» Maman pleure » -Au revoir-

Et voilà, nous y sommes… Il y a à peine plus d’un mois nous apprenions que Juju était pris à un nouveau travail dans le sud de la France. Nous avions donc moins de deux mois pour tout organiser: trouver un nouveau logement, rendre le notre, préparer nos affaires, déménager, nous installer… Et tout ça, enceinte de 7/8 mois.

Cela nous a demande beaucoup d’organisation, de préparation et de stresse. Mon entourage me trouve  » plutot bien et pas trop stressee ». J’essaye de gérer et je pense à Bébé qui ressent mes émotions, je me contrôle comme je peux, pour lui et Misha.

Nous avons aussi du faire une préparation à la naissance accélérée en 3 cours ainsi qu’un dernier cours d’hapto auquel je tenais aussi.

Et depuis une semaine, nous sommes dans la période que je redoutais depuis le début, les  » au revoir »
Je n’ai jamais trop aimé ça. Ce n’est pas évident de dire  » au revoir, on se reverra bientôt… ». On ne sait pas quand on se reverra, on sait que l’on se reverra peu et que l’on sera loin.

Et bien c’est dur pour moi. Des larmes coulent très souvent ces temps ci sur mes joues. La famille et les amis veulent nous voir  » pour se dire au revoir », alors on passe un dernier moment ensemble, on discute, on rit, on parle et vient le moment, celui qui m’a déjà donné les larmes aux yeux rien que d’y penser. On se quitte, se fait la bise, se prend dans les bras et je pleure déjà. On se promet de se donner des nouvelles, de venir se voir régulièrement…
C’est notre choix de partir « si loin » et pourtant ce choix n’est pas toujours facile. Je sais que l’on sera bien la bas, que la vie sera aussi agréable mais on sera aussi loin de ceux que l’on aime…

Je pleure… Oui on se donnera des nouvelles, oui on se reverra mais il y a toujours cette sensation des 800km qui nous séparent et nous éloignent. Ces 800 km donnent l’impression d’être loin, très loin bien que certaines personnes je ne les voyais pas plus souvent que je ne les verrais, je serais  » loin ».

Je n’ai jamais aimé les départs et les  » au revoir » et je sais que maintenant ils seront plus fréquents, il va falloir que je m’habitue. Mais je pleure toujours…
En ce moment, Misha m’observe et me dit souvent  » maman pleure », oui ma Chérie, je pleure parce que je suis émue et un peu triste de dire au revoir aux gens, mais je suis contente que l’on aille dans notre nouvelle maison.

Photo prise cet été à Argeles, ma Chiqui face à la mer.

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D’ici un mois tu seras là…

Il se passe tellement de choses en ce moment, que je n’arrive pas à réaliser que d’ici un mois tu seras là, parmi nous!
Les dernières sont passées tellement vite que le temps m’a filé entre les doigts, tellement occupée et préoccupée par plein de petites choses.
D’ici quelques jours, nous partons dans le sud pour notre « grand changement » de vie et tu participes à ce grand changement.

Je profite des derniers moments de grossesse pour être en osmose avec toi, te sentir bouger et te déplacer sous mes mains. J’aime quand tu réponds à mes sollicitations. Tu es toujours très actif dans mon ventre, te baladant d’un côté et de l’autre. Nous allons aussi avoir notre dernier cours d’hapto cette semaine. Un moment unique où l’on se pose autour de toi et où on verra un petit peu comment t’accueillir au mieux.

D’ici un mois, nous serons bien installés dans notre nouvelle maison, nous aurons préparé ta chambre et je n’aurais, à mon avis, malheureusement pas encore eu le temps de décorer. Ta grande soeur aura aussi sa nouvelle chambre et je pense que le fait de voir la tienne lui permettra aussi de te faire une plus grande place dans la famille. Elle se prépare tout doucement à ton arrivée en jouant avec ses poupées et en s’occupant de votre cousine Talia!

D’ici un mois, notre vie sera complètement chamboulée par ton arrivée. Nous allons devoir prendre nos repéres, apprendre à nous connaitre, trouver notre nouveau rythme, trouver chacun notre nouvelle place… Papy et Mamy seront présents à nos côtés pour nous aider un peu 🙂

D’ici un mois, je ne te porterais plus dans mon ventre mais je te porterais dans mes bras. Je ne t’alimenterais plus par le cordon ombilicale mais je te nourrirais par mes seins. Je ne te bercerais plus à travers mon ventre mais je te bercerais contre moi, dans mes bras. Tu n’entendras plus ton Papa, ta soeur au loin mais tu les entendras auprès de toi. Tu ne sentiras plus Tia -notre chat- t’écraser et te ronronner dessus mais elle te tournera surement un peu autour!

Photo de Vanessa N Photography

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D’ici un mois, tu seras parmi nous et nous t’accueillerons au mieux, avec beaucoup d’amour et de bienveillance…

♥♥♥

Suppori: le porte-bébé toujours à porter de mains

Depuis sa naissance, Misha a été énormément portée en porte-bébé physiologique. Le porte-bébé ne représente pas seulement un moyen de locomotion lors de nos sorties, pour nous c’est bien plus que cela. C’est le plaisir d’avoir Misha près de nous, qu’elle puisse voir les mêmes choses que nous (et pas des pots d’échappements à hauteur de poussette!) et pouvoir continuer de discuter avec elle. Bref, le portage fait parti de notre quotidien.

Bien que Misha marche maintenant depuis presque 10 mois, lorsque nous sortons, il lui arrive parfois de fatiguer et de demander à être portée… Et là, c’est moi qui fatigue vite si je n’ai pas pris de porte-bébé 😀 Cependant, jusqu’à présent, je ne pensais pas toujours à prendre un porte-bébé et parfois même je faisais le choix de ne pas m’encombrer avec un! Mais ça c’était avant…

Avant qu’un suppori vienne changer ma vie -enfin au moins mes sorties-!
J’imagine que le mot « suppori » ne parle pas à tout le monde (enfin, non pas vous mes copines porteuses!). Le suppori est un porte-bébé asymétrique qui respecte la physiologie de l’enfant mais aussi du porteur. Je pense que c’est un des plus petits porte-bébé et des plus légers. Comme c’est un porte-bébé asymétrique (il se porte donc sur une seule épaule), il est surtout utilisé pour de l’appoint. L’année dernière, je l’avais emprunté à l’association de portage avec laquelle j’avais pris des cours. Il ne m’avait pas quitté de l’été et m’avait bien manqué lorsque j’avais du le rendre (si vous voulez revenir un an en arrière, il y a des photos de Misha et moi en suppori ici)

Testé (et approuvé) par Tata Salomé! Misha s’y serait bien endormie!
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Il a quatre avantages principaux qui ne sont pas des moindres:
* Il est compact et léger (seulement 80gr… surement moins lourd que mon téléphone portable!)
* Sa matière (100% polyester tricoté) le rend aussi léger et aéré. Il est donc parfait pour l’été et lorsqu’il fait chaud!
* Il est vraiment simple d’utilisation, il n’y a aucun noeud ou réglage à faire! Tout le monde peut l’utiliser sans problème!
* Il peut être utilisé dans l’eau et sèche très vite.

Tout petit riquiqui, léger.. parfait pour être glissé dans un sac à main ou dans un poche!
suppori

Lors d’un petit coup de mou de Misha (j’ai du mal à la porter longtemps dans les bras, ça me fatigue trop!), je l’ai mise dans le suppori. Deux minutes après elle dormait! Et elle était tellement bien installée que je n’avais même pas besoin de la tenir, son dos était bien arrondi!
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Je crois qu’à partir de là tout est dit (mais vous pouvez trouver plus d’information sur le suppori ici). En tout cas, j’ai tout de suite été sous le charme. Mon suppori est désormais toujours dans mon sac à main, il prend tellement peu de place et est tout léger. Ainsi, je suis toujours opérationnelle pour porter Misha lorsqu’elle me le demande.
Pour l’été, je le trouve top. J’ai bien moins chaud avec que lorsque je porte Misha en sling. Je n’ai pas encore eu l’occasion de le tester en baignade mais j’ai eu de très bons échos sur son utilisation dans l’eau. Une chose est sûre, il doit sécher très vite!
Pour l’utiliser, il suffit de l’enfiler en bandoulière et d’installer ensuite l’enfant dedans. C’est vraiment simple. Il faut juste veiller à toujours avoir un bras derrière le dos de l’enfant, chose que l’on fait naturellement en fait. Le poids de l’enfant est réparti de manière uniforme et confortable sur l’épaule du porteur. Cela dit, cela reste un porte-bébé d’appoint pour soulager les bras (et le dos de l’adulte) mais je ne ferais pas une randonnée entière avec! On peut l’utiliser lorsque l’enfant sait s’asseoir seul (plus ou moins 6kg) jusqu’à 13kg.

Avec Tata Alice, après une sortie shopping
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Le seul petit point que je trouve dommage c’est qu’il n’est pas réglable. C’est à dire qu’il faut le choisir suivant la corpulence du porteur. Mon suppori est donc adapté pour Misha et moi mais ne convient pas à Juju. Bon, cela dit, Juju l’utilise aussi parfois, Misha y est juste « plus haute » que lorsqu’elle est avec moi et ma mère l’utilise aussi (et dans ce cas, Misha est un peu plus basse 😛 ).

Un suppori se cache sur cette photo…
Lors de ses derniers examens à l’hopital, il nous a permis de traverser l’hôpital plusieurs fois dans la journée sans fatiguer!
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Une fois de plus, ce porte-bébé a été utilisé par plusieurs membres de ma famille et il est approuvé 🙂 Ma mère me demande même de le lui laisser lorsqu’elle garde Misha. Elle le trouve tellement simple d’utilisation, léger et top pour dépanner lors de ses virées shopping!
Et Misha y parait aussi bien puisqu’elle s’y est déjà plusieurs fois endormie 🙂

Même enceinte, on peut porter!
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Bref, j’ai complètement adopté mon suppori et c’est pour moi un basique toujours glissé dans mon sac, il reste à porté de main!

Porte-bébé offert par Babilol, merci!

J’ai tout à découvrir {accouchement}

Je suis peut être enceinte pour la deuxième fois mais j’ai tout à découvrir. Pour ma première grossesse, dès le début, je m’étais imaginée accoucher par voie basse tout simplement. Mais très vite, lors de mon 5ème mois, les choses ont changé et il a été question de césarienne suite à des complications que j’avais. Et là, tout à basculé pour moi. Je me voyais déjà accoucher le plus naturellement possible, avec un projet de naissance un peu physio… et d’un coup on se met à me parler de césarienne. J’ai eu la chance d’avoir 4 mois pour m’y préparer et cette césarienne, je l’ai plutôt bien vécue, grâce à l’accompagnement de ma sage-femme et de notre haptothérapeute.

Et aujourd’hui, à quelques mois de donner naissance à un deuxième enfant j’ai cette peur. Cette peur surement un peu bête mi-fondée, mi-« sans sens »… J’ai l’impression que je devrais déjà savoir donner naissance à un enfant. C’est mon deuxième enfant donc je suis censée « savoir accoucher ».
Je sais que c’est un peu bête et en même temps ce sentiment revient souvent vers moi.

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Je vais donner naissance pour la deuxième fois et « je ne sais pas faire ». J’ai tout à apprendre, à découvrir.
Même s’il y a beaucoup de choses qui se feront spontanément le jour venu, je dois aussi m’y préparer. Je reviens vers ce qui m’attirait lors de ma première grossesse: un accouchement physiologique dans le respect au maximum de mon corps et de celui de Bébé. J’aimerais pouvoir l’accueillir tout en douceur, naturellement…

Pour cela, je peux compter sur ma sage-femme avec qui nous venons de commencer une préparation à l’accouchement. Elle connait mes envies, elle sait ce que je souhaite et essaye de nous y accompagner au mieux. Elle m’apporte des éléments de réponse à mes questions, elle nous apporte d’autres éléments auxquels je n’avais même pas pensé.
Elle nous guide et nous accompagne dans le sens que l’on souhaite. Je pensais faire un projet de naissance et elle nous a conseillé de ne pas arriver avec un « projet tout prêt, tout écrit ». Elle nous a conseillé de plutôt être à l’écoute des personnes qui vont nous accompagner pour pouvoir leur faire part de nos envies sans les imposer ou arriver en « nous on sait ce que l’on veut, on connait mieux que vous »! Plutôt que de dire « je veux accoucher sans péridurale », expliquer que « l’on a prévu plusieurs ressources pour gérer et accueillir « la douleur » et que l’on aimerait pouvoir les utiliser au maximum pour ne pas avoir recours à la péridurale. Et que l’on aimerait être accompagné dans ce sens là…’. Elle nous partage son expérience et son savoir faire qui me parlent beaucoup.
Elle guide aussi Juju dans le rôle et la place qu’il peut prendre lors de l’accouchement (non, pas juste spectateur).
Et puis nos cours d’hapto nous apportent aussi des éléments pour faire accueillir la douleur, pour accueillir cet enfant comme nous le souhaitons, au mieux.

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Nous avons donc tout à découvrir de l’accouchement par voie basse. Nous nous y préparons petit à petit. Et j’ai besoin de cette préparation pour pouvoir m’y sentir prête. J’aime avoir des éléments sur ce qui va se passer, comment l’appréhender pour mieux le vivre… ça doit venir de ma nature stressée 🙂
Et le jour où nous accueillerons Bébé, tout sera surement différent de ce que nous avons imaginé, je n’en doute pas!

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Cette dernière rentrée où il n’y en a pas…

Tout l’été, notre entourage et les personnes que l’on rencontrait nous ont demandé « Misha rentre à l’école en septembre? Peut être qu’ils ne prennent pas les pré-petites section dans votre quartier »… Misha, qui venait juste de fêter ses 2 ans mi-juillet. Avant que l’on me pose cette question, je ne me l’étais même pas posée mais surtout elle ne m’avait pas effleurée l’esprit.

Misha vient juste d’avoir deux ans. L’été dernier, quelques jours avant ses un an, elle avait fait sa « rentrée » en crèche. Elle découvrait petit à petit le monde de la collectivité. Elle se retrouvait à passer des « petites » journées de 7-8 heures entourées d’une dizaine d’autres enfants de son âge. Elle passait ses journées dans le bruit et le mouvement que peut faire une dizaine d’enfants âgés de 3 mois à 18 mois. Elle partageait chaque instant avec d’autres enfants, devaient patienter pour manger, s’endormir dans une chambre avec 4-5 autres petits copains, se réveiller à leur rythme et parfois aussi les réveiller 😛 … Elle pouvait participer à des temps d’éveil, des activités, des jeux proposés mais aussi et surtout menés par elle et ses amis. Bref, elle était en collectivité avec tout ce que cela engendre (de positif ou négatif d’ailleurs) accompagnée par des professionnelles qualifiées et assez nombreuses. C’était notre choix et nous en sommes ravis (je reprécise un coup que la crèche où elle est est top?! 🙂 ).

Pourquoi ne pas continuer la collectivité en la mettant à l’école? C’est vrai, on pourrait se poser la question…
Bon, déjà, il faudrait qu’elle ne porte plus de couches et pour le moment, même si elle demande souvent le pot, elle n’est pas du tout dans cette démarche et comme on la laisse faire à son rythme, on ne va pas lui « retirer ses couches pour lui apprendre à être propre ». Mais, si elle n’avait plus besoin de couches, nous ne l’aurions pas mis non plus à l’école.
Il faudrait aussi que l’école de notre quartier accepte les « pré-petite section », un terme un peu à rallonge pour désigner les enfants qui ne sont pas encore officiellement en âge d’aller à l’école. Nous ne nous sommes même pas renseignés pour savoir s’ils les prenaient ou non!

Mais pour moi, Misha a sa place en crèche plus qu’à l’école. C’est sûr que si elle allait à l’école, ça nous coûterait bien moins cher, il ne faut pas se leurrer. Mais est-ce que le quotidien de notre fille se résume à une histoire d’argent économisé? Je dirais non! En tout cas, dans ce cas là, c’est non pour moi.
A l’école, les classes sont plutôt surchargées (oui une trentaine d’enfants âgés de 2 ans et demi à 3 ans), encadrées par une instit’ et une ATSEM. Le taux d’encadrement n’est pas du tout le même qu’en crèche et la disponibilité qui va avec non plus du coup. Les attentes ne sont pas les mêmes non plus, en crèche il n’y a pas de choses « à acquérir », « en cours d’acquisition ou non acquis » 🙂 Le rythme n’est pas le même non plus…
Bref, pour toutes ces raisons là et bien d’autres encore, je trouve que Misha a bien plus sa place en crèche qu’à l’école. Elle aura bien le temps d’y rentrer et d’y passer encore des années et des années! Le rythme de la crèche étant déjà bien assez soutenu et ses journées bien remplies. Je n’ai pas envie de lui en faire subir plus.

Et maintenant, il y a aussi le fait que l’on déménage qui change encore toute la donne. Nous allons changer de ville (de région et de département!), Misha n’aura donc plus sa place en crèche. Nous passerons nos journées ensemble, avec Bébé. Mais j’aimerais bien lui trouver une halte-garderie pour qu’elle puisse aller, de manière ponctuelle, jouer avec d’autres enfants, changer un petit peu de la maison…

En attendant, elle va passer son dernier mois dans une super crèche qui aura su l’accompagner au mieux durant un peu plus d’un an. Cette année, il était prévu qu’il y aille trois jours par semaine pour passer du temps avec Bébé et moi mais aussi garder ses copains et ses journées en crèche qu’elle aime tant!
Et l’année prochaine, ça sera sa grande rentrée dans le monde scolaire… elle a encore bien tout son temps de profiter de jouer tranquillement, découvrir les choses à son rythme…

rentrée scolaire 2014 a la creche

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Du temps pour toi …

Tu es le deuxième…
Tu auras une grande soeur que tu entends déjà à travers mon ventre et qui vient parfois te toucher du bout des doigts.
Pour le moment, tu es dans mon ventre et tu grandis petit à petit.
Le fait d’avoir une grande soeur aura surement pour toi des avantages par moment et par d’autres cela te pèsera peut être…

Attendre un deuxième enfant c’est forcément différent. Il n’y a plus autant cet inconnu qu’est la grossesse lorsque l’on est nullipare. En général, on est moins pointilleux sur le nombre de semaines aménorrhées, de grossesse…

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J’aimerais pouvoir avoir plus de temps pour toi comme j’ai pu en avoir pour ta grande soeur.
J’aimerais prendre plus de temps pour toi, pour te bercer comme on a pu le faire pour ta soeur.
J’aimerais pouvoir me poser plus avec ton Papa, autour de toi, comme on a pu le faire pour ta soeur.
J’aimerais pouvoir te coudre des petites choses comme j’ai pu le faire pour ta soeur.
Je suis déçue de ne pas avoir encore préparée de petite couverture comme j’avais pu le faire pour ta soeur. J’avais pourtant prévue de t’en faire une en minkee à poils et minkee étoilé!
J’aurais voulu pouvoir te dire qu’une jolie chambre t’attendait, toute décorée et préparée pour toi.
J’aurais voulu pouvoir préparer ta jolie chambre comme j’ai pu le faire pour ta soeur.
J’aurais voulu pouvoir prendre du temps, juste tous les trois comme nous avons pu le faire pour ta soeur ses 3 premières semaines de vie.
J’aurais voulu pouvoir rester un peu dans notre bulle, juste tous les trois sans avoir à se soucier de ce qui se passe autour.
J’aimerais pouvoir prendre du temps juste pour toi et moi, juste pour nous deux…

Mais c’est différent…
Je te consacre peut être moins de temps que j’ai pu le faire pour ta soeur. Mais je reste attentive à tes mouvements que j’aime sentir. Je viens souvent à ton contact et tu me parais très réceptif. Tu vas arriver dans un contexte bien différent de ce que l’on avait pu imaginer il y a 7 mois. Tu auras ton espace à toi, ta chambre et en grandissant, tu pourras profiter d’un petit bout de jardin, d’un climat bien plus agréable…
Et puis il y a l’haptonomie. Ce temps qui me fait temps de bien, qui me ressource. J’aime ce rendez-vous, entre toi, ton Papa, moi et l’haptothérapeute qui nous accompagne. On prend du temps où tu es le centre de notre intérêt et de notre attention et j’aime ce rendez-vous.

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Etre le deuxième c’est peut être différent mais il y a des choses qui ne changent pas vraiment.
Nous t’attendons, toi, Bébé.
Nous avons envie de te connaitre et de te découvrir.
Nous voulons t’apporter tout l’amour et l’environnement bienveillant qu’il te faut pour que tu puisses grandir, te construire et évoluer à ton rythme.
Et et il y aussi Misha, ta grande soeur qui sera là, près de toi et qui t’accompagnera aussi, à sa façon.

Et tout ne peut pas être pareil et je pense qu’il ne faut pas chercher à tout faire pareil.
Ton Papa et moi avons aussi évolué, grandi et découvert notre rôle de parents.
Nous savons un peu plus vers ce à quoi nous voulons aller pour t’accompagner dans ta vie ainsi que dans celle de ta soeur.
Nous avons pris confiance petit à petit dans notre rôle de parents.
Tu seras peut être le « deuxième » (terme et étiquette que je n’aime pas. Tu ne seras pas un chiffre!) mais tu seras avant tout notre enfant, voulu et désiré.
Nous t’aimons déjà, tout simplement…

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Talia… ma petite nièce ♥

Un sacré changement pour eux. Et même pour nous!
Voir ma petite soeur devenir maman me fait un peu bizarre! Déjà que j’ai du mal à la voir grandir (quand je calcule son âge je trouve ça toujours surprenant! Mais je vieillis et elle aussi 😛 ).
Voilà quinze jours que leur petite Talia est née, une petite puce toute brune à la peau blanche (elle n’a pas fait de jaunisse!!). J’ai pu la rencontrer la première fois lorsqu’elle avait tout juste trois jours. Je n’avais plus l’habitude des si petits bébés (au moins, ça me prépare pour l’arrivée de Bébé 🙂 )!
Depuis, ils sont rentrés chez eux, prennent leur repère, apprennent à se connaitre et se découvrent dans leur nouveau rôle de parents…

Les premières photos que j’ai pu prendre de Talia, à la maternité
Talia (4) Talia (5) Talia (6) Talia (7) Talia (8) Talia (9) Talia (10) Talia (11) Talia (12)  Talia (14) Talia (2) Talia (3)Talia (13)

Et bientôt, ils auront de jolies photos réalisées par Vanessa N. Photography! Une photographe qui fait de magnifiques photos! Si vous êtes sur la région nantaise, n’hésitez pas à la contacter!

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Se préparer à l’arrivée de son petit frère…

Dès le début de ma grossesse, nous avons dit à Misha que j’avais un Bébé dans le ventre qui viendrait « bientôt » avec nous dans la famille. Nous avons fait le choix de lui annoncer dès le début puisque nous l’avons annoncé assez tôt à ma famille et je n’avais pas envie qu’on en parle entre nous sans avoir posé les mots aussi pour elle avant! Après, on ne lui en parlait pas plus que ça… 9 mois c’est long lorsque l’on a 18 mois!

Misha n’a jamais donné l’impression de s’y intéresser. Nous n’avons pas non plus remarqué de changements dans son comportement. Quelques mois plus tard, quand j’avais mon tee-shirt relevé le matin après avoir pris un temps avec Bébé, Misha me baissait souvent le tee-shirt. Geste anodin qui pour moi voulait dire beaucoup! Elle n’avait pas envie qu’on en parle ni que Bébé prenne de la place (enfin c’était mon interprétation).

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Puis nous avons fait la première écho et la deuxième écho. Nous avons fait le choix de ne pas lui montrer mais ça je tacherais de vous en reparler dans un article à part entière. Mon ventre a pris de l’ampleur petit à petit mais Bébé n’a pas pris plus de place dans le discours de Misha.

Nous avons aussi le droit aux questions de tout le monde « alors, elle le prend comment? » « Alors, elle en parle beaucoup? « Oh un garçon c’est super bien » (je me demande toujours ce que Misha en comprend! Etre une fille ce n’est pas bien?)….

On continue de lui en parler un peu, surtout quand l’occasion se présente. Début juillet, un jour où j’étais allongée et qu’elle était sur mon ventre, je lui ai proposé de faire ‘bateau sur l’eau » qu’elle aime tant, en posant ses mains sur mon ventre pour bercer Bébé. Elle a adoré, en même temps, elle adore chanter bateau sur l’eau. Parfois elle vient sur moi, pose ses mains sur mon ventre et le berce de droite à gauche en chantant.

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Et durant nos vacances, Misha a changé. Elle s’est mise à nous faire des bisous d’elle-même (ça c’est vraiment nouveau, Misha n’a jamais été vraiment caline et ne nous a jamais fait de bisous de sa propre envie). Et un soir, elle s’est penchée sur mon ventre et a fait un bisous à Bébé. C’était très touchant! Elle s’est aussi mise à en parler: « Bébé dodo », « Petit fére saute » (parfois je lui explique que Bébé bouge et saute dans mon ventre)…
Je trouve ça toujours touchant quand elle lui parle, caresse mon ventre, lui fait des bisous… J’ai l’impression qu’il y a eu un changement: Misha a accepté son petit frère, dans le sens où elle lui fait une place dans ses paroles et ses gestes.

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Et cette semaine, Misha était assise sur mon ventre et on parlait. Puis son frère, comme souvent, s’est mis à bouger. Et là, elle a regardé mon ventre, a souri et a dit « Bébé saute »! Pour la première fois, elle le sentait sans que je ne lui dise (ça faisait déjà quelques secondes qu’il bougeait). Elle a aimé, elle est tout de suite descendue de mon ventre et le regardait, posait ses mains dessus… Bébé réagissait et bougeait encore plus. Un moment très spécial et touchant.

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Misha est maintenant très attentive à mon ventre, au Bébé. Elle aime poser ses mains sur mon ventre, lui faire des bisous, parler du « petit frère »… Et moi je suis contente. Elle aura pris son temps et à son rythme, quand elle s’est sentie prête à lui a fait une place.

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L’ambiguïté des sentiments: ces larmes que je ne contrôle pas..

Depuis quelques temps, les séparations deviennent difficiles pour moi, même si elle ne dure qu’une semaine, quinze jours… Des larmes coulent le long de mes joues, rien que d’y penser, de l’anticiper ou de la vivre.
Lorsque Misha et moi avons raccompagné Juju pour prendre son train en juillet dernier, lorsqu’il rentrait sur Nantes, des larmes coulaient sur mes joues. Je n’arrivais pas à les contrôler. Pourtant je savais que nous nous retrouvions dans 15 jours. Quinze jours c’est long mais c’est aussi court. Le voir monter dans ce train, Misha contre moi en sling qui le regardait, tétouillant son doudou et l’appelant de temps en temps, je pleurais. J’ai tenté d’expliquer à Misha que Papa rentrait à la maison et qu’il nous retrouverait bientôt en vacances, que cela me rendait un peu triste mais que j’étais très contente de rester avec elle, Mamy et Noah et que nous allions bien en profiter. Mais les larmes coulaient.
Surement un mélange d’hormones dûes à ma grossesse, cumulée à un peu de fatigue, surement un peu d’appréhension dans cette séparation et dans notre futur encore un peu incertain.

Puis 12 jours plus tard, c’est ma mère et Noah, mon neveu qui rentrait sur Nantes.La veille au soir déjà j’avais des larmes qui coulaient, des larmes que je n’arrivais pas à contrôler. Nous venions de passer quasiment 15 jours ensemble (première fois depuis des années et surtout première fois depuis la naissance de Misha). Une longue période durant laquelle Misha était entourée de son cousin et de sa Mamy qu’elle aime tant (il ne manquait que son Papy qu’elle avait rendu présent parmi nous grasse à un petit jeu de plage pingouin trouvé sur la plage). J’ai pu la voir les appeler, les chercher, passer du temps avec eux… Des journées partagées ensemble qui, j’espère, lui laisseront de jolis souvenirs (ainsi qu’à nous).
Et puis, le matin, ils sont partis. J’ai préféré que Misha descende les accompagner à la voiture plutôt que de leur faire un simple coucou par la fenêtre souvent cumulé avec beaucoup de pleurs. Je ne voulais pas non plus qu’ils partent sans lui dire au revoir. Mais je n’étais pas non plus prête à affronter ses pleurs et cris pour les appeler, du coup, j’avais pris son vélo. Elle leur a fait un bisous, pendant que Noah et moi pleurions, leur a dit « au revoir » puis ils sont entrés dans la voiture et elle s’est mise à crier/pleurer « mamyyy ». Déjà, avant de partir, quand Noah avait mis son sac sur le dos elle avait dit « nooon oaaaah ». On lui avait bien expliqué qu’ils allaitent rentrer à Nantes, retrouver Papy mais c’était concret. Je l’ai rassuré, je lui ai dit qu’on allait bientôt les retrouver et qu’on leur téléphonerait. Qu’elle avait le droit d’être triste aussi… Mais je n’avais moi-même pas la force de la rassurer vraiment. Je lui ai donc proposé un tour de vélo. Elle avançait sur sa petite draisienne, tout en pleurant « mamy, noah »… Petit à petit, elle a pu se calmer et dans la journée je lui en ai reparlé plus calmement.
Mais j’ai moi aussi beaucoup pleuré. Cette séparation était pourtant « banale », on se revoit dans une quinzaine de jours. Mais je suis fatiguée, les hormones surement encore (oui, depuis la grossesse de Misha, je suis devenue hypersensible!). Et je pense à la suite, je sais ce qui nous attend. Cette séparation, ce n’est qu’une parmi tant d’autres qui vont arriver.

Certes, on l’a choisi, c’est ce que nous voulions et nous savions ce que cela allait engendrer. Mais je crois que ça aurait été plus facile si on avait plus partir plus tôt, avant que Misha ne naisse. Elle aurait peut être une relation différente et moins forte avec ses grands-parents. On se serait habituée dès le début à se voir que de temps en temps. Mais là, Misha aime ses grands-parents, nous en parle tout le temps, nous parle de ses cousins et cousines… Cette relation va changer, évoluer. Elle sera différente et j’ai l’impression qu’elle sera moins forte. J’ai aussi l’impression que Bébé n’aura pas cette possibilité de créer une relation si forte avec eux.
Mais je suis tellement contente de notre futur qui nous attend, c’est ce dont on rêvait depuis longtemps, un peu comme un projet de vie qui se réalise. Je suis heureuse de partir vivre dans le sud avec mon Chéri, avec Misha et Bébé…

Mais je crois aussi que le stress que ce changement engendre me fait un peu peur. Nous avons peu de temps pour trouver un logement, organiser notre déménagement (auquel je ne pourrais pas participer avec ma grossesse), déménager, s’installer, me préserver aussi pour cette fin de grossesse, préparer mon accouchement et l’organisation que cela va engendrer, espérer que Juju puisse être présent à mes côtés dans ce moment si important pour moi, pour Bébé et pour lui, préparer Misha à tous ces changements, et se préparer à dire « au revoir » à la famille et aux amis. Nous ne partons pas si loin mais nous ne serons plus si près. Et j’ai tellement hâte que ces étapes soient passées, tellement hâte d’être au calme dans notre nouvelle vie…

 Je m’étonne (pas en fait) que Misha ait autant de mal à vivre les séparations, qu’elle pleure aussi à chaque fois que Papy et Mamy partent de chez nous, à chaque fois que l’on s’en va de chez eux… J’essaye de lui expliquer, de la rassurer mais je crois que je ne suis pas à la meilleure place pour le faire…
En attendant ce grand changement, je pleure lors des séparations, des larmes coulent sur mes joues sans que je n’arrive pas les contrôler… Et pourtant, je suis heureuse.

déménager dans le sud avec valise moulin roty valentine et balthazar (7)

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Quand tu recherches un logement…

D’ici moins de 2 mois, Juju va commencer un nouveau travail (oui, je sais, je ne fais que d’en parler!) dans une nouvelle ville. Non, pas dans la ville juste à côté de la notre! A presque 800 kilomètres de chez nous, autant dire nous partons à l’autre bout de la France. Nous allons donc devoir déménager!

Voilà comment nous nous sommes retrouvés à chercher un logement dans une région que l’on ne connait pas vraiment! Certes, j’ai passé tous mes étés à Argelès quand j’étais petite mais je ne me suis jamais intéressée aux différents quartiers de Perpignan, aux villes aux alentours… Et là, nous avons quelques jours (une semaine pas plus dans l’idéal puisque nous repartons ensuite et avec ma grossesse je ne pourrais pas revenir sur place avant l’emménagement) pour trouver notre logement!
On s’est donc retrouvé face à une carte avec un point de départ: la ville du travail de Juju. Une ville avec un joli nom tout court et dynamique! Et nous? Où va-t-on habiter?
Juju va avoir un travail bien plus « prenant » au niveaux des horaires (et responsabilités). Pour ma part, je ne vais pas rechercher du travail tout de suite puisque je suis sur le point d’accoucher et je vais faire une petite pause avec Bébé et Misha, histoire de pouvoir profiter, allaiter tranquillement et prendre nos repères dans notre nouvelle vie. Nous voulions donc un logement près de son travail pour que Juju ne perde pas des heures (ou même 30 minutes) pour faire les trajets entre son travail et chez nous.

Nous avions donc une ville de départ: le travail de Juju et un périmètre restreint. Bien entendu, nous avions aussi des exigences quant au logement que nous voulions avec un budget limité tant qu’à faire 😛 ! Nous voulions 3 chambres, histoire que chacun ait sa chambre. Surtout qu’en partant si loin de nos familles, nous allons être amenés à les loger sur plusieurs lorsqu’ils viendront nous voir, il nous faut donc un minimum d’espace! Nous voulions un espace extérieur sécurisé. Nous partons dans le sud, là où il fait bien plus beau qu’à Nantes, autant en profiter, surtout avec deux enfants. Et notre dernier critère était d’avoir de quoi garer facilement deux voitures (hors de questions de devoir payer un parcmètre ou de faire 30 minutes de marches pour laisser nos voitures!).

Le problème, quand tu ne connais pas la ville où tu vas emménager, c’est que tu ne connais pas la réputation (oui je sais, il ne faut pas se fier aux représentations véhiculées par tout le monde!), la population et tout et tout! Donc tu risques de te retrouver dans une grosse zone moyennement fréquentable (et encore je n’ose pas vous parler de la cité que l’on a traversé oO )! Et puis on pense à l’avenir, lointain et si proche à la fois. En septembre 2015, Misha rentrera à l’école et là aussi ça joue dans le critère de choix. J’aimerais bien qu’elle soit dans une école où elle sera bien accompagnée au quotidien!

chercher une location dans le sud

Et là, je remercie les nouvelles technologies, les réseaux sociaux and co! J’avais déjà des amies et un réseau dans la région ce qui m’a permis d’avoir de « vrais » avis et conseils vers où chercher et surtout ce qu’il fallait éviter! Nous avons donc défini un périmètre, éliminé certaines villes et nous sommes partis à la recherche via leboncoin principalement.
Peut d’annonces pour des maisons avec jardin! Dans le sud, il y a soit des « maisons de village » = maison pas large sur plusieurs étages, sans jardin le plus souvent, rarement de quoi se garer et beaucoup de vis à vis ou des « villas » = des maisons plus classiques, genre lotissement. Mais dans notre budget, dans nos lieux pas vraiment grand chose. Sauf un, j’ai un coup de coeur dessus! Rien d’extraordinaire, une petite « villa »  mais elle a bien 3 chambres, un jardin à l’arrière et même un à l’avant, un garage et de quoi se garer en plus devant le garage… Bref, une petite maison comme nous avions pu nous l’imaginer. Juju a pris rendez-vous pour le premier jour où il arrivera.
Nous n’avons qu’une petite semaine pour trouver notre logement puisque ensuite nous rentrons sur Nantes et avec ma grossesse je ne pourrais pas revenir.

Je pense beaucoup à cette villa, elle réunit tellement tous les critères que l’on voulait et il n’y a vraiment rien d’autres en plus! J’ai hâte de la visiter! Le lundi arrive, Juju nous a rejoint, à nous la visite. La façade a la « couleur du sud »: orange! L’intérieur est simple et nous plait! Bon, il y a des bons coups de peinture à refaire un peu partout (je ne suis pas fan du jaune dans le salon et encore moins de celui de la cuisine, les chambres auraient besoin d’un coup de peps en blanc…) mais je m’y vois déjà! Je la veux!! La visite dure une bonne heure puisque nous discutons avec le proprio un bon bout de temps, il est très gentil. Il nous dit fonctionner au feeling (bon, ça à l’air d’aller là dessus), d’avoir d’autres dossiers dessus mais le feeling est le plus important… On parle des papiers à rassembler et on repart!
Non, il ne faut pas trop fantasmer dessus, on ne l’a pas encore mais on y serait vraiment bien! Il ne nous manque qu’un seul papier qu’on arrive à avoir assez rapidement au final. Le dossier est envoyé par mail, le contact téléphonique toujours présent (la femme du proprio nous dit que son mari lui a dit qu’il avait un très bon feeling avec nous! Je prends ça comme un côté très positif puisqu’ils fonctionnent comme ça!!). Nous avons visité les deux autres seuls bien qui pouvaient vaguement nous convenir: clairement dans un c’était hors de question que l’on y habite et dans l’autre il y a avait pas mal de petits aspects négatifs ( pas de garage, pas de jardin et… on ne captait pas avec nos téléphones, ni Juju ni moi!).
Mercredi on y retourne pour rencontrer la proprio et apporter notre dossier papier complet… Plus de doutes, ils sont ok pour nous prendre comme locataire, il leur faut juste l’aval de leur banque pour vérifier que notre dossier est bon avec la garantie loyer impayé (chose que nous avons découvert lors de notre recherche de logement). Le lendemain le verdict tombe: nous avons la location de la maison!!!!

Je suis soulagée et heureuse, il n’y a pas d’autres mots! La première visite aura été la bonne (mais je le savais avant de visiter!). Nous allons habiter dans une petite maison avec deux petits jardins! Bébé et Misha auront chacun leur chambre. Bref, tout ce que l’on voulait et en plus c’est à moins de 5 minutes en voiture du travail de Juju (on ne pouvait pas faire plus près… après ce ne sont que des routes 🙂 !
Je vais pouvoir rentrer sur Nantes sereine et me projeter plus facilement avec l’arrivée de Bébé dans cette maison.

Il nous reste encore plein de choses à faire: préparer le déménagement, décider comment on le fait (avec ou sans déménageur bien que ça soit tout vu d’un point de vue financier!), comment on loue un camion, combien, qui descend avec Juju…. Pour ma part, je vais devoir m’économiser au maximum pour être sûr de garder Bébé bien au chaud avant ma date prévue d’accouchement et de pouvoir faire une dernière fois les plus de 8 heures de routes qui nous séparent de notre ancien appart à notre « nouvelle vie »!

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