, elle est parti avec son Papa lire les histoires et une fois finies, ils m’ont appelé. C’est ensuite notre moment à nous deux, celui où on (je) parle, je lui raconte sa journée puis celle de demain.
Dans le noir, Misha m’écoute, se cale sa tête contre moi (tiens, c’est la même position que lorsqu’elle tétait!). Puis je l’écoute respirer et je sens son odeur de bébé, son odeur de savon. J’aime ce moment là.
Ce soir, je n’avais pas envie de la laisser, je n’avais pas envie de la coucher. J’aurais voulu rester, la garder sur moi pour qu’elle s’endorme. La respirer encore et encore. Mon bébé qui n’en est plus un. Ma fille. 

Bai Jia Bei pachats moulin roty petit chat bleu chamalo (5)

Une larme a coulé le long de ma joue. Surement dûe à la fatigue, surement dûe au fait que Juju cuisinait des poireaux (ça me fait toujours le même effet que les oignons), surement dûe au fait que j’ai l’impression de ne plus pouvoir être aussi présente pour elle, surement dûe au fait que j’ai l’impression que je ne vais plus la voir autant, surement dûe au fait que je ne serais plus là pour tous les petits moments du quotidien, mais aussi les jeux et les calins, surement dûe au fait d’avoir l’impression de passer à côté de tout, surement due au fait de me dire que c’est pour tout le monde ou presque comme ça et ça me fait mal au coeur. Et voilà, j’ai à nouveau une larme qui coule sur ma joue… je crois que je suis fatiguée, je vais aller me coucher.

Bai Jia Bei pachats moulin roty petit chat bleu chamalo (9)

Depuis que je suis devenue maman et même dès ma grossesse, je suis devenue hypersensible. Je pleure facilement, je suis très vite émue, mes émotions sont souvent plus fortes. Ce soir, je me retrouve à avoir cette larme et cette envie de pleurer et pourtant je me dis que je ne travaille que 3 jours par semaine! Je crois que c’est un peu notre première séparation en fait plus que son entrée en crèche puisque j’ai l’impression de ne plus pouvoir être présente pour elle …

Je ne me lasse pas de ces photos avec ses doudous (Moulin Roty, les Pachats) qu’elle aime tant!
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★ Pédophile : le jour où j’en ai croisé un…★

C’est le genre d’histoire que l’on n’oserait même pas imaginer, le genre d’histoire qui fait froid dans le dos et qui nous parait improbable. Mais c’est une histoire qui m’est arrivé, à ma petite sœur, mon petit neveu et moi. Je ne pensais pas en parler un jour ici et pourtant depuis hier j’y pense. Avec l’accord de mes sœurs (qui ont aussi été concernées par cette histoire), j’ai envie de partager ce que nous avons vécu : le jour où nous avons croisé un pédophile.
Et pourquoi le faire aujourd’hui ? Parce qu’avant-hier, sur Instagram, il y a eu beaucoup d’agitation. Un compte pédopornographique a été « trouvé » et tout le monde partageait son nom pour qu’on puisse tous le signaler. J’ai été pour le faire. Et là, je suis tombée de haut, très haut! La pédophilie, je « connais », j’en ai entendu parler comme tout le monde, j’y ai été confrontée, mais là, «j’ai vu » et j’ai vraiment eu envie de vomir. J’ai découvert des photos abominables dont je n’arrive pas à me défaire. Ces photos m’ont bouleversée…
Et cette histoire m’a renvoyé celle qui nous était arrivée (même si ce n’est pas du tout comparable).

Il y a bientôt 8 ans, j’avais 22 ans et ma petite sœur avait 17 ans et demi (et était donc mineure). Nous gardions mon neveu de 2 ans et demi et pour lui faire plaisir nous l’avions amené à la piscine municipale de notre ville.
Une fois notre baignade finie, nous sommes allés nous laver dans les douches. Au début, on voulait aller dans une des douches fermées pour pouvoir bien se laver tranquillement, mais un monsieur était dedans, la porte ouverte et nous regardait comme s’il attendait quelqu’un. On s’est donc lavé vite fait et nous sommes allés dans la cabine « familiale » (un peu plus grande que les autres) pour pouvoir se changer tranquillement avec notre neveu. Pendant que je sèche et habille mon petit neveu, ma petite sœur s’est aussi habillée. Nous étions la dernière cabine et donc nous n’avions qu’une seule cabine accolée à la nôtre.
Dès le début, on est interpellé par un gel douche qui était entre nos deux cabines, comme s’il était tombé ou posé contre une serviette le temps que la personne se change. Je m’en souviens encore très bien, c’était un gel douche rouge P’tit Dop. Dès le début il m’a interpellé et ma petite sœur aussi, régulièrement je le regardais pour voir ce qui me faisait bizarre sans trouver. Je me dépêche d’habiller mon neveu parce qu’il fait assez frais et il a envie de faire pipi. Mais ce gel douche, plus gros que normalement attire tout le temps notre attention.

D’un coup ma petite sœur me dit « on dirait qu’il y a un appareil photo dans le gel douche », on regarde de plus près et ma sœur se penche pour regarder les pieds de la personne de la cabine d’accoter. Des pieds d’homme, d’adulte seul. On re-regarde de plus prêt, plus de doute, le gel douche est trafiqué et on voit bien un objectif dans un petit trou et du scotch tout autour pour refermer le gel douche. Je crois que là, on a eu très peur.

Ma petite sœur a donné un coup de pied dans le gel douche pour le renvoyer dans sa cabine, elle se met à insulter le gars (oui Salomé, ma petite sœur est très forte pour « gueuler et dire des insultes » 😉 ) et dire tout haut « de toute façon, on va prévenir la police ». Mais on est là, dans la cabine, ma petite sœur et mon neveu habillés et moi dans ma serviette encore en maillot mouillé. On est dans un mélange d’émotion : la peur, l’énervement, le doute (a-t-on réellement bien vu ?) et on ne sait pas/plus quoi faire.

Dans l’immédiat, ma petite sœur accompagne mon neveu aux toilettes (à son âge et après avoir bu un peu la tasse, on n’est pas capable de se retenir longtemps) et moi, je m’habille en vitesse. En sortant de la cabine, ma sœur a vu le visage du monsieur d’à côté, vite fait puisqu’il a sorti sa tête très vite. Quand elle revient des toilettes, ce sont deux nouvelles personnes à côté.

On sort donc des cabines et on se dirige vers la sortie, ne sachant toujours pas quoi faire. Et surtout, on ne sait pas si on a vraiment bien vu, cela paraît tellement improbable !
On décide d’aller en parler à la personne à l’accueil. Une dame qui lorsqu’on lui dit que l’on croit que l’on a été filmé dans les vestiaires nous répond « Vous êtes sûres ? Ça m’étonnerait ». Bah non, on est sûr de rien et le fait de ne pas être prise au sérieux fait que l’on est encore plus sûre de rien. On se sent presque con du coup et aussi dégoûtées de ne pas avoir été entendues à ce moment-là. Alors que nous devions rentrer à pied, on demande à notre mère de venir nous chercher. Une fois arrivée, on lui explique ce qui nous est arrivé. Elle nous dit qu’il faut que l’on retourne à l’accueil en parler, mais on lui explique que l’on ne nous a pas « entendues ».
Accompagnées de notre mère, nous retournons à la piscine et elle demande à parler « au chef » de la piscine. On lui raconte notre histoire. Il nous croit et nous prend au sérieux. On lui décrit l’homme en question. Cet homme, le même que nous trouvions bizarre dans les douches, celui qui « avait l’air d’attendre quelqu’un ». Et notre description lui parle. Il nous dit qu’il y a un homme bizarre qui vient tous les jeudis et qu’ils ont déjà repéré. Il vient, se baigne très peu et observe beaucoup, c’est ce qui les avait interpellées. On se met d’accord sur le fait que l’on va aller porter plainte et lui est prêt à témoigner si besoin et surtout à surveiller s’il revient.

Le soir même, j’ai baby-sitting et il est un peu tard, c’est donc le lendemain soir que nous allons porter plainte. Toute la nuit, j’ai cette histoire qui me travaille, toute la nuit, j’y repense. Mais n’a-t-on pas rêvé, je me le demande souvent. Et puis s’il nous a vraiment filmées/photographiées que va-t-il en faire ? Va-t-on être sur Internet où je ne sais où, mais rien qu’à son usage personnel ça me donne la gerbe ?

Nous sommes donc allés porter-plainte le lendemain. C’est principalement ma plainte qui est retenue puisque ma sœur et mon neveu sont mineurs. L’infraction retenue est « atteinte à la vie privée ». Notre déposition est prise avec beaucoup de sérieux et cela fait du bien de se sentir reconnu. Ils disent qu’ils vont faire leur enquête et que l’on doit rester joignable, surtout que nous l’avons vu et nous pouvons donc l’identifier.

Une semaine et un jour plus tard, le commissariat m’appelle. Ils ont interpellé quelqu’un et me demandent de venir l’identifier. Je me croirais presque dans une série policière française de télé. Vais-je me retrouver derrière une vitre sans tain avec des hommes et une pancarte dans les mains contre un mur blanc et des rayures noires pour marquer la taille ? Et si je me trompe ? Et si je crois le reconnaître et que ce n’est pas lui ? Une fois de plus, j’ai la boule au ventre et j’ai envie de vomir.

Au commissariat, on m’invite à regarder à travers une porte avec une glace sans tain, il est là, c’est lui pas de doute (mais je doute quand même, je ne voudrais pas accuser quelqu’un qui n’a rien fait.). Une fois que je l’ai vu, on me ramène dans un bureau et après avoir confirmé, ils me disent qu’il a déjà tout avoué.
J’apprends que ce malade et pédophile est retourné à la piscine la semaine suivante. Pas le jeudi comme d’habitude, mais le vendredi. La piscine a tout de suite appelé la police (et j’ai d’ailleurs vraiment apprécié leur soutien et leur vraie aide dans cette enquête.). La police l’a donc interpellé, il était avec un sac et dans ce sac, il y avait le gel douche et l’appareil photo dedans. A ce moment-là, c’est tout ce que nous avons appris. Mais nous sommes soulagées. Soulagées qu’il ait été retrouvé, soulagées d’avoir été prises au sérieux, soulagées qu’il ne puisse pas (enfin, on l’espère) recommencer.
Mais il habite la même commune que nous. J’ai peur de le recroiser et si je le recroise, qu’est ce que je lui dirais, comment réagirais-je ?

Six longs mois plus tard, nous recevons un « avis à victime » pour nous dire que l’affaire avec Mr R. pour faits de « atteinte à l’intimité de la vie privée par fixation d’image d’une personne » sera jugée à l’audience du tribunal Correctionnel de Nantes.
J’y suis allée, c’était important pour moi d’essayer de comprendre et surtout de voir ce que ce malade/pédophile allait avoir comme « peine ». Mon père et ma petite sœur étaient avec moi. Il y avait plusieurs procès avant nous, allant de celui qui avait fumé du shit à des histoires d’incestes pour lesquelles nous sommes sorties de la salle. J’étais stressée…

Puis est venu notre tour où plutôt le procès de Mr R. Nous avons été appelé à venir témoigner. Ma petite sœur a parlé assez posément, mais moi, j’ai craqué et je me suis mise à pleurer comme une conne. Cette histoire m’avait vraiment touchée et pourtant ma petite soeur me chariait souvent en me disant « bah ça va, toi tu étais en maillot de bain, c’est pas toi qui t’es faite filmée pendant que tu te déshabillais -puisque je m’occupais de notre petit neveu-. Ce n’était peut être pas moi directement, mais c’était nous, mon neveu si petit, ma petite soeur (et tous les enfants victimes de pédophilie).
Après, je me souviens de quelques brides de ce qui c’est dit. Il s’est vaguement excusé, a expliqué qu’il avait entrepris de suivre une thérapie avec sa femme (sa femme est psychothérapeute ou un truc dans le genre.). Je n’ai jamais compris s’ils allaient voir quelqu’un ensemble ou s’il nous expliquait qu’il suivait une thérapie avec sa femme comme professionnelle, si oui c’est juste aberrant et n’importe quoi! Il a dit qu’il n’était pas bien à ce moment-là et allait mieux, qu’il avait arrêté…
Je me souviens aussi qu’il avait été interpellé avec la caméra/appareil photo avec son gel douche trafiqué, mais aussi des magazines porno dans son sac. Qu’il avait dit avoir tout effacé aussitôt par peur. Son disque-dur lui avait été pris. Il a aussi dit que ce n’était pas la première fois, qu’il allait aussi parfois dans une autre piscine…
Cette envie de vomir, ces hauts-le cœur durant tout le jugement et ce manque de réponse ont été longtemps présents pour moi.
Je n’ai jamais osé demander s’il était pédophile ou s’il cherchait « juste » des jeunes femmes. J’étais dégoûtée parce que nous avions appris qu’il avait des enfants de notre âge…

Et puis le jugement est tombé un peu plus tard. Nous n’avions pas souhaité demander de l’argent (que faire avec de l’argent d’un malade/pédophile ? On avait juste envie de couper les ponts), on voulait juste que la justice le condamne. Au final, il s’en est sorti avec une interdiction de retourner aux piscines, un extrait dans son casier (numéro 3, je pense) pour dire qu’il n’avait pas le droit de travailler auprès d’enfants, un « conseil « de se faire soigner » et un sursis.

Je ne sais pas si j’en suis satisfaite. Je crois que c’est un peu léger pour régler le fond du problème. Faire une thérapie avec sa femme, c’est n’importe quoi… et pas très éthique au passage. J’aurais voulu quelque chose de plus « fort » quelque chose qui le marquera vraiment et surtout qui l’empêche de pouvoir refaire quelque chose !

C’est une histoire que je ne raconte pas ou très rarement. Déjà, parce que ce n’est pas quelque chose que l’on glisse dans une conversation, mais peut être aussi parce que j’ai comme un sentiment de honte, de gêne. Et là, je me demande : honte de quoi ? D’avoir été la proie d’un pédophile, d’avoir été la victime ? C’est terrible parce que même si notre histoire ce n’est « rien », je trouve ça dingue de pouvoir en avoir honte. J’ai souvent entendu que les victimes sexuelles/de pédophiles/de viols se sentaient honteuses, mais ce n’est pas à nous de nous sentir honteuse…

Je ne sais pas où je veux en venir vraiment, mon article est décousu. Je n’arrive pas à comprendre et à admettre que cela soit possible, mais le fait d’avoir été confronté directement m’a rappelée à quel point cela pouvait être vrai, qu’ils existaient vraiment et pouvaient être partout. Et puis les comptes découverts sur Instagram, j’ai pu découvrir le site du gouvernement pour pouvoir faire facilement et rapidement un signalement. Ça se trouve ici et je trouve ça important de le savoir.

Et puis je me demande comment s’en protéger, comment en parler aux enfants pour les sensibiliser sans les inquiéter, comment réagir face à ces situations et comment cela est-il possible??….

Je ne sais même pas s’il y a des réponses… Et puis je n’ai pas envie d’y penser tout le temps, j’ai envie de pouvoir continuer à vivre en toute légèreté. Est-ce possible d’y arriver ?

Un article un peu décousu que j’ai envie de finir avec un livre. Ce livre, je suis tombée dessus par hasard à la médiathèque: « Les interdits des petits et des grands! » de Pittau et Gervais. En résumé, c’est un livre qui reprend les interdits simples des enfants pour en arriver aux interdits des adultes sur les enfants : « les enfants font des bêtises par ignorance. Certains adultes profitent de l’ignorance des enfants. Savoir, c’est combattre l’ignorance ». Vous pouvez le découvrir ici.. Mais j’ai aimé les illustrations stylisées de choses graves comme la pédophilie, une façon de pouvoir l’aborder facilement. Je tacherais de le prendre en photo la prochaine fois que je retourne à la médiathèque.

pédophile

★ Au secours… elle s’affirme!!! ★

Mais où est passé mon Bébé si « sage » et si calme? Mais où est passé mon Bébé si facile à vivre?

Ce sont les phrases que j’ai naturellement envie de dire! Ma petite Puce, ma si douce Misha change! Ma petite Misha que j’ai pu trimbaler avec moi partout tout le temps jusqu’à ses 12 mois (je l’ai aussi amené à une avant première de cinéma/point presse lorsqu’elle avait 7-8 mois!) sans qu’elle ne rechigne. On pouvait passer la journée en repas de famille, elle restait sur nos genoux toute la journée en faisant des sourires à tout le monde et en restant calme (de même sur tout une journée/soirée de mariage avec seulement 30 petites minutes de sieste sur moi). Je pouvais l’amener partout où on n’amène pas spécialement des enfants puisqu’elle était calme, attentive et observatrice. Elle était toujours souriante et facile à vivre. C’était notre « bébé sourire » très calme et posé. Je pense qu’elle tient le sourire de moi et le côté calme et posé de son Papa.

Mais voilà quelques semaines voire même quelques mois que le changement arrive tout doucement. On ne s’en est pas trop rendu compte puis petit à petit, il nous est tombé dessus. Elle change c’est sûr, elle s’affirme même, j’ai envie de dire!

Quand on lui dit quelque chose qui ne lui convient pas ou qui ne répond pas à ce qu’elle a envie d’entendre elle pleure. Parfois avec sa petite bouille trop mignonne, juste un peu, parfois de grands pleurs avec quelque chose qui ferait presque penser à des cris!! Et puis depuis quelques temps, elle s’allonge parfois par terre (non, elle ne se jette pas encore par terre! 😉 ), la tête contre le sol, les mains et les jambes qui bougent dans tous les sens.
Quand on te dit que tu n’as pas le droit de prendre quelque chose dans les mains et que tu ne veux pas le rendre, on est alors obligé de te le retirer et là tu pleures mais en plus tu fais quelque chose qui donne de plus en plus l’impression que tu veux nous taper! Mais non, je dois mal interprêter, ma fille chérie ne peut pas avoir envie de nous taper!

Voilà ma fille chérie fait des comédies et des crises! Au secours!!!!!

Je n’ai pas réussi à retrouver une photo de Misha qui pleure et pourtant j’en ai quelques unes! Celle-ci date de juillet 2013, elle était fièvreuse mais rigolote dans le lit! Et non, au final, sur cette photo, elle ne faisait pas la tête, elle se gratait juste les yeux!
caprice enfant bébé

Non plus franchement, il faut prendre cette première partie d’article au second degré!  Misha change et s’affirme c’est vrai mais c’est important. C’est un moment où elle prend vraiment conscience qu’elle est différente de nous et qu’elle peut agir sur nous et sur son environnement. Elle teste de nouveaux comportements et voit ce que ça engendre sur nous. C’est une étape tout à fait normal dans son développement.
Seulement c’est aussi un peu dur pour nous, nous devons prendre de nouvelles marques tous les trois. On tatonne, on essaye d’accueillir au mieux ses émotions, de l’aider à les vivre et les identifier au mieux.
ses caprices ne sont pas des caprices (qu’est ce que je n’aime pas ce terme). Pour le moment, elle n’arrive pas à gérer la frustration et Isabelle Filliozat l’explique très bien dans ses livres (« j’ai tout essayé » et « au coeur des émotions » que je recommande vraiment), Misha n’a pas la maturité nécessaire pour gérer les frustrations qu’elle rencontre et son seul moyen d’expression est son corps, ses cris et les pleurs. D’ailleurs, nous avons commencé une formation Faber et Mazlish. Nous allons deux fois par mois à des ateliers avec un groupe de parents (4 autres mamans, Juju étant le seul Papa) et nous apprenons et découvrons différentes habilités pour accompagner les enfants et recevoir leurs émotions pour mieux les vivre et les reconnaitre. C’est super intéressant et d’autant plus puisqu’on le fait tous les deux. Mais ce n’est que le début donc nous n’avons que quelques pistes pour aider Misha!

Voilà Misha s’affirme et prend conscience qu’elle peut agir sur son environnement, qu’il y a des règles, des limites et que l’on ne peut et ne veut pas tout lui accepter. C’est pour nous une nouvelle étape dans notre rôle de parents et ce n’est pas la plus simple je trouve. Mais c’est très formateur!
Et puis parfois je perds patience et je ne suis pas contente. Je me retrouve en colère face à moi-même, face à mon incapacité à rester patiente et être calme. Alors qu’en tant que professionnelle j’arrive à avoir une grande patience, je me retrouve avec mon enfant (où l’affectif est en jeu, où les rôles et la relation ne sont pas les mêmes) à ne plus avoir cette patience. Je m’en veux de ne pas arriver à gérer moi-même mes émotions! Mais c’est aussi ça être parent, c’est arriver petit à petit à trouver la façon qui nous parait le plus adaptée d’accompagner notre enfant. J’avance doucement sur le chemin qui me plait, je tatonne, je teste parfois je m’y approche et parfois je m’en éloigne mais je garde mon objectif et mes envies en tête, au bout de ce chemin!
Et je me rends aussi compte que nous avons quand même une petite fille qui reste facile à vivre, agréable, souriante, intéressée par ce qu’on lui propose, Misha, du haut de ses presque 16 mois reste donc une petite fille facile à vivre

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★ Allaitement : plaisir ou nourriture? ★

Allaitement : plaisir ou nourriture ? C’est une question que je me pose aujourd’hui. Lundi, je vous parlais du début de notre allaitement que l’on a pu mettre en place au 4ème jour de vie de Misha. A ce moment là, je ne sais même pas dire si l’allaitement était surtout là pour nourrir Misha ou pour nous permettre d’apprendre à nous connaitre et à faire de moi une mère. Je ne sais laquelle des deux propositions était la principale. Puis petit à petit, plus de doute, l’allaitement était là pour nourrir Misha, répondre à son besoin vital de boire et manger. Misha a tétait suivant ses besoins et donc suivant sa demande jusqu’à ses 8-9 mois et demi puis petit à petit, je lui ai proposé de téter pour compléter en à la place de ses repas (le matin et le soir et en complément des autre repas).
A ses 10 mois et demi, Misha ne tétait plus que le matin et le soir (et parfois au gouter quand on sortait et qu’il n’était pas pratique de transporter un yaourt).
Misha a eu un an et elle montrait toujours autant le besoin de téter le matin et le soir. Et moi, je me cache derrière Misha puisque moi aussi je ressentais encore du plaisir à l’allaiter et je ne me sentais pas prête pour arrêter.

Encore une des jolies photos de la série prise par Suzanne L. Photographie en juin dernier.
Misha avait 10 mois et demi.
allaitement long photo Suzanne L. Photographie

Misha fête aujourd’hui ses 15 mois! Bien sûre le temps passe vite mais ça, je pourrais le dire tous les jours, mais ce n’est pas la question aujourd’hui. Voilà déjà un peu plus d’un mois que je dis que nous sommes en fin d’allaitement ou plutôt que nous allons vers cette fin d’allaitement. Le dire est pour moi une façon de m’y préparer. Parce autant je n’avais clairement pas prévu d’allaiter si longtemps, autant je ne me sens pas prête d’arrêter « comme ça », du jour au lendemain sans m’y préparer, nous y préparer.

Et puis, petit à petit, nous approchons vraiment de la fin et depuis la semaine dernière, je me sens vraiment prête à arrêter d’allaiter. Misha téte de moins en moins longtemps le soir et le matin je la laisse téter puisqu’elle se réveille très tôt (entre 6h et 7h et ça me laisse en fait et surtout le temps d’émerger doucement). La semaine dernière, elle n’a pas tétait le mardi soir ni le mercredi matin parce qu’elle dormait chez Papy et Mamy, ni le vendredi matin parce qu’elle avait fait une grasse mat’ (8h, c’est une grasse mat’ chez nous!) et qu’on a directement déjeuné.

Donc petit à petit elle téte moins et moins je me demande toujours si j’ai vraiment beaucoup de lait!! Je sais que j’en ai encore mais franchement pas autant qu’à nos débuts où l’allaitement était exclusif. Mais de toute façon elle mange en plus des tétées donc je n’ai pas à m’en inquiéter.

Alors dans ce cas à quoi sert l’allaitement? Si sa fonction première n’est plus de nourrir comme pour nous aujourd’hui a-t-il une vraie fonction??
Et bien pour nous j’ai envie de répondre « le plaisir« . Je ne sais pas si tout le monde va le comprendre mais aujourd’hui Misha téte pour le plaisir et moi je continue de l’allaiter pour le plaisir!

Que c’est agréable de :

  • sentir son petit corps contre le mien!
  • nous échanger des regards.
  •  la sentir détendue et bien.
  • la sentir me toucher le cou, mes boucles d’oreille, mes cheveux, ma bouche…
  • d’être toutes les deux comme dans une bulle le temps d’un instant.
  •  d’avoir ce temps pour discuter tranquillement.
  •  de la sentir parfois s’endormir peu à peu dans mes bras.
  •  d’avoir ses mains qui me touchent et chatouillent le dos.
  •  la voir rire, lacher mon sein et rigoler pour répondre à mes sourires.
  • de la voir chercher le sein « comme au premier jour ».
  • la voir grandir et de se dire qu’elle devient de plus autonome malgré les tétées.
  •  se dire que ma mère m’a allaitée et qu’aujourd’hui j’allaite ma fille.
  •  de se dire que l’on a réussi! Réussi à mettre cet allaitement en place.
  •  d’allaiter juste pour le plaisir!!

L’allaitement (et le portage) et les cheveux!
Photo de Suzanne L. Photographie
allaitement long photo Suzanne L. Photographie

Voilà, j’aime allaiter et j’ai toujours dit que j’arrêterais si un jour elle n’y prenait plus de désir. Ou bien, qu’elle ne le souhaitait plus. Mais Misha ne s’est jamais désintéressée des tétées. Et aujourd’hui, je me sens « enfin » prête à arrêter l’allaitement. Petit à petit, puisque Misha n’y parait pas tant que ça!

Je pensais pouvoir vous écrire un article sur notre fin d’allaitement qui avait vaguement commencé la semaine dernière. Mais voici deux soirs que Misha cherche le sein et pleure comme si elle, elle en avait encore besoin. Voilà deux matins qu’elle pleure, être dans mes bras ne suffit pas à l’apaiser. Elle ne veut pas être posée. Quand je lui demande si elle veut téter, elle s’arrête et me regarde, c’est ce qu’elle veut. Je lui parle depuis un bout de temps que l’on va arrêter de faire des tétées. Que l’on va pouvoir faire des calins à la place. Je lui dis qu’on pouvoir prendre du temps toutes les deux différemment mais elle n’a pas l’air d’en avoir envie.
Et du coup, je me demande parfois pourquoi l’empêcher à tout prix de téter si elle en a encore besoin un peu? Moi je me sens prête et je pensais d’ailleurs que notre allaitement se finissait la semaine dernière mais pas encore tout à fait pour elle.
Je pense qu’il va nous falloir du temps avant de trouver nos marques différemment.

Aujourd’hui, l’allaitement est pour nous quelque chose autour du plaisir à se retrouver bien plus que de la fonction vitale de se nourrir! Mais c’est aussi ça l’allaitement, c’est un lien « spécial »!

Et vous, vous en pensez quoi? Ca vous parle ou pas?

Et cette semaine c’est la SMAM (Semaine Mondiale de l’Allaitement Maternel), vous pouvez retrouver mes différents articles sur l’allaitement ici:
★ L’allaitement: on ne m’avait pas tout dit {semaine de l’allaitement}★
★Mon allaitement, son allaitement, NOTRE allaitement ★
★ Sa première tétée… 4 jours après sa naissance ★

EDIT: mon dernier article sur le sevrage « naturel » de Misha ★ Celle qui avait envie de téter mais qui ne voulait plus ★

Une photo de Misha avec son regard que j’adore
Photo de Suzanne L. Photographie
allaitement long photo Suzanne L. Photographie

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★ Sa première tétée… 4 jours après sa naissance ★

Lorsque Misha est née, rien de s’est passé comme prévu. Et même si je sais que c’est « jamais comme on le prévoit », cela a été vraiment dur pour moi d’être séparée de ma fille durant ses 4 premiers jours de vie. Je ne vais pas vous re-raconter tout mon accouchement, si ça vous dit, je l’ai raconté ici puis .
Avant d’être enceinte, allaiter était pour moi une évidence. Je savais que j’allaiterais mon enfant! Une fois enceinte, ma décision n’avait aucunement changé et elle était partagée avec Juju.

Et puis est venu le jour-J, celui de ma césarienne. La vieille, j’apprenais qu’une fois la césarienne faite, je retournerais en réa et Misha ne serait donc pas avec moi. Je n’avais qu’un discours « je veux être avec ma fille et je veux allaiter ». Tout le monde avait beau essayer de me rassurer « mais oui vous pourrez l’allaiter », je n’étais pas rassurée pour autant, bien consciente que les premières heures et les premiers jours étaient les plus importants pour mettre en place l’allaitement. Mais c’était comme ça et je n’avais pas le choix il en allait vaguement de ma santé (qui pour moi, n’avait aucune mais alors aucune importance!).

Misha est donc née, l’obstétricienne l’a sortie de mon ventre puis on est venu me la présenter quelques courtes secondes. Voilà, ma fille était née et a passé ses premières 1h30 en peau à peau avec son Papa pendant que l’on finissait mon opération.
Et puis, j’ai enfin pu retrouver ma fille en salle de réveil. On me l’installe en peau à peau contre moi, contre ma poitrine. L’équipe sait que je veux l’allaiter (je te rappelle que je suis en boucle la dessus et que « je ne veux pas être séparée de ma fille »), une auxiliaire vient me voir en me disant « alors, elle a pris le sein? ». Non, Misha ne prend pas le sein, Misha me parait épuisée, je n’ai eu qu’une seule contraction qui a duré de la veille l’après-midi à ma césarienne!

Je n’exagère à peine mais je pense qu’elle a souffert et qu’elle doit être épuisée. J’explique qu’elle n’a pas envie pour le moment et qu’elle parait fatiguée. Pour le moment, je profite de chaque instant où je sens sa peau contre la mienne. J’aimerai qu’elle téte mais je ne veux pas la brusquer, j’aimerai que ça vienne d’elle si elle en a envie et en même temps, on n’a que deux heures devant nous avant d’être séparées.

L’auxiliaire revient et me dit qu’il faut la mettre au sein (elle est déjà en peau à peau contre mes seins), elle prend Misha est lui colle la bouche contre mon sein. Elle essaye de lui ouvrir la peau et lui fourre mon sein dans la bouche. Misha ne veut pas et surtout, je ne veux pas que ça se passe comme ça. Je dis que ce n’est pas grave (même si je ne le pense pas!). Un peu après Misha ouvre sa bouche sur mon sein mais elle ne le prendra pas vraiment.

Puis vient le moment de la séparation, dans les larmes pour ma part. Je lui explique comme je peux puisque j’ai du mal à parler entre deux sanglots. Mais Juju lui explique et reste avec elle en néonat’. La-bas, elle prendra des biberons de lait tout près en bouteille en verre stérile, les premiers à la pipette et très vite, elle passe avec une tétine qui lui fait dégouliner le lait à une vitesse qui m’impressionnera et me stressera!
Une fois que je suis retournée en réa, l’équipe est super et s’est occupée d’aller me chercher un tire-lait. Elles se sont renseignées sur le nombre de fois qu’il fallait que je tire mon lait, sur comment… Je me sens soutenue mais c’est dur. Les premières gouttes de mon lait sortent parce qu’une machine me les aspire et finissent dans un biberon. Je ne peux pas garder mon lait puisqu’ils m’ont mis des médicaments en perfusion et personne n’est capable de me dire si Misha peut le prendre.

Durant ces 4 premiers jours, je suis en service réanimation. Puis en médecine interne pendant que Misha passe ses journées avec son Papa. Une auxiliaire m’amène Misha une fois par jour pendant 1h/1h30. Elle m’aide à chaque fois à l’installer en peau à peau contre moi. Un jour, elle cherche à prendre mon sein mais je ne peux malheureusement pas la laisser encore. J’ai l’occasion de lui donner un biberon le temps d’une visite et j’ai le coeur fendu. Ce lait artificiel qui lui coule dans sa bouche et en dehors tellement ça coule tout seul me renvoit mon incapacité d’être mère, mon incapacité de m’occuper de ma fille dès sa naissance et mon incapacité à la nourrir alors que je le voudrais.
Le tire-lait, je ne le supporte plus, je n’aime pas son bruit qui résonne dans ma chambre bien vide.

Et puis, Misha a eu 4 jours et en fin de journée, nous avons enfin pu être ensemble, dans une chambre du service maternité, comme toutes les mamans qui viennent d’accoucher. J’ai aussi eu le droit d’allaiter Misha, personne n’a su clairement me dire si oui ou non le médicament que j’avais pris était contre-indiqué avec l’allaitement. Mais ça y est, je peux enfin essayer de l’allaiter.

Mais j’ai tellement peur. Tellement peur qu’elle n’ait pas la force ni l’envie de prendre mon sein. Elle ne me connait pas vraiment malgré nos 5-6 heures passées ensemble durant ses 4 premiers jours. Les premières heures, je ne sais pas trop comment m’y prendre avec Misha, je ne sais pas que faire quand elle pleure et je redoute un peu LE moment où je verrais si elle va accepter le sein ou non… Elle est en peau à peau contre moi et peu à peu, elle prend mon sein.

Elle téte, ça y est, elle téte!! Je pleure et je découvre ce que c’est d’allaiter. Misha a compris que c’était important pour moi et je crois que ça l’était aussi pour elle. Et même si les premières tétées se sont mises en place tout doucement, j’ai été soutenue par des auxiliaires. Et surtout par une sage-femme super (elle-même maman allaitante de sa petite puce de 8 mois). Je me sens heureuse et je me sens mère. Ca ne compensera pas les 4 jours de séparation mais cela m’aide à aller de l’avant.

La motivation pour allaiter Misha, je l’avais et encore plus quand nous avons été séparées. C’est la chose qui m’a fait tenir quand j’étais loin de Misha « la retrouver et pouvoir l’allaiter ». J’ai toujours été épaulée par les différentes équipes (en réa, en médecine internet et en maternité). Principalement par des professionnelles « mamans qui ont allaité ».
Je savais que les premières tétées post-naissance étaient les plus importantes. Elles permettent à l’allaitement de se mettre en place plus facilement. Et bien, j’ai épaté beaucoup de monde en arrivant à mettre en place notre allaitement aussi « facilement » après le 4ème de naissance de Misha. Bon, le premier mois a été très douloureux mais nous nous sommes accrochées et ensuite l’allaitement a « roulé comme sur des roulettes« !

J’ai envie de dire que si on souhaite allaiter et que l’on rencontre des difficultés, il faut s’accrocher et surtout arriver à s’entourer des bonnes personnes, compétentes et qui s’y connaissent vraiment en allaitement. Il faut arriver à se faire confiance mais aussi et surtout à avoir confiance en son bébé!!

Une des magnifiques photos de Misha qui téte, prises par Suzanne L. Photographie en juin dernier.
Misha avait 10 mois et demi.
Misha qui téte semaine internationale de l'allaitement

Cette semaine, c’est la SMAM: Semaine Mondiale de l’Allaitement Maternel. Je n’ai pas prévu de vous faire des articles sur l’allaitement toute la semaine. J’avais juste envie de vous parler de notre allaitement. Oui, on peut mettre un allaitement en place plus « tardivement ». J’ai aussi envie de vous parler de notre fin d’allaitement qui arrive tout doucement!
♥♥♥

★ Ma liberté de choix c’est aussi ta liberté de femme ★

La semaine dernière j’ai proposé à Alexandra, une « lectrice » du blog avec qui je discute régulièrement, d’écrire un article sur le problème d’assurance que rencontre les sages femmes libérales aujourd’hui pour pratiquer un accouchement assisté à domicile mais plus largement sur la possibilité de laisser le choix à chaque femme de choisir son accouchement. Je remercie donc Alexandra d’avoir acceptée cette invitation et d’avoir écrit ce super article! Et n’hésitez pas à signer la pétition à la fin de l’article.

Mercredi 18 novembre 2009, 15h53. Mon fils, tu viens de naître, après 11 heures de contractions. Je suis épuisée, fatiguée, mon corps est fourbu mais je suis tellement heureuse ! Tu es né chez nous, comme nous le souhaitions. Chez nous car cela nous semble tellement plus logique, tellement plus naturel. Je savais, bien avant d’être enceinte, que je voulais une naissance « naturelle ». Une fois enceinte, j’ai ressenti un besoin impérieux, de vivre mon accouchement « à ma façon ». Pas celle dictée par la société, ni par mes copines, ni par ma mère ou ma sœur, et encore moins de la façon dont l’aurait décrété un gynéco. J’avais besoin de vivre cette naissance comme un passage, un rite initiatique. Un « avant » et un « après ». J’avais besoin de me sentir liée à toutes ces femmes qui avant moi ont vécu le passage de la vie, dans leur chair. J’avais besoin de me confronter à moi-même, à mes limites, à mon endurance.

Alors oui j’ai eu mal, non je n’ai pas souffert (souffrance : quand la douleur devient intolérable et envahit le psychisme – c’est ma propre définition après plusieurs lectures), mais quel bonheur ! quelle merveille ! J’ai tellement aimé vivre ce moment, sentir cette puissance féminine, cette puissance brute de la vie, que lorsque de ma 2nde grossesse, il était évident pour mon homme et moi que nous accueillerons ce bébé chez nous aussi.

Samedi 28 janvier 2012, mon 2nd fils, tu es né chez nous, chez toi. Avec une telle rapidité et une telle force que j’ai mis plusieurs semaines à vraiment intégrer que « ca y est tu es né » tellement ça a été vite (pour la petite histoire, 2h30 après la rupture spontanée de la poche des eaux, il était là !) et « presque facile » (oui quand même j’ai eu mal ).

Tout ça pour vous dire quoi ? Que je suis heureuse d’avoir pu vivre les naissances de mes fils comme je le souhaitais. Que je souhaite à toutes les femmes d’avoir le choix, de faire des choix, quels que soit ces choix (je soulèverai bien le débat du « non choix » de la péridurale mais ce n’est pas le débat du jour ).

Alors pourquoi cet article ? parce que dès le 1er octobre, les sages femmes libérales sont sommées par leur conseil de l’ordre de déclarer si elles accompagnent des AAD (Accouchement Assisté à Domicile) et de joindre la preuve de leur assurance…. Assurance que très peu d’entre elles ont pour des raisons purement financières. Et les sanctions encourues à partir de ce 1er octobre pour les sages femmes accompagnant des AAD sans assurance : certes amendes et emprisonnement mais surtout radiation ! ce qui veut dire pour elles ne plus pouvoir exercer …

Donc en clair, les AAD ne sont plus possibles. Donc des milliers de femmes, de couples ne peuvent plus faire le choix de la sécurité. S’ils veulent rester chez eux, ils devront se passer de sage femme (on parle d’ANA – Accouchement Non Assisté).

La question aujourd’hui n’est pas d’être POUR ou CONTRE les AAD. Ni de sentir concerné (j’aimerai bien en vivre un) ou pas (ils sont fous de faire ce choix). Juste de se battre pour garder le CHOIX. Le droit de choisir où accoucher et auprès de qui. Le droit pour les femmes de disposer librement de leur corps. Comme l’accès à la contraception ou le droit à l’IVG. Car oui il s’agit d’un combat de la même importance, et qui nous concerne TOUS.

Pour signer la pétition, c’est ICI.
Pour suivre les infos, c’est .
Pour mieux comprendre la situation, vous pouvez aller ICI.

Un petit rappel important : un AAD (Accouchement Assisté à Domicile) de nos jours n’est en rien comparable à un accouchement à la maison du siècle dernier (hygiène, suivi, écho, présence d’une sage femme…)

intime naissance, choisir d'accoucher à la maisonsource: couverture du livre « Intimes naissances: choisir d’accoucher à la maison »

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★ Elle a son propre rythme: il est lent {Motricité libre #2} ★

Depuis que Misha est née, nous l’accompagnons au quotidien en « motricité libre », c’est-à-dire que nous la laissons faire les choses seules à son rythme. J’en avais déjà parlé dans un article, c’est quelque chose qui me tient vraiment à coeur puisque j’en ai même fait le sujet de mon mémoire d’Educatrice de Jeunes Enfants.
Nous n’avons donc jamais assis Misha tant qu’elle n’a pas su s’asseoir d’elle-même, nous ne l’avons jamais mise debout tant qu’elle n’a pas su s’y mettre et nous ne la faisons pas marcher. Nous préférons lui laisser découvrir par elle-même comment arriver à être dans ses positions, comment en sortir et tout ce qui ce joue avec son corps pour y arriver. Elle essaye donc, tatonne, n’y arrive pas puis y finit toujours par trouver la façon de faire ce qu’elle souhaite, plus ou moins rapidement cela dit. Une fois qu’elle y arrive, elle fait et refait sans cesse jusqu’à ce que son corps est assimilé les mouvements.

Ainsi, Misha a découvert, vers 11 mois et demi comment se mettre assise. Avant ses 11 mois, nous la posions exclusivement allongée sur le sol, jamais calée dans un coussin. Elle avait ainsi appris à ramper et était autonome pour aller chercher ses jeux, se mettre dans la position dans laquelle elle était le plus à l’aise. Puis au même moment quasiment elle s’est rendue compte qu’elle pouvait aussi se déplacer à 4 pattes et donc plus facilement et plus rapidement qu’en rampant.
Et ce n’est que vers 12 mois passé qu’elle a commencé à se redresser debout. Les débuts étaient hésitants, ses jambes n’avaient pas l’air d’avoir la force nécessaire pour tenir son corps. Et lors de nos deux semaines de vacances, elle a fait un énorme bon en avant d’un point de vu psychomoteur! Elle s’est mise à sa balader sur la plage à 4 pattes, remontant même sur le tapis qui fait mal aux pieds de tout le monde (sauf à moi, j’aime bien marcher dessus), se mettant debout avec appui, arrivant à escalader le canapé et le tout petit tabouret. Une vingtaine de jours qui lui ont été drôlement bénéfique!

motricité libre

Bref, nous laissons vraiment Misha avancer à son rythme et maintenant qu’elle se met debout, nous ne la faisons pas marcher en lui donnant les mains. Elle marchera quand son corps sera prêt et assez musclé pour maintenir la position verticale, quand elle aura réussi à trouver seule ses appuis et surtout quand elle se sentira prête!

Misha va donc à son rythme et son rythme est… « lent »! Mais c’est SON rythme, celui qui lui convient et qui correspond à SON corps. Et nous tentons de le respecter au mieux. J’utilise volontairement le mot « lent » pour rassurer les parents qui trouvent leurs enfants « en retard », il se joue tellement de choses que l’on ne voit pas!

Je me souviens, lorsque je parlais de motricité libre à ma soeur il y a 6-7 ans, elle me répondait « mais les enfants, ils ne sont pas en retard en motricité libre? ». Personnellement, je ne pense pas qu’un enfant soit « en retard ». En retard sur quoi d’ailleurs? Elle est où la norme, la loi qui veut et qui dit qu’un enfant doit savoir s’asseoir à 6 mois et marcher à 12 mois? Et qu’est ce qui est le plus important: un enfant qui marche « vite et tôt » ou un enfant qui est à l’aise dans son corps? et qu’est ce que ça change qu’un enfant marche à 12 ou à 18 mois (question posée pour l’enfant, pas pour le parent qui se retrouve à toujours porter son enfant à 18 mois!)?

Depuis 2 mois, Misha a soufflé sa première bougie. Et du jour au lendemain, je ne l’ai pas vu venir mais lorsqu’on me demandait son âge j’avais aussitôt en retour  » Et elle marche? »! Parce que lorsque ton enfant a un an, il doit marcher! Tout le monde me demande toujours si elle marche quand je dis qu’elle a un an… Enfin, ça c’était y’a deux mois parce que maintenant, j’ai le droit à des « elle ne marche PAS ENCORE? »! Non pas encore! En général, je ressors le même truc (nul) de dire qu’à 18 ans, elle marchera comme tout le monde!

Voilà, Misha a 14 mois, et elle ne marche pas, c’est dit! Elle se met debout avec appui mais n’a même pas encore compris qu’elle pouvait se déplacer en se tenant aux objets! Elle a bien tout son temps ma bichette! Parce qu’en attendant, elle est autonome dans ses déplacements et dans ses jeux et elle est à l’aise dans son corps et dans ce qu’elle fait et entreprend et je trouve que c’est le principal!

Le titre de mon article est bien sûre une « provocation » pour répondre à touts ceux qui parlent de « retard », « d’enfants fainéants »…  Cet article aurait aussi pu s’appeler  » elle ne marche pas ENCORE??!! ». Et cet article a été écrit il y a deux semaines et la semaine dernière j’ai trouvé très marrant de lire celui de Mam’ Zelle A.

♥♥

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