La motricité libre, ce n’est pas qu’une question de motricité!

En ce moment, ceux qui me suivent sur les réseaux sociaux (sur instagram et facebook) savent que je parle de motricité libre. Deux mots associés qui souvent ne parlent pas aux personnes, voire même font peur avec cette notion de libre et des représentations qu’elle peut apporter (danger, enfant roi…).

Et oui, la motricité libre et moi avons une grande relation (le truc qui veut rien dire)! C’est presque devenue une passion lorsque je l’ai découvert à la simple vue d’une petite fille. Je ne vais pas tout reprendre, mais j’en avais beaucoup parlé ici et ici.

En quelques mots, la motricité libre c’est quoi? Ca consiste simplement et naturellement à laisser faire l’enfant. C’est-à-dire qu’on ne positionne pas l’enfant dans une position dans laquelle il ne sait pas se mettre seul et de lui-même. On ne va donc pas mettre un enfant sur le ventre tant qu’il ne sait pas le faire, on ne va pas l’asseoir tant qu’il ne saura pas s’y mettre seul, ni le mettre debout ni le faire marcher en lui tenant les mains.

Je vous conseille vivement le livre de Michèle Forestier « De la naissance aux premiers pas », un livre très agréable à lire puisque ce sont des illustrations. C’est vraiment un ouvrage facile d’accès et complet sur la motricité libre. Je le conseille toujours aux parents lorsque je travaille en crèche.

Première fois que Manolo se mettait debout (photos prises sur le vif avec mon portable!). Sur son visage, on peut lire de la concentration (il avait les petits sons qui allaient avec!), et à la fin, je ne l’ai pas mais il avait un sourire énorme! Et si on analyse la phot, on voit derrière sa Mamy qui petit à petit, surprise aussi, approche ses mains… mais le laisse faire 😉
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Mais alors, qu’est ce que ça a de si important puisque de toute façon, on ne s’en rend pas compte plus tard puisque tous les enfants vont marcher, s’asseoir…
Et bien la motricité libre apporte beaucoup à l’enfant. Et elle a des bienfaits au delà du fait de savoir s’asseoir seul ou non!

Pour moi, les principaux bienfaits de la motricité libre se retrouvent:
sur le fait que l’enfant est fier de réussir à faire SEUL les choses. Quelle fierté pour lui d’arriver après des essais et mouvements d’arriver à s’asseoir seul!
Imaginez une énorme montagne que vous allez pouvoir gravir. Quels seraient vos sentiments si on vous y portait, vous seriez surement content d’être tout en haut et maintenant quels seraient vos sentiments si c’est vous qui y montez tout seul, en réfléchissant où marcher, comment se mettre, essayer différentes possibilités, tout en étant à votre rythme quand vous vous sentez prêt. Personnellement je serais fière de moi une fois arrivée tout en haut! Fière d’avoir su le faire, d’avoir découvert plein de possibilités que mon corps me permet, et je serais bien plus à l’aise pour y descendre seule. Je me sentirais autonome.
Et bien c’est pareil pour un enfant. L’enfant est fier de lui-même quand il a découvert comment s’asseoir seul.
Et je rajouterais que le parent est aussi souvent très fier de voir son enfant arriver à faire de nouvelles choses!!

Cela joue aussi sur la confiance en soi. Cela va de paire avec la fierté que l’on peut avoir d’avoir réussi seul. Cela nous renvoie une image positive de nous. Et je pense que l’on a rarement trop de confiance en soi!!

 Découvrir les différentes postures de son corps va apporter à l’enfant une meilleure connaissance de son corps. L’enfant découvre petit à petit ce qu’il peut faire. Il se muscle les jambes, le dos avant de se retrouver assis. Et puis il sera capable de savoir comment se mettre dans une position mais aussi comment en sortir. Les enfants qui sont accompagnés en motricité libre sont très à l’aise dans leur corps! Tout ce que l’enfant découvre et acquiert quand il est au sol lui est utile ensuite dans ses découvertes et apprentissages (et pas seulement motrices).

Et le faire de bien connaitre son corps permet de mieux connaitre ses limites. Il sait ce qu’il peut faire, comment le faire mais aussi ce qu’il ne sait pas encore faire. Cela lui permet de moins se mettre en danger! Quand il commence à se mettre debout, il sait « tomber », c’est à dire que lorsqu’il sent qu’il perd l’équilibre, il va savoir abaisser son centre de gravité (se remettre accroupi) ou tomber vers l’avant en mettant ses mains devant pour se retenir. Puis quand il commence à s’asseoir, il ne perd pas l’équilibre d’un coup puisqu’il sait se mettre dans cette position et la tient bien puisqu’il y était prêt. Quand il n’est pas prêt, l’enfant se met rarement dans des situations impossibles ou dangereuses!

De la motricité libre découle aussi de l’autonomie. L’enfant est autonome dans son jeu et dans ses déplacements. Il n’a pas besoin de l’adulte pour l’asseoir ou pour le faire marcher. Et si l’enfant ne sait pas encore s’asseoir et n’a pas été assis ce n’est pas un problème pour lui puisqu’il ne connait pas cette positon et a donc d’autres choses à faire puis petit à petit il saura s’asseoir, seul! Il en est de même pour marcher. Comme il va apprendre petit à petit à se déplacer (en se retournant, en rampant, en marchant à 4 pattes…), lorsqu’il s’assoit, s’il fait tomber un jeu de ses mains à côté de lui, il sait aller le rechercher tout seul. Il n’a pas besoin d’attendre qu’une personne lui redonne le jeu ou aille lui en chercher un nouveau.
L’enfant est vraiment libre de ses mouvements et ne dépend pas de l’adulte pour le mettre assis ou le sortir de cette position. Et cela va se ressentir sur plein de choses: sa prise d’initiative, sa capacité à s’occuper seul et à aller chercher ce qu’il souhaite seul!

La motricité libre n’est donc pas qu’une question moteur. Accompagner au quotidien un enfant en motricité libre, c’est lui laisser la chance de découvrir les choses à son rythme et lui montrer que l’on a confiance en lui et en ses compétences. Je trouve que ça apporte tellement à l’enfant sur toute sa future vie.

Et je voulais préciser aussi que la motricité libre n’est pas une question d’âge. On ne cherche pas à avoir un enfant « qui a marché tôt » ou dire que « ça fait marcher tard »… La motricité libre est une façon d’accompagner l’enfant, qui fera les choses à son rythme quand il sera prêt avec tous les bienfaits que ça lui apportera toute sa vie.

Je n’ai pas penser à tout ce que cela apporte, si vous pensez à d’autres choses, n’hésitez pas à le partager en commentaire.
Vous pouvez tous mes articles sur la motricité libre ici.

Une réflexion au sujet de « La motricité libre, ce n’est pas qu’une question de motricité! »

  1. Bonjour Rosa, pour mes filles (6 ans1/2 et 3 ans), je ne connaissais pas du tout ce concept, que j’ai découvert grâce à ton blog. Si c’était à refaire, je pratiquerais car cela a beaucoup de sens pour moi ! Croyant « aider » mon aînée, nous avons beaucoup fait de choses à sa place, l’avons à mon sens « trop stimulée » (enfin, pas tant que ça, vu qu’elle n’a marché « que » à 17 mois 🙂 Pour ma cadette, j’ai un peu plus « laissé faire » mais on était quand même loin de la motricité libre, et l’entourage (GP, nounou) n’était pas du tout dans cette démarche non plus. Merci de nous faire découvrir cela ! Bonne et heureuse année à vous 4

  2. Maman d’un Petit Julyan de presque 13 mois et Belle Maman d’une Pepette de 6 ans, j’ai découvert la motricité libre plus en détails via ton blog après en avoir un peu entendu parler avec ma Soeur qui est Auxiliaire (de puer) depuis Juin 2014, j’ai pu la pratiquer avec mon fils, malgré ma Belle Mère qui insistait pour le placer assis alors qu’il ne s’y mettais pas seul (il se retournais tout juste), ma Mère qui a eu du mal à ne pas trop le mobiliser à sa place (elle ai auxiliaire aussi depuis plus de 20 ans) et mon Homme qui a voulu un peu le faire marcher avant qu’il n’y arrive vraiment seul !
    On est maintenant tous fiers de le voir marcher en étant si à l’aise dans son corps ! Il marche depuis environ 1 mois pour les premiers pas et est complètement à l’aise depuis 2 semaines !
    Il a commencer en se retournant dos/ventre et vice versa vers 6 mois avant de découvrir comment ramper vers 8 mois pour finalement trouver la position quatre pattes vers 10 mois tous ca sous notre regard plein de fierté ! Il a su s’asseoir seul en découvrant comment se relever à quatre pattes 😉
    Ton blog est un plaisir à lire d’autant plus que je partage le portage, l’allaitement et l’éducation bienveillante 🙂

  3. Moi j’étais à fond pour le principe mais ma fille elle était moins convaincue et très tôt nous a demandé nos mains pour s’assoir puis pour se lever. Ainsi elle s’est mise à marcher sans qu’on l’y incite, elle avait demandé à son père à se mettre debout en lui et après elle a utilisé le genou de son père comme un meuble pour faire trois pas et venir me voir. Elle y a vite pris du plaisir et a réclamé encore notre aide pour courir dans notre appart.
    Au fur et à mesure en parallèle elle a appris à se lever seule, à longer les meubles, a lâcher les mains pour jouer debout, à ramper comme une gorille pour rejoindre un point d’appui où s’accrocher pour se mettre debout ou faire la jonction entre deux debouts.
    Certains diront que j’ai cédé facilement ou pris mes désirs pour les siens (pourtant la position de la tortue immobile sur le dos moi j’aimais bien ! C’était reposant !), franchement j’en sais rien. J’ai voulu privilégié les prémices de communication et répondre à sa demande plutôt que suivre à la lettre le principe.
    J’ai pas tellement de conclusion, je voulais juste témoigner de comment ça c’était passé chez moi 🙂

  4. j’aurais tellement voulu appliquer cette méthode avec ma 2e poulette, 10 mois aujourd’hui… Malheureusement, on a cédé à l’appel de la position assise… Elle était trop frustrée d’être toujours couchée sur le dos et voulait participer à sa manière ! Aujourd’hui j’essaie de rattraper les choses. Bien sûr, on la met encore régulièrement en position assise, mais elle sait depuis peu se remettre en position « ramping » seule. A 10 mois, elle commence à ramper en arrière (oui, c’est pas une pressée :-)). Et j’adore l’observer dans ses essais de différentes positions – relever les genoux, appuyer sur les bras, s’accrocher à mes jambes…

  5. Je découvre votre blog aujourd’hui (grâce à ma copine Ragnagna) et il me fait du bien !! J’applique la motricité libre depuis le début avec mon fils et en voit comme vous tous les avantages ! Mais il a aujourd’hui 14 mois et ne marche pas. Ils se tient debout, longe les murs, passe d’un meuble à l’autre mais il ne se lance pas. Et comme il n’y est pas habitué il ne le fait pas non plus si on lui tient les mains. C’est idiot mais à force de voir les gens s’étonner qu’il ne marche pas encore j’en viens à douter, je me dis que je devrais lui montrer en le tenant etc. Bref vos articles tombent à pic (j’ai lu celui où vous dites que le rythme de votre fille est lent 😉 ) il faut que je reprenne confiance en lui et en moi et en la motricité libre ! Merci !

    • Je vais te rassurer ma grande 3 ans et demi a marcher à 23 mois passé, ma deuxième aura 2 ans la semaine prochaine et se déplace toujours autour des meubles et sur les fesses. Pour la propreté pareil, c’est ma grande qui a décidé, elle avait 3 ans le mois d’après. Je ne les force pas, un jour une collègue m’a dit pour ma grande :  » t’inquiète pas quand elle devra courir après les garçons elle ne portera plus de couches… »

  6. Autre bienfait, par rapport aux apprentissages, j’avais lu également dans une étude canadienne que le quatre pattes permettait la coordination laterale des cerveau droit et gauche en établissant des connections entre eux, et que les enfants qui ne passent pas par ce stade de coordination latérale avaient plus de difficultés dans les études notamment du fait que lorsqu’ils ont le côté émotionnel en action (lors d’un contrôle à l’école par exemple) ils perdent leurs moyens car ils ont de la difficulté à faire appel à leurs connaissances en même temps…

  7. Étant professeur de sport adapté et travaillant beaucoup sur la psychomotricité auprès d’enfant présentant des difficultés (déficience intellectuelle et où physique) je suis heureuse de découvrir que des parents sont sensibles à ce type d’éducation. Cela me parle pleinement dans le cadre de mon travail puisque l’activité sportive et la motricité n’est pas « une fin en soi »… C’est surtout éveiller le désir chez l’enfant d’acquérir un maximum d’autonomie pour et par soi-même tout en laissant le rythme à chacun de découvrir son environnement par rapport à ses envies et capacités. Et en effet, la,latéralisation etc… N’en sera que mieux intégré que par des gestes « imposés »!
    Vivement que je puisse partager cela avec mon petit bout qui ne va pas tarder à arriver 😉
    Belle soirée. Et au plaisir de te lire 😉

  8. Quel super article ! Tu résumes bien la motricité libre pour ceux qui ne la connaisse pas.
    Je l’ai appliquée pour mes deux enfants (avec plus de rigueur car une meilleure connaissance pour mon fils) et je n’y vois que des bienfaits ! Comme tu le dis, les enfants sont autonomes, ils ont confiance en eux et sont à l’aise dans leur corps. Et surtout, ce qui est rassurant pour une maman, c’est qu’ils connaissent leurs limites !
    Autour de moi, il y a pas mal de détracteurs de cette méthodes. Ils le sont surtout parce qu’ils ne la connaissent pas et ne veulent pas la connaître. Tous me rétorquent que l’enfant va se blesser, qu’il faut que je prenne conscience du danger. Bref, le plus difficile dans la motricité libre c’est parfois le regard (et les actions) des autres…
    Mais je suis confortée dans mon idée et je me sens moins seule quand je lis des témoignages comme le tien, alors merci !

  9. Pour ma Poupée qui vient d’avoir 10 mois, je n’ai pas voulu la mettre sur le ventre dès ses 4 mois comme me le demandait sa pédiatre. J’étais contente quand elle l’a fait seule. Mais pour la position assise, j’ai moi aussi, comme j’ai pu le lire plus haut, « cédé » en voyant ma fille qui ne voulait plus être couchée, frustrée de ne pas pouvoir changer tellement de position.
    Aujourd’hui, comme depuis le début, j’essaye de la solliciter sans trop la bousculer (elle s’énerve assise, l’envie de se déplacer sans savoir le faire, sans doute…). Mais je ne sais pas vraiment comment m’y prendre.
    Enfin tout ça pour dire qu’entre la théorie et la pratique, entre ce qu’on avait pensé faire et ce qu’on fait sur le moment, il y a parfois un fossé!

  10. Bonjour Rosa.
    D’abord, je suis ton blog depuis le début de ma grossesse (aujourd’hui mon fils à 7mois).
    J’ai donc été « sensibilisée » à la motricité libre pendant la grossesse (et haptonomie, allaitement, portage). Et puis, la naissance qui chamboule tout et … on gère au mieux le quotidien: j’allaite, mon compagnon et moi portons, on essaie les massages (mais ça ne marche pas du tout), bref on tâtonne en gardant nos « grands principes » dans un coin de la tête.
    C’est pendant une visite à la PMI que le sujet a été abordé par l’infirmière: j’habillais mon fils après une pesée, en le mettant sur le ventre pour fermer les boutons du pyjama, et elle m’a expliqué qu’il valait mieux éviter le ventre (parce qu’il ne pouvait pas s’y mettre seul…) sans prononcer « motricité libre ».
    C’est bête, mais ça a été un petit déclic: on n’a pas besoin d’attendre qu’ils commencent à se mouvoir pour essayer de mettre en place cette « motricité libre ».
    Du coup, je me suis un peu documentée: j’ai acheté (et prêté aux grands-parents et à l’assistante maternelle) : le livre de Michèle Forestier « De la naissance aux premiers pas » (top!) (Les grands-parents sont assez sceptiques, mais respectent -en tout cas,devant nous-; la nourrice adhère, mais reconnaît que, des fois, elle le « met assis » quelques instants pour qu’il joue.)

    Aussi, j’ai une petite question qui n’est pas souvent abordée: Comment gérer le début de la diversification alimentaire alors qu’il ne s’assoit pas encore (et ne tient pas assis)? Qu’en penses-tu? Ici, à ses 6mois – 1semaine, on a commencé, avec des morceaux (on a essayé la « diversification menée par l’enfant » – aujourd’hui on lui donne aussi beaucoup de soupe et compote parce que les morceaux sont plus de la découverte…) en l’installant dans sa chaise haute, mais ce n’était pas trop satisfaisant…

    Désolée pour le pavé 😉
    Bonne continuation!

  11. je suis complétement adapte – j’ai surtout découvert cela à partir de mon 3e, avant je pensais qu’il fallait « assiter » l’enfant , le « motiver », mon intention était bonne, comme tout parent, mais avec le recul ce n’était pas correct et respectueux pour l’enfant. Surtout mon 1er que je m’étais assis à 4 mois…
    Oui la motricité libre apporte la confiance, disons que déjà chaque enfant n’acquiert pas confiance aussi vite qu’un autre, mais quand l’acquisition est maitriser seul, on voit vraiment la différence dans la posture, l’assurance et du coup, je constate moins de chute, et si chute il y a, la façon de réceptionner est bonne. Ils apprennent à faire et à défaire 🙂 marcher/tomber, s’asseoir/se lever… monter/descendre…

  12. Très intéressant cet article, je dois avouer que je ne connaissais pas le concept, ou en tous cas que ça en était un et le nom que ça avait. Ici on les a grosso modo laissés faire, sauf quand ils ont eu besoin du doigt pour marcher car ils avaient peur tout seuls, jusqu’à ce qu’ils prennent leur envol 😉

  13. J’essaie aussi tant bien que mal de ne pas mettre mon enfant dans une position qu’il ne peut atteindre seul. Seule différence, je la mets sur le ventre ou sur le dos car je considère que ces deux positions sont celles qu’elle pourrait « choisir » au départ. C’est notre société qui prône le dos et non la nature. Autre difficulté, faire comprendre aux grands-parents que ca n’est pas parce que notre fille a 6 mois qu’il faut sortir la chaise haute. Chaise que j’aurais dû utiliser depuis ses 3 mois et demi si je les écoutais. Je devrais acheter un trotteur pour l’aider à apprendre à marcher. Bref, j’essaie d’accepter de ne pas maîtriser ce qu’il se passe chez eux (et chez la gardienne) et je fais comme je le veux chez moi! Bon si je vois un trotteur, par contre, je le casse!

  14. Moi aussi j’ai découvert la motricité libre tardivement. Ca m’aide beaucoup dans mon metier d’assistante maternelle. Par exemple lorsqu’un enfant est un peu « casse cou », parce qu’il n’a pas bénéficié de cette méthode, je lui fais prendre conscience de son corps et de ses limites en le mettant pieds nus sur un tapis avec un stipper. Au debut, systématiquement, il cherche à donner la main pour grimper sur la marche. Expérience a faire, pieds nus, il fait très attention et s’aide de ses mains les premières fois pour grimper la marche jusqu’à ce qu’il ait suffisamment confiance en lui pour faire sans les mains. Avec des chaussures, il grimpe très vite sur la marche, manque de tomber, cherche une aide extérieure…

  15. Ping : Accompagner l’éveil psychomoteur de bébé – Chut, Maman lit !

  16. Merci pour cet article qui m’a fait découvrir le principe il y a quelques mois ! Mon entourage ne comprends pas toujours (« Après tout, nous on en est pas mort »), mais je ne regrette pas, quel bonheur de voir mon petit évoluer avec aisance !

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