★ Essayer de rassembler ses souvenirs depuis toutes petites ★
★ Chercher dans le coin de sa mémoire les petits détails que l’on oublie si vite★
★Se rendre compte de tous les merveilleux souvenirs que l’on a ★
★Aimer d’autant plus ce lieu si magique à nos yeux ★
★Le récit de mes vacances à la mer à Argelès ★
Texte écrit en 2009 et déjà publié sur mon premier blog
Je ne sais pas par où commencer, c’est déjà un début et je sens que ça va être un article très fouilli reprennant des souvenirs au fur et à mesure!
Argelès représente quasiment 25 ans de souvenirs (si ça se trouve, j’en ai même in-utéro?!). J’y ai passé tous mes étés (j’ai presque l’impression d’y avoir passé toutes mes grandes vacances, ce qui représentait à l’époque deux mois et demi).
Mes grands-parents y ont acheté un appartement rapidement après être arrivés en France. Un appartement à 500 mètres de la plage. Pas très grand (T2) mais très bien agencé, on peut y dormir jusqu’à 6 personnes. La grande terrasse a été toute vitrée, ce qui rajoute une bonne pièce en été! Un regret pour ma part, c’est de ne pas avoir la vue sur la mer, avec toutes leurs constructions, on ne la voit qu’à partir du 4ème étage (et nous sommes au 3ème!). Pour avoir déjà été au 7ème étage, la vue est magnifique…
On allait donc souvent en vacances avec Papy et Mamy (j’ai bien moins de souvenirs avec les parents). C’était Papy et Mamy « Comme ça »! Quand on nous demandait quelle Mamy? Bah, « Mamy Comme ça »! Un évidence!
J’y suis même allée une fois toute seule avec Papy, c’était super! Déjà, parce qu’il m’avait laisser aller devant dans son audi (j’étais en CE1, j’avais 8ans). Petit arrêt sur la voiture, cétait une Audi sentait le neuf tellement il l’entretenait. Quand je repense à nos long voyages avec Papy et Mamy, je repense donc à son Audi et à l’odeur qui me donnait déjà des nausées avant de monter dedans. Dedans, il y avait toujours des « stoptou » et on y écoutait des K7 « géniales » . Ma préférée était la rouge (c’est maintenant la préférée de Liam en voiture, au grand désespoir d’Elise), avec des chansons comme « Alleeeez, viens boire un p’tit coup à la maison… » (là, ça y est, je pense que vous avez l’air dans la tête pour la fin de la journée!). J’adorais aussi la compagnie créole et d’autres super cassettes dans ce style, la grande classe, je devais avoir un bon penchant pour la musique de « gens normaux »!
Pour en revenir à la voiture, j’ai eu le droit d’aller devant jusqu’au moment où l’on avait appelé ma mère, depuis une cabine téléphonique, sur une de nos pause, et plus spécialement que je lui dise très fière que j’étais devant (à l’époque, quenini, pas de siège auto!). Y’a des fois où il faut mieux se taire, je l’ai appris à mes dépends! Bon, il faut voir le côté positif des choses, à l’arrière, j’avais plein de place!
Ces vacances avaient été super! On mangeait trop bien, avec la fameuse salade composée de Papy (jambon, noix, gruyère et salade) et bien sure, ce n’était que l’entrée! J’avais pris beaucoup de kilos durant ces semaines, qui m’ont ensuite empêchés de rentrer, au grand damne de ma mère, dans un ensemble pour un mariage!
J’avais aussi trouvé le moyen d’attraper des poux (j’ai longtemps adoré me rouler dans le sable brûlant lorsque je sortais, toute mouillée de la mer). Du coup, c’est Tata qui me faisait mon traitement anti-poux, je nous revois, au milieu du salon, moi assise sur un tabouret et Tata qui m’appliquait le produit!. Pour que vous compreniez, Tonton et Tata (qui sont en fait la soeur et le beau-frère de ma Mamy), ont l’appartement sous le notre à Argelès.
Je devais aussi aller chez eux les matins où Papy partait de bonne heure sur le marché. Quand je me levais, je descendais prendre mon petit dej’ en pyjama chez eux!
Le soir, souvent, tous les soirs? Papy m’emmenait à la petite fête foraine (Luna Park) faire un tour de manège. En fait, il m’en payait un et après j’attrapais la queue du Mickey. Il avait sympathisé avec la dame qui le gérait et avait honte de moi (tout ça parce que j’étais trop forte!). J’avais différentes tactiques pour y arriver: soit je faisais mes petits bras, du coup, les personnes mettaient la queue plus basse et hoop, j’étirais mon bras et l’attrapais, soit je me mettais à côté d’un petit enfant, et hop, quand ils baissaient la queue plus bas, je l’attrapais J’étais sacrément stratégique!
Ah, Papy et les voitures, ça a toujours été quelque chose! L’Audi ne servait que pour faire la route (Argelès-Tours), après nous avions une voiture (bien moins belle) sur place. Quand on allait à la mer en voiture, il ne fallait surtout pas ramener de sable. Parfois, il nous rinçait les pieds sur la plage et nous portait jusqu’à la voiture, ou il ramenait un seau d’eau, nous asseyait sur notre siège, les bien dehors bien entendus, il nous les rinçait! Maniaque, non?!!
Pendant des vacances d’hiver, nous avions dû pousser la voiture (pas l’Audi) quasiment tous les matins quand on la prenait! Papy était au volant, Mamy, Elise et moi la poussions pour la faire démarer!
D’ailleurs, pendant ces vacances, Elise ne voulait jamais me prêter un écouteur de son walkman cassette (vieux mot que l’on n’utilise plus!). Elle n’était pas sympa et ne prêtait pas ses affaires. Du coup, Papy m’en avait offert un un peu plus tard, et j’étais fière d’avoir le mien (et moi, je prêtais un écouteur à Salomé!)…
Mis à part la fois où je suis allée toute seule avec Papy à Argelès, nous y allions au moins à deux (soeurs). Quand on était petite, sur la terrasse ( à l’époque, elle n’était pas encore vitrée), on jouait avec les petits vélos. En fait, c’était deux tricycles rouges. Pour les différencier, (sûrement un à Alice et un à Elise) Fred avait fait un petit dessin sur chaque (je ne m’en souviens que d’un, un sapin). On a énormément joué avec ces petits vélos!
En grandissant, nos jeux ont changé! Avec Sam, on descendait en bas de l’immeuble pour faire du badminton, super pratique quand la tramontane souffle quasiment un jour sur deux! On a aussi fait beaucoup de rollers!
Une fois, pendant des petites vacances scolaires, nous étions allés à Collioure, avec Papy, Mamy et Sam. Sur la placge, je montrais à Sam un « tour de magie ». De l’eau dans un seau et je le faisais tourner vite, grâce à la force d’attraction, l’eau ne tombait pas! Elle a voulu essayer et n’a pas réussi, elle a surtout arrosé une petite fille qui nous regardait! On s’était fait incendier (pour ne pas dire injurier) par sa mère! Bon, c’est vrai qu’il ne faisait pas chaud à cette époque, mais fallait pas nous coller! (en tant qu’apprentie magicienne!).
J’ai aussi beaucoup de souvenirs de cabanes. Après manger, Papy faisait une petite sieste et Mamy aussi (officiellement, elle regardait les infos). Pendant ce temps calme, on faisait énormément de cabanes (avec des draps tirés sur les volets ou sur le fil à linge)… Un été, nous avons fait beaucoup de peinture (une petite boite à peinture avec des ronds de peinture). On avait fait toute une expo de portraits.
Dans l’appart, nous dormions dans un lit superposé qui était dans le couloir (amenant dans à la salle de bain et aux toilettes), j’aime bien l’image de « notre chambre ». Une fois, on était assise dans le lit du haut et on prenait une « photo de nos peluches », au moment où on a dit clic, le lit s’est cassé et on est tombée sur le lit du dessous. On a eu sacrément peur!! Papy a ensuite réparé le lit. Faut dire que c’était un lit qu’il avait « retaillé » pour que l’on puisse refermer la porte de la salle de bain.
Un des plus grands souvenirs ou un des plus impressionnant, c’est la fois où l’on a failli se noyer avec Sam. C’était lors de notre première baignade de l’année (début juillet). L’année précédente, sur cette même plage, on avait « pied loin » ( après un passage d’un mètre sans toucher le sol). Cette année là, on arrive, il y a des jeunes (la vingtaine) qui jouent au volley au loin. Du coup, on dit à Mamy « on y va ». Il y a un peu de vagues, de courant, on avance, mais on n’a toujours pas pieds. Salomé fatigue, du coup elle se met derrière moi et s’accroche à mes épaules. Je nage encore mais fatigue aussi de plus en plus. Je bois beaucoup d’eau d’ailleurs avec les vagues. Quand je prends conscience que je n’arriverais jamais à nager jusqu’aux jeunes, entre deux vagues, je demande à Sam de les appeler, leur faire signe avant que l’on se noit. Elle se mare et ne comprend pas (et ne les appelle pas au passage). Elle tente même de me faire faire demi-tour, mais on est trop loin de la plage et plus près des jeunes. Elle insiste pas mal de fois, du coup je nage plus fort pour contrer le fait qu’elle me fait tourner mes épaules. Après mes souvenirs sont plus vagues (c’est le cas de le dire), je crois que je perdais moitié connaissance par moment. Je me souviens de tenter d’appeler les jeunes entre deux tasses d’eau de mer. Ils ont du me voir couler et ils nous ont récupérées et ramenées sur la plage. Sur le chemin de retour, je n’ai pas pu m’empêcher de les aider à nager ( même si je n’avais plus de force), ça me gênait qu’ils fassent tout tout seul, je battais donc des pieds (si ça se trouve, je les gênais plus qu’autre chose!). Arrivées sur le sable, la grand-mère nous attendait paniquée, elle a remercié les jeunes, des hollandais je pense. J’ai dû être allongée sur la serviette, j’étais épuisée et perdais à moitié connaissance. J’étais dans les vappes, j’entendais au loin Mamy s’affoler (je voyais trouble). La dame dernière nous, très fine, lui racontait une histoire dans le même genre qui finissait à l’hôpital!!
Salomé allait très bien, je ne suis pas sûre qu’elle ait tout compris et tant mieux pour elle! Elle mangeait des chouchous, m’en proposait toutes les trente secondes et a fini par un « je peux manger tout le paquet alors!?? ». Quand Papy est venu nous chercher, on s’est fait incendier et Mamy aussi!! Arrivé à l’appart, il a continué en traitant Mamy d’inconsiente, il est resté longtemps en rogne!
Cet épisode ne nous a pas empêchées d’aller nous rebaigner quelques jours après! J’avais 13 ans et avait eu quand même très peur et Sam avait 9 ans. Depuis, je nage toujours.. et toujours aussi loin…!
Chaque été, nous retournions nous balader aux mêmes endroits:
Certains que l’on aimait et certains que les grand-parents aimaient bien! Il y avait Castelnou, petit village sur les montagnes. Village d’artistes, peintres le plus souvent, en hauteur avec de petites ruelles piétonnes. Je n’aimais pas trop y aller!! C’était ennuyeux, les petits magasins n’étaient pas trépidents (quand j’y repense, j’ai l’odeur d’immortelle qui me revient: ça sentait le vieux!). On faisait chaque année des photos sur les murets (on en a un paquet des photos comme ça).
Cette année, nous y sommes retournées, après environ 10 ans sans y être allés, ça a peu changé, le premier magasin sent toujours l’immortelle. J’avoue avoir apprécié y prendre des photos (dont certaines sur le muret) quand nous y sommes retournées en juin. On a même pris un chocolat, au goût bizarre, en fait, j’ai arrêté de le boire quand Freddy l’a goûté et m’a confirmé que le lait avait tourné! Beurk…
Je repense aussi aux Gorges de Lavall, j’aimais bien, c’était une rivière dans la montagne, j’y pêchais des petits poissons en tout genre. On se baignait dans les toboggans naturels lissés par le passage de l’eau entre les pierres. Une fois, sam avait pris un toboggan et avait atterri dans un trou d’eau. Elle avait son masque, tuba et brassard et s’était mise à hurler dans son tuba. On l’avait vite sortie de l’eau, en pensant qu’elle s’était fait mal! En fait, elle avait juste eu peur parce que dans l’eau « il faisait noir, je voyais rien ». On avait bien ri!
D’un autre côté, des années plus tard, nous y sommes retournés et lorsqu’on jouait sur les cailloux, je me suis retrouvée nez à nez avec un serpent vert qui sortait de l’eau pour se glisser plus loin sous les cailloux! Et bien après, je n’ai plus beaucoup bougé de la journée! Depuis, je ne m’y suis jamais rebaignée!
Il y a aussi le Cap Béart. On prenait une route de montage, large comme une voiture et demie. Papy regardait pas beaucoup la route et nous faisait des « oh regardez la-bas, c’est joli » (dans ma tête, c’était surtout « regarde devant toi!). Garé en haut de la montagne, on devait descendre à pied pour trouver une petite crique. La mer était belle!! J’adorais, Papy ramassait des oursins. Mais je n’aimais pas trop m’y baigner parce que c’était pleins d’anémones et d’oursins. Je barbotais qu’un peu. Surtout qu’une fois Elise s’est faite attaquée par une anémone. J’avais eu peur, elle perdait à moitié connaissance. On avait du vite remonter la montagne pour l’emmener chez le médecin je crois. Mis à part ça, le cadre était très beau! J’aimerai bien y retourner.
Collioure aussi est magnifique. Quand on y allait, c’était une organisation, on préparait un pic-nique, on partait tôt pour pouvoir se garer. On se mettait toujours près du mur, sur la plage, près du clocher. C’est une plage de galet (mamy la trouvait plus propre par rapport au sable d’Argelès). J’allais à la recherche des crabes le long du mur et après avoir joué avec eux je les donnais à Papy pour qu’il les mange. Des fois, il venait m’aider parce qu’ils étaient trop gros et me faisaient un peu peur!
J’aimais bien nager avec mon masque (c’est papy qui m’avait emmené le choisir dans un magasin spécialisé, il est rouge, c’est celui que j’utilise toujours!), à Collioure, il y a toujours eu beaucoup de poissons. Quand on met un bout de pain dans l’eau, en 10 secondes, on est entouré d’un banc de poissons.
Papy nageait jamais plus loin que l’eau au niveau de sa taille (lui et Mamy ne savait pas vraiment nager). Il pêchait au pied du clocher les poulpes. J’aimais bien le suivre, j’avais un peu peur, il mettait ses grosses mains sous les rochers pour chercher, sans voir ce qu’il y avait. Il « courrait » après les poulpes, de rochers en rochers. Parfois on se retrouvait dans le noir, les poulpes crachaient leur encre. Mais il les attrapait presque à chaque fois. J’étais fière après, quand on retournait sur la plage, le poulpe qui lui escaladait le bras. On le bloquait dans un seau. Tous les enfants venaient voir! J’étais vraiment fière de ces moments là!! Le soir, Mamy, lui cuisait ses poulpes, c’était rigolo de voir les tentacules s’enroulaient sur elles-même!
A Collioure, j’avais aussi toujours l’espoir de nager et de me retrouver face à face avec Dolphy. Dolphy était un dauphin qui soit disant, était venu à Collioure. Quand j’étais petite, on en parlait beaucoup. En fait, je crois que c’était un mythe 😉
Il y avait une autre plage, que j’aimais moins: Le Tech. On y allait surtout avec les parents. C’était à l’époque une plage nudiste (je crois qu’elle y est toujours un peu d’ailleurs). J’étais pas très à l’aise, mais au moins, il y avait bien moins de monde!!!
L’été, on allait aussi à Perpignan, au moins une fois, pour faire les magasins, souvent pour trouver un cadeau pour l’anniversaire de Sam et un pour ma fête. On allait à Espi, manger une glace (un grand chocolat liégeois pour moi) et des agua-limon pour les autres (à priori, ils faisaient les meilleurs, moi je n’ai jamais aimé). Je trouvais la ville de Perpignan sale, j’ai l’impression que ça a un peu changé depuis.
Chaque année, nous faisions aussi une escale au Perthus. J’aimais bien l’ambiance, il y avait plein de choses à pas cher. En fait, j’aimais beaucoup les dames (caissières) qui se parlaient en espagnol! J’étais aussi fière parce que je savais dire « caisse » en espagnol: casio. Plus tard, j’ai compris que le casio écrit sur les caisses était la marque (là, vous pouvez rire!!). Je me souviens qu’une fois Elise à ouvert son parapluie dans le hall extérieur d’un magasin. Elle s’était fait incendier en espagnol par le propriètaire (à priori, ça porte la poisse!).
Les petites robes espagnoles me donnaient envie aussi! Je rêvais d’en avoir une! De même que les tee shirt/robes à franges qui ont été à la mode une année! Ils en avaient plein en Espagne! Salomé en avait eu une (de je ne sais où d’ailleurs!), elle avait « trop de chance » (et moi j’avais des goûts bien pourris à l’époque!).
On mangeait aussi au resto qui avait au plafond des morceaux de viande qui pendaient (sûrement du jambon) et aux murs, des cerfs ou autres pauvres animaux empaillés qui trônaient fièrement. Papy et Elise mangeaient souvent des escargots à la sauce catalane (ça me dégoûtait). Moi, je me régalais avec des calamars à la romaine (un bout de caoutchouc pané!). Et après, on prenait une paëlla (qu’on arrivait jamais à finir) et en dessert, des crèmes catalanes (à cette période, je n’aimais pas et mangeait une mousse au chocolat!).
Les vacances étaient aussi l’occasion d’envoyer une carte postale à toutes mes copines et à la famille. J’en choisissais, écrivais, et décorais un paquet. Maintenant, j’essaye de trouver une alternative aux cartes (certains en ont sûrement reçu en double!), je fais des cartes à partir de montages de mes photos.
Je retourne toujours à Argelès, de préférence en juin ou septembre parce qu’il y a moins de monde. L’année dernière, j’ai même eu la chance de pouvoir monter sur le toit de l’immeuble. Avec Sam, on avait demandé les clefs du toit au concierge. C’était l’impressionnant, déjà pour y arriver, faut monter par une échelle, accrochée au mur par un cadenas, puis passer dans une trappe. Là, on se retrouve à côté de la machinerie des ascenseurs, ça fait du bruit, c’est impressionnant (perso, je ne trouve pas ça très rassurant)! Sur le toit, équivalent du dixième étage, la vue est magnifique, sur la mer, Collioure, le Canigou et d’autres montagnes… On a fait de belles photos, c’était vraiment impressionnant!
L’appartement d’Argelès, on y tient tous, on a tous de super souvenirs là-bas. Aussi bien les vacances avec nos grands-parents que les vacances que l’on peut prendre aujourd’hui, seuls, en couple, en famille… Espérons que l’on (Mamy) puisse le financer encore longtemps! J’ai même l’espoir d’un jour aller y vivre!
Et s’il n’y a pas de changements, je sais que je vais y passer trois mois. En effet, quand j’ai commencé à écrire ce texte, je n’avais pas encore la réponse, je suis acceptée en stage au mutli-accueil d’Argelès. De janvier à Mars, je serais sous le doux soleil du sud (et son vent si glacial). Avec mon vélo, je me rendrais sur mon lieu de stage (après quinze minutes de vélo, si je ne suis pas gelée ou trempée, j’aurais bien de la chance!).A moi les balades à la mer, un nouveau décors photos (Argelès en hiver, je n’ai jamais fait), la découverte des enfants en mutli-accueil avec l’accent du sud!
J’ai pu scanner de vieilles photos de l’appartement:
Mes soeurs et moi, avec nos tricycles rouges, sur un manège et habillées de la même façon (que c’est moche!)
Moi toute petite sur la plage, avec des oursins fraichement pêchés et coupés prêts à être mangés.
J’avais aussi fait un message sur une partie du mobilier et appareils ménagers de l’appartement, très vintages/kitsh!
♥♥♥
Je rajoute que depuis ce message écrit en 2009, j’ai donc eu l’occasion de faire mon stage à Argelès, une super expérience! Depuis, j’ai eu peu d’occasion d’y retourner. Je crois même que l’on a pu y aller qu’une seule fois, cet hiver en février. Des vacances qui nous (Juju et moi) ont fait beaucoup de bien, pour se retrouver tous les deux, avant l’arrivée de Bébé. Nous avons qu’une hâte pouvoir y amener Bébé, surement entre septembre et novembre, suivant notre organisation!!