★ L’allaitement : on ne m’avait pas tout dit {semaine de l’allaitement}★

J’ai presque envie de dire que l’on m’aurait presque menti!

Avant d’être enceinte, je savais que j’allaiterai mon enfant le jour où j’en aurai un. Lorsque je suis « tombée » enceinte (quelle expression horrible!), c’était une évidence, j’allais allaiter! Et ça tombait bien, Juju trouvait que c’était bien, naturel et tout et tout (je ne compte pas faire l’éloge de l’allaitement aujourd’hui).

MAIS, souvent les histoires commencent bien jusqu’au « mais », on ne m’avait pas dit que ça ferait mal! Je crois qu’il y a même un truc qui consiste, une fois que tu as allaité, à ne rien dire. Un truc maternel, que personne ne dit mais qui se fait tout seul, naturellement et qui consisterait à quelque chose comme ça « une fois que tu auras allaitée, tu te tairas! Tu ne diras point aux futures mamans que l’allaitement est douloureux. Seuls les avantages, tu donneras, avec un énorme sourire aux lèvres du style « oh oui, l’allaitement c’était super, ça c’est super bien passé et puis c’est naturel et c’est ce qu’il y a de mieux pour l’enfant ». Tu seras toujours enthousiaste pour en parler! « . Voilà, je pense qu’il existe donc une règle dont personne ne parle ouvertement et qui reprend un peu ces préceptes.

Mais NON, je ne me tairais point! Je vais aller en dehors des chemins tout tracés des mamans allaitantes! Et OUI, je vais balancer sur l’allaitement, comme personne ne l’a jamais fait! Parce que j’aurais aimé savoir tout ça avant d’allaiter!

Par où commencer? J’ai été allaitée, mes 3 soeurs ont été allaitées et plus ça allait et plus ma mère allaitait longtemps. Mes soeurs ont allaité, plus ou moins longtemps aussi. Est-ce héréditaire? Je ne pense pas du tout, je pense que c’est un choix qui appartient à chacun, motivé par différents éléments propre à chacun aussi. Mais très jeune, je savais que j’allaiterais plus tard. J’en parlais déjà ici, mais lorsque j’étais en master 1 de psychologie, j’ai fait un mémoire (TER le terme exacte, qui signifiait un truc genre Travail d’Etudes et de Recherches)  sur les représentations sociales de l’allaitement chez les adolescents, mettant en valeur le fait que le choix de l’allaitement maternel ou non se faisait inconsciemment dès l’adolescence.

Donc, j’avais envie et j’étais prête à allaiter. Je savais que l’allaitement était un peu douloureux, qu’il y avait des risques de crevasses/engorgements et autres réjouissances de ce type. D’ailleurs, je m’étais préparée à ce que cela puisse être douloureux. Je fais plutôt partie des personnes qui aiment bien savoir ce qui va se passer pour mieux appréhender et vivre les choses. Ainsi, je préfère savoir que je risque d’avoir mal que de ne pas le savoir et subir d’autant plus.
Lors de la préparation à l’accouchement, avec ma super sage-femme (ce n’est pas ironique, je l’aime beaucoup et elle m’a beaucoup aidé durant ma grossesse), nous avions parlé allaitement. Juju était aussi présent. Lorsque j’ai abordé le sujet des douleurs types crevasses, elle m’a dit qu’il n’y avait pas de raison. Quand on prend de bonnes postures il n’y a pas raison qu’il y ait des crevasses. Mouaif… j’en suis encore septique! Après et seulement après, j’ai aussi appris que les peaux claires avaient plus de « chance » (ça c’est ironique comme terme) d’avoir de crevasse parce que leur peau était plus sensible. Et moi… j’ai la peau blanche claire.

Et puis est venu le jour où j’ai accouché (tout est raconté ici puis pour ceux qui le souhaitent et n’ont pas suivi nos péripéties). Je n’ai pas pu allaiter tout de suite puisque nous étions séparées. Lorsqu’au quatrième jour, nous avons enfin été réunies, nous avons commencé à mettre en place activement l’allaitement! Je vais quand même préciser qu’après 4 jours de biberons qui coulaient et dégoulinaient tout seuls dans la bouche de ma fille, elle a bien voulu faire l’effort de téter mon sein et heureusement pour moi sinon je crois que j’aurais fait une dépression.

Et très vite, cela a été douloureux. Tout le monde me parlait de cette fameuse montée de lait: « c’est que tu fais ta montée de lait? »,  » c’est la montée de lait qui est douloureuse, après ça va »… Alors oui, j’ai bien eu un peu mal à ce moment là, les seins gonflés, tout chaud et très très tendus. Mais ce n’était pas ça le plus dur! Le plus dur était lorsque Misha tétait!! J’avais vraiment mal au bout des seins. Lorsqu’elle prenait le sein, j’arrêtais de respirer (ce qui n’est pas vraiment adapté, je vous l’accorde), impossible de me concentrer sur autre chose (Juju pouvait toujours parler, je ne l’entendais plus!). Pendant environ une minute, c’était très douloureux, mon bout de sein était comme irrité presque à vif niveau sensation. J’allais jusqu’à appréhender les prochaines tétées. Et ça, ça a duré un mois!!

Alors, oui, quand tu veux allaiter, tu as intérêt de t’accrocher! Mais je sais bien que tout le monde ne ressent pas les mêmes choses. J’ai même une amie qui n’a jamais eu mal en allaitant sa petite blondinette! Si elle n’avait pas été mon amie, je crois que je ne l’aurais pas cru!
Et puis, lorsqu’au début de notre allaitement, j’avais mal, j’ai commencé à me renseigner « c’est normal?, j’en ai pour combien de temps encore? mais toi aussi ça te faisait mal? »… Et là, les langues se délient! Parce que maintenant que tu as choisi d’allaiter, tous les préceptes sur le silence ne tiennent plus!! Tout le monde t’explique (sauf ma copine blonde) que c’était trooop douloureux!!

Quoi? ma soeur ainée mordait dans un mouchoir à chaque fois que mon neveu prenait le sein au début tellement elle avait mal, ma Copine avait tellement mal qu’elle mettait parfois des bouts de sein en silicone, mon autre soeur a arrêté son premier allaitement suite à un engorgement… Einh? Mais pourquoi on ne m’en avait jamais parlé? Est-ce que mon inconscient ne recevait pas ce genre d’informations? Je crois qu’il y a que ma cousine qui m’avait soulevée aussi clairement ce genre de problème lorsque j’étais enceinte (elle n’avait pas du comprendre les préceptes de silence ;-)).

Alors moi, je n’ai pas envie de faire partie de ces mamans qui taisent toutes les difficultés rencontrées lors de leur allaitement et qui ne parlent que « du bonheur des tétées, de la relation que ça crée.. »! Je dis haut et fort que cela a été douloureux pour moi! Ma sage-femme m’a dit qu’il fallait s’accrocher et tenir le coup 2 semaines/1 mois (cela dépend des personnes et des peaux!).

Et elle a eu raison! A la fin de mon premier mois, ça allait bien mieux! D’ailleurs, sur le coup, je ne me suis même pas rendue compte que ça allait mieux. Je commençais à allaiter naturellement et facilement, ce n’est que au bout de deux/trois jours que je me suis dit « oh, mais je n’ai plus mal ». Parce que quand tu as mal, tu en as bien conscience mais quand tu n’as plus mal tu ne t’en rends pas trop compte!

Et puis il y a la cousine de Juju qui a accouché d’un petit Valentin un mois après moi. Quelques jours après son accouchement, elle m’a contactée pour me poser des questions sur l’allaitement. Je suis devenue conseillère en lactation :-)), moi, jeune maman de toute juste un mois. Pas sûre que  j’étais encore très objective, puisque je finissais tout juste mon premier mois d’allaitement!

Je crois au final que l’on s’est rassuré mutuellement. Elle, m’a rassurée avec sa simple question « est-ce que c’est normal que ça (l’allaitement) fasse mal? ». Et moi de lui répondre « Je ne sais pas si c’est « normal » mais oui, ça m’a fait mal. » mais je lui ai surtout dit « ah… mais on oublie donc que ça fait mal? » (je précise qu’elle a eu des jumelles avant son p’tit mec). J’étais rassurée, on peut donc oublier tout ça et apprécier l’allaitement. A ce moment-là, j’avais encore des doutes!

Mais aujourd’hui, après trois mois d’allaitement, je sais que l’on peut apprécier l’allaitement et « oublier » la mise en route. On peut ne retenir que le meilleur, tous ces tétées au quotidien, le côté merveilleux et agréable de l’allaitement. La relation, le toucher qui se met en place, les regards entre Misha et moi… Parce que l’allaitement, c’est quand même magique!

Un autre petit point sur lequel j’aimerais revenir! On m’avait dit « tu verras avec l’allaitement, tu prendras des seins » (cette phrase on me l’a aussi sorti avec la grossesse). Et ben, j’attends toujours!! Je dis « publicité mensongère », va!! Je tiens à préciser que je n’ai pas allaité pour ça pour autant mais y’a bien un moment où j’ai cru que j’allais savoir c’était quoi d’avoir « une vraie poitrine »  (ouais, vous pouvez rire, je suis moi-même morte de rire en l’écrivant… le ridicule ne tue pas, la preuve!).

Une autre publicité mensongère « Avec l’allaitement, ton enfant sera mieux immunisé contre les maladies »… alors pourquoi Misha, a tout juste deux mois et sans raison à chopé un petit rhume. Ok, il était petit mais j’imaginais idéalement, ma fille jamais malade pendant ces premiers mois! Que je suis naïve!

J’ai écris ce message parce que je pense que cela aurait été plus simple si j’avais su que ça pouvait être si dur. Ca ne m’aurait pas empêché ni dégoûté d’allaiter, j’aurais juste été mieux préparée. Je me serais poser moins de questions et j’aurai eu moins de doute sur ma capacité à allaiter, c’était tout simplement normal! J’espère ne pas vous avoir dégoûté de l’allaitement, parce que ce n’était pas du tout le but de ce message, je voulais juste le dire, informer pour mieux le vivre! Pour mon prochain enfant (non non, ce n’est pas encore d’actualité!), je souhaiterais toujours allaiter, avec cette même motivation.
Et pour Misha je compte toujours allaiter 6 mois en exclusif…

Enfin, je finirais bien mon message par  » L’allaitement, c’est vraiment super! On crée une relation et propose ce qu’il y a de plus adapté à l’enfant. J’ai adoré allaiter (et j’adore encore), j’aime ces moments avec Misha. Et avoir ma petite Puce qui tête, je trouve ça vraiment très beau et agréable. Mais putain! qu’est ce que ça a été dur les premières (4 quand même) semaines!!! » Et merde, je viens d’entrer dans le discours de la mère allaitante, avec les préceptes uniques sur le bonheur d’allaiter… 🙂

Photo prise hier (Misha à 3 mois)
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Misha à deux moisimage

Misha à un moisimage

♥♥♥

J’ai écris ce message la semaine dernière pour le publier… Un jour et je me suis rendue compte que cette semaine était la SMAM : la semaine mondiale de l’allaitement maternel. Alors j’inscris cet article dans cette semaine, c’est mieux quand même!

32 réflexions au sujet de « ★ L’allaitement : on ne m’avait pas tout dit {semaine de l’allaitement}★ »

    • Oh Bah non, ce n’est pas du tout le but de ce message! Je l’ai écris avec beaucoup d’ironie! Et je ne souhaite pas dégouter les futures allaitantes, loin de là! Je voulais juste dire, que « moi », j’aurais apprécié savoir que cela était douloureux au début. J’aime savoir « où je vais ». Mais le fait de savoir qu’au bout de 2 semaines à 1 mois c’est fini, ça motive! Si je devais recommencer, je recommencerais pareil, parce qu’indépendemment de ça, c’est super (pour de vrai) d’allaiter!
      De toute façon ce choix t’appartient! Mais j’espère vraiment ne pas t’avoir dégoûtée.
      Et faut aussi penser à ma copine (qui existe vraiment, je ne l’ai pas inventée 😉 ) qui n’a jamais eu mal!

  1. Tu es pile dans la tendance avec cet article…Tous les magazines féminins que je lis en ce moment regorgent d’articles ayant pour titre « la vérité sur l’accouchement »  » Tout ce qu’on ne vous dit pas sur la grossesse »…! C’est pas dans le sketch de Foresti d’ailleurs qu’elle disait que y’avait une secte des secrets autour de tout ça….?
    Y’a un point de l’allaitement dont tu n’a pas parlé…donc j’attends ton retour ! Quand tu allaites, tu manges plus, mais sur la balance, quel effet? Tu stagnes, tu commences à perdre un peu…? car ça aussi c’est un sacré argument pro-allaitement !
    Bisous à toi&Misha 🙂

    • Je n’ai pas cherché à être dans la tendance … je suis juste « une jeune maman qui partage son expérience » 😉
      Lorsque j’étais à la maternité, j’avais aussi pensé écrire un article sur « ce que l’on nous dit pas sur la césarienne » (spécialement lorsque l’on m’a dit « vous n’avez pas de bas de contention? » je ne savais pas que j’allais me taper un mois de bas de contention après la césarienne (en plein été), ni que j’allais avoir des piqures « anti-phlébite » pendant 3 semaines, ni que la cicatrice serait si grande, ni….
      Je ne me souviens plus du sketch de Florence Foresti, mais il faudrait que je le re-regarde maintenant que je suis maman :-). Mais le coup de la secte des secrets est un peu réel je trouve, quand même! Je rompt le silence en faisant peut être peur à certaines et j’en suis désolée! 😉
      Alors d’un point de vue kilos, c’est vrai que je n’en ai pas parlé. Je voulais cet article sur la question de la douleur à la base et comme souvent, je me suis un peu éparpillée. Je vais donc répondre à ta question:
      – « Oh, avec l’allaitement, j’ai perdu tous mes kilos, sans difficulté et sans effort » (ça c’est la version « maman qui fait partie de la secte »!
      – Bon, soyons sérieuse et franche!! Lors de ma grossesse, j’avais pris 13 kilos (si on veut être plus précis, j’avais perdu 5 kilos en début de grossesse, donc par rapport à mon poids d’avant grossesse, je n’en ai pris que 8 kilos). Lorsque je suis sortie de la maternité, soit 8 jours après avoir accouchée, j’avais perdu 12 kilos, j’étais donc sous mon poids d’avant grossesse. Seulement et malheureusement, les kilos sont partis mais mon ventre tout flagada est resté en partie. A 3 mois et à mon grand desespoire, je ne rentre toujours pas dans mes jeans (j’avais pris que du ventre, je rentre donc dedans mais une fois mon bouton fermée, je ne peux plus bouger ou respirer), je suis toujours en pantalon de grossesse et ça m’énerve!!!!
      Pour en revenir à l’allaitement, personnellement, je n’ai pas eu l’impression de manger plus. Je sais que ma soeur m’a toujours dit qu’elle mangeait énormément quand elle avait allaité. Moi, je ne pense pas mangé spécialement plus que si je n’allaitais pas.
      Mais, comme j’avoue tout, je dois admettre, qu’en ce moment, j’ai un petit kilos qui tente de se rajouter sur ma balance! Je crois même qu’il y ait parvenu!! (je suis donc encore à 2-3 kilos en dessous de mon poids d’avant grossesse, poids un peu trompeur puisqu’à cette époque j’avais pris quelques kilos). Je ne mange pas moins, mais toujours aussi mal! Je n’ai pas perdu les bonnes habitudes du nutella au p’tit déj’ et au gouter -oups-.
      Conclusion (sacré réponse dis donc), j’ai perdu tous mes kilos (sauf un) en sortant de la maternité et je me suis stabilisée plus ou moins avec un kilos qui tente de s’accrocher sur mes petits bourrelets!
      Je n’ai repris aucun sport (que je n’ai d’ailleurs jamais repris depuis la fin du lycée quand on y pense!). Le mois prochain, je débuterais ma rééducation du périnée et pourrait ensuite commencer celle abdominale!
      J’ai hâte de rentrer dans mes jeans (puisque je refuse d’en acheter à la taille au dessus). Et ce midi même, ma soeur m’a gentillement apportée deux pantalons (à cette fameuse taille au dessus) pour me permettre de mettre de vrais jeans en attendant de remettre les miens!

      • Je ne suis pas sûre d’avoir été claire :-/ Mais on pourrait résumer par le fait que je n’ai pas spécialement l’impression que l’allaitement m’aide à perdre mes kilos (cela dit, ils étaient déjà partis!)!
        Si tu as d’autres questions, n’hésite pas, je ne fais pas partie de la secte 😉

        • Merci pour ta réponse si longue et surtout siiii complète ! L’avantage, de revenir maintenant sur ce post (que j’ai relu avec plus d’attention) c’est de lire d’autres témoignages dans les commentaires !
          ça peut paraitre superflue pour certaines, mais quand je vois que les mamans abandonnent leur condition de femme au profit (détriment?) de leur nouveau statut de mère, moi, ça me déprime. beaucoup se mettent en parenthèse pour élever leur enfant. Alors oui, je comprends que désormais ce petit être est la chose la plus importante au monde, mais je pense qu’il est tout aussi important de ne pas oublier qu’on est une femme avant tout. Tous ces changements dans mon corps me bouleversent, la prise de poids, voir ce que vont devenir mes seins si jamais j’allaite…j’ai la chance d’avoir une jolie poitrine, bien ferme, et je ne voudrais pas que qqch la déforme. Alors après, c’est vrai, contrairement à toi, je suis pas une « pro-allaitement », c’est même qqch qui ne me donnait franchement pas envie avant d’être enceinte…Et puis, quand tu as un petit être à l’intérieur de toi, ça chamboule tout ce dont en quoi tu croyais. Là, sans forcement me dire que j’allaiterai, je m’y intéresse (la preuve ici ;)). Je lis des articles, des témoignages, regarder des photos d’allaitement ne me « dégoutent » plus (oui oui, je pouvais pas regarder une femme allaiter avant!!!)….J’pense que ma décision se fera à la première tétée. Si je suis à l’aise ou pas….je suis pas réfractaire à l’allaitement (donc je suis pas une anti-allaitement ;)), mais juste mal à l’aise avec cette idée. On verra d’ici 3 mois quel discours je tiens…;)
          Mais il est vrai que ds ma liste pour/contre, le devenir de ma poitrine ou la possible perte de poids accéléré figure comme un argument…pas le principal mais tout de même ! Même si le lait maternel est mieux, je fais qd même confiance aux alternatives…je n’ai pas été allaitée, je vis très bien 🙂
          Niveau poitrine, ma meilleure amie depuis le lycée (10 ans que ça dure) avait une poitrine comme la mienne, standard. Une belle poitrine pendant sa grossesse et après…mais après l’allaitement, pouf ! Plus rien 🙁 Après 3 enfants c’est déprimant. Et je ne peux même pas aborder la question du poids avec elle, car elle a un métabolisme incroyable…Au sortir de la maternité, c’est à se demander si elle avait été enceinte….
          Des fois, il n’y aucune justice, j’te jure 😉
          Si tu regardes Desperate Housewifes, cette croyance que j’avais, vient juste d’un épisode où une collaboratrice de Lynette allaite tjs son fils de 4 ans (o_O) et pleure de désespoir quand au moment où son fils se sevre, elle réalise qu’elle va reprendre tout son poids et arrêter de pouvoir manger comme 10. la fiction fait du mal parfois 😉

          • Juste une précision qui me semble nécessaire… le vrai ennemi des seins fermes c’est la prise (et la perte) de poids…. et pas besoin d’allaiter pour ça… la grossesse est déjà un gros facteur (et chez moi je dirai le seul car ma taille de seins de grossesse est le même que celle de maman allaitante!) 😉
            et pour revenir sur le fait de « perdre » un statut de femme quand on est mère… moi je dirai qu’au contraire la société est très dure avec les femmes qui se DOIVENT d’etre toujours femmes, désirables, sexy, maquillées etc…. quand elles sont mamans… je dis OUI si la dite femme le fait car elle en a ENVIE (et non car c’est un dictat sociétal). et c’est aussi une vision aussi à tempérer suivant l’âge du bébé 😉 Et ensuite, il me semble aussi que avoir un bébé c’est quand même mettre complètement sens dessus dessous nos habitudes de vie, nos principes, nos croyances, notre quotidien tout simplement…. et que vouloir à tout prix vivre la même vie après bébé c’est peut être se confronter assez vite à un mur….

        • Bonjour ! Je viens de voir ton commentaire sur le facebook des maternelles, et je suis allée voir ton article que j’ai lu avec beaucoup d’intérêt. Je suis une jeune maman de 30 ans d’un petit Thomas de 9 mois. Il est là grâce à une FIV (et après 4 IAC et une GEU) et je suis la plus heureuse du monde. Il est toujours allaité et j’ai accouché par césarienne. Je me retrouve beaucoup dans le peu de propose que j’ai lus de toi. A part que suite à ma césarienne, je n’ai pas été séparée de Thomas pendant 4 jours. J’ai ressenti exactement la même chose que toi pendant mon 1er mois d’allaitement et c’est vrai que je n’étais pas non plus au courant. J’ai été très bien entourée ce qui fait que moi aussi, les langues se sont déliées à ce moment là !!!! Je te rejoint sur le fait qu’il faut en savoir le plus possible pour parvenir à allaiter correctement. Par contre, j’ai fait eu la grippe à mois et demie d’allaitement suivi d’une gastro la semaine d’après. (Thomas, lui, n’a rien eu). Puis, on m’a découvert une grosseur dans un sein qu’il a fallu biopsier à 3 mois et demie d’allaitement (un simple ganglion) qui a stoppé ma production de lait sur le sein concerné (je n’ai jamais récupéré). J’allait donc sur un seul sein. J’ai ensuite eu des crevasses à cause de ce manque de lait car il a fallu quelques temps avant que je m’aperçoive que je n’avais plus de lait. dans ce sein. Et Thomas, affamé, tirait comme un dingue sur le sein concerné et continuait à tirer comme ça quand je le mettais à l’autre !!!! A 5 mois et demie d’allaitement, plus de crevasses. A 6 mois : Thomas a percé 2 dents !!!! Re bobo !!!! Mais ce sont des douleurs très vives mais qui passent très vite, pas comme lau début de l’allaitement ou tu as mal pendant une minute complète et que tu es obligé de serrer des dents ! Moi, j’ai juste crié « aïe » (en rajoutant une louche sur le ton employé), Thomas s’est arrêté net, il a pleuré un peu et ne l’a pas refait à la tétée d’après. Il l’a refait avec la percée des dents 2 dents du haut. Mais depuis, il en a sorti 4 de plus et puis rien ! En ce qui concerne les kilos, moi, j’en ai toujours 10 de trop !!!! Mais j’en ai pris 22 ! Et moi, je mange comme 10 !!!! 🙂 Quant à mes seins, ils ont pris du volume (enfin, l’un des 2 en a pris !) et on verra bien après, perso, ce n’est pas un souci pour moi, mais je comprend tout à fait que cela fasse partie des questions que l’on se pose avant d’allaiter. Voilà, je vous souhaite à toutes un bon allaitement (qu’il soit au sein ou au biberon d’ailleurs 😉 )

          • Tiens, j’avais même pas vu que ça datait de 2012 cet article !!! hihihi !!! 🙂

  2. alors ça c’est drole, cette nuit dans une petite crise d’insomnie c’est exactement la réflexion que je me suis faite ! Pas qu’on ne m’avait pas informé ( on m’avais prévenu que j’allais douiller ) mais je me suis souvenue des débuts, de cette douleur, la première journée ou j’angoissais la prochaine tétée car mes tétons étaient encore tout endoloris de la dernière… Le 1er mois cette petite appréhension, les premières succions où je serrais les dents ( et les fesses ), et puis un jour, où je me suis dit que « tiens, j’ai plus mal ». Cette douleur je l’avais oublié, pourtant ça fait à peine plus de 3 mois.. Déjà je suis nostalgique en pensant qu’un jour il faudra arrêter… Mais je recommencerais, si la nature me donne un petit deuxième je ne me poserais même pas la question…

    • C’est quand même marrant, la capacité que l’on a d’oublier ce passage douloureux! Et tant mieux d’ailleurs!
      Tout comme toi, il me parait évident d’allaiter on « futur deuxième » enfant (comme ça l’a été pour moi pour Misha d’alleurs).
      Je ne sais pas si ça a été le cas pour toi, mais j’ai été très bien accompagnée à la maternité par les sages-femmes et auxiliaire, toujours soutenue, encouragée, aidée… et heureusement d’ailleurs!

      • c’est là ou ça a posé problème pour moi, l’équipe médicale… Je suis tombée sur le 1er jour sur une puer, un vrai cow boy, le style qui aboie pour rien dire. Je venais juste d’accoucher, j’étais fatiguée, vulnérable et elle m’a fait beaucoup pleurer. La suite du séjour à l’hosto a été un peu mieux mais à cause d’elle je n’étais plus sure de moi, j’avais toujours peur de mal faire, d’être notée… Et puis aucune ne tenait le même discours : un sein, les deux… avant le change, après… Entre celles qui ralaient parce que je ne les avais pas appelé pour la mise au sein, celles qui ralaient parce que je les avaient appelé alors que je savais faire, celle qui lui mettait le doigt dans la bouche pendant qu’il tétait pour voir s’il positionnait bien sa langue… Non sérieusement, heureusement que je m’étais renseigné avant et que je tenais vraiment à cet allaitement.

        • C’est marrant pour le coup du discours qui varie tout le monde!
          Il y avait une sage-femme que j’ai beaucoup apprécié et qui m’a beaucoup aidée et encouragée. Quand je suis arrivée en maternité (Misha avait 4 jours), elle m’a expliquait plein de choses sur l’allaitement, donnait plein de conseils et a finit par ajouter  » en allaitement, vous avez et allez avoir beaucoup de conseils de tout le monde famille/amis/professionnels, il ne faut pas les écouter, faites vous confiance »! J’ai trouvé ça très surprenant (surtout après m’avoir donné les siens) et tellement vrai. Tout le monde a toujours un/son avis sur la question, donnant des conseils dans tous les sens. Elle disait qu’il fallait se faire confiance (mutuellement, avec son enfant) et écouter ce que l’on pensait être bon. Vraiment super cette sage-femme!
          Et tout comme toi, j’en ai croisé d’autres très « brutes » qui me mettaient mal à l’aise dans leur manière de fonctionner, trop loin de la mienne!

  3. bonjour
    je viens de retrouver ton blog que j’avais mis de côté pour la couture.
    je tombe sur ton post allaitement, et oui c’est comme tout ce qui tourne autour de la maternité / pendant la grossesse / l’allaitement / baby blues et tutti quanti !
    tout doit être beau, parfait, lisse (comme notre société non ?!) ! on tait les choses et c’est « insupportable » !
    pour l’allaitement je suis de celles qui sont « pour » ! j’en ai bavé dans les 4ères semaines et je n’ai jamais hésité à le dire !
    cela ne m’a pas fait maigrir … et je le disais !
    j’ai fait une belle dépression post partum … idem j’en ai parlé, et crois moi c’est pas agréable !!
    bref il faut parler dans cette société du « paraitre » !
    en tout cas ravie de retrouver ton blog !!!
    à bientôt

    • Pour commencer, « re-bienvenue » sur le blog!
      Pour ce qui est de la maternité, je pense que si on veut de « vrais témoignages » de personnes qui en ont vraiment bavé, il faut aller sur les forums! 😉 Chose que je n’ai jamais faite enceinte. Je suis tout à fait d’accord avec toi quand tu dis qu’il faut dire les choses, arrêter de les cacher ou les taire mais du coup, sur les forums, on ne trouve que des personnes qui ont des histoires horribles, les unes plus que les autres…. Lors de ma grossesse, j’avais un fibrome et j’ai fait le choix de ne pas aller chercher sur internet des informations/témoignages pour ne pas me stresser plus qu’il ne le fallait et j’en suis bien contente!
      Pour en revenir au fait de toujours montrer l’aspect positif et agréable de la maternité, j’imagine qu’avec du recul, en tant que mère on ne doit garder que les bons/meilleurs souvenirs, oubliant dans un coin de notre tête les autres. Personnellement, ma grossesse n’a pas toujours été simple d’un point de vue médicale (enfin, ça a été quand même), mon séjour à la maternité a été très compliqué aussi mais je garde un beau souvenir de tout cela! Tout en restant capable de parler des aspects négatifs, des douleurs de l’allaitement…!! Mais quand je parle des douleurs de l’allaitement, je dis aussi qu’au bout d’un mois tout était fini, parce que c’est important aussi!

  4. ici 1er allaitement sans crevasses mais une douleur dans le sein, qui « lançait » et donnait aussi l’impression d’être à vif 🙁
    2ème allaitement et toujours aucune crevasse (!), beaucoup moins de douleur mais par contre 2 lymphangites en 15 jours (la 1ère j’en ai chié, vraiment, pour la 2nde, ma réaction a été efficace : homéo/anti -inflammatoire/bébé au sein +++, problème réglé en 24h)
    mon aide précieuse : une sage femme compétente en allaitement (compétente en TOUT, elle qui a accompagné mes AAD 😉 )
    ce que j’avais lu AVANT mes allaitements : « allaiter c’est l’enfer pendant 2 semaines, la galère pendant 2 mois, le bonheur pendant 2 ans »… pour moi ça résume tout 😉
    et petite précision, le lait maternel a des actions protectrices pour l’enfant en bénéficiant mais c’est visible à grande échelle… ça veut pas dire que ton gamin sera jamais malade 😉 d’ailleurs ici on a testé le lavage de nez au lait maternel 😉
    pour les kilos… moi grosses fringales, comme pendant ma grossesse 😉 et j’ai les 2 fois retrouvé ma taille d’avant grossesse, sans faire « attention » ou autre… mais au bout de qques mois d’allaitement, a priori les femmes ont tendance à stocker des kg pour assurer l’allaitement à leur enfant en cas de pénurie (je ssuis claire là?)… d’où la stagnation 😉

    • Je suis bien d’accord avec toi… pour l’aide précieuse d’une sage-femme! Je pense que ça aide beaucoup d’avoir une personne compétente capable d’aider et de soutenir. Je repense souvent à une phrase dite par une sage-femme très sympa à la maternité. Elle me donnait des conseils (le jour où j’ai retrouvé ma fille en maternité) sur l’allaitement et fini ses conseils par un « maintenant oublie tous les conseils que tu as reçu pour tout le monde (famille/amis/professionnels) et que tu auras et écoute toi »!! J’avais, au final, beaucoup écouté ses conseils!
      Ma sage-femme qui m’avait suivi pendant ma grossesse était malheureusement en vacances à ce moment-là (mauvaise idée d’accoucher en plein été) mais sa collaboratrice m’a aussi beaucoup aidé!
      Pour le coup du lait maternel qui protège, je sais bien que ça ne se voit pas comme ça! Le coup du « rhume incompris » était plus de l’humour/ironie! Je sais que j’apporte ce qui me semble le mieux à ma fille, c’est pour moi le principal!
      Et les kilos, je les ai bien perdu, mais il me reste « du ventre »! Je crois qu’il va « simplement » falloir que je re-muscle (je crois que l’on peut retirer le « re » puisque je n’ai jamais été musclée!)!! Ton explication de la « stagnation » des kilos est très claire, merci!

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  6. Désolée de ne pas avoir lu les posts. Moi aussi, j’ai eu des difficultés au début d’allaitement. Normalement, l’allaitement NE FAIT PAS MAL. Si cela fait mal, il doit avoir des PROBLEMES: mauvaises positions d’allaitement, freins de langue trop courts ou anormales, confusion sein-tétine etc. En cas des problèmes, il ne faut pas hésiter à contacter aux consultantes en lactation certifiées en IBICL. A plus!

    • Merci pour ton commentaire.
      Pour notre part, la position d’allaitement a été vérifé par les différentes peur’ et sage femme de la maternité, puis par ma sage-femme qui venait chez moi, puis par ma sage-femme qui a suivi ma grossesse et ma position était toujours « bonne », de même que le frein de la langue et pour la confusion sein tétine, Misha n’a jamais tété plus de 5 minutes (ou 10 les fois où elle tétait longtemps mais c’était rare!).
      J’ai aussi vu une conseillère du lactarium….
      Pour ma part, j’ai l’impression qu’il faut attendre que le sein se fasse à l’allaitement (enfin, avec ma peau claire plus spécialement)! Au bout d’un mois c’était fini! Et aujourd’hui, à presque 11 mios, Misha est encore allaitée, avec beaucoup de plaisir (et plus de douleurs, heureusement!!)!

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  11. Ma maman n’a jamais allaité et j’étais partie également dans l’optique de ne pas le faire. Avant de tomber enceinte (en effet l’expression n’est pas terrible) j’ai bien mis 10 mois, donc j’ai eu le temps de réfléchir et je me suis dit que je voulais essayer. L’idée d’une relation différente avec l’enfant, savoir que c’est mieux pour lui… Mais j’ai toujours beaucoup d’appréhensions, notamment concernant la douleur.
    Je n’ai pas une petite poitrine, elle est dans la moyenne mais elle me suffit amplement. J’avais donc peur de prendre encore plus de seins, même si apparemment ce n’est pas forcément toujours le cas. Mais je m’aperçois que ma poitrine est très sensible durant ma grossesse et que j’ai facilement mal aux seins, donc dans ce cas je ne m’imagine pas avoir encore plus mal durant l’allaitement.
    Ce dont j’ai peur également c’est d’avoir des montées de lait et me retrouver chez des amis avec un tee-shirt trempés. Je me dis aussi qu’un mois après mon accouchement nous serons de mariage, comment je vais me débrouiller pour allaiter et pour trouver une jolie robe qui me permettra de le faire ? Sachant aussi que je suis très pudique et que je n’aimerais pas me retrouver non plus en plein mariage avec le haut de ma robe trempée…
    Je me pose beaucoup, beaucoup de questions. J’ai envie d’allaiter parce que je sais que c’est meilleur pour mon enfant, on me le rabâche et parce que je n’ai pas envie de me battre contre une partie de mes proches qui me dit que c’est le meilleur pour mon bébé et me ferait presque regretter d’oser penser aux biberons.
    Je suis donc heureuse de découvrir un avis sincère parce que j’ai aussi eu le sentiment que la plupart des mamans qui ont allaité ne m’ont pas TOUT dit !
    N’hésite pas à m’avertir sur mon blog de ta réponse ou à me répondre là-bas parce que je ne voudrais pas louper ton commentaire. 🙂 Et merci pour ces articles si construits !

    • Bonsoir Kawazu,
      (Rosa, je me permets de répondre :-p )
      Plusieurs points dans ton commentaire :
      – pour le « détail » de la robe pour un mariage, tout en étant bien habillée et pudique (je le suis extrêmement aussi!), va visiter le site de mamanana… tu trouveras ton bonheur pour être classe, tout en étant une maman allaitante pudique!!! 🙂
      – pour l’aspect « poitrine grossissante »…. y’a de tout! des femmes qui ont des petits seins et qui, même enceinte, ne prenne pas une seule taille : des femmes aux « gros » seins qui en prennent encore plus etc…. ici j’ai pris plusieurs tailles mais ça ne m’a pas gênée
      – pour l’aspect douleur… plusieurs choses à savoir…. te faire guidée, accompagnée par des personnes formées et compétentes. Etre sage femme ne suffit pas à être compétente en matière d’allaitement. Accoucher dans une maternité « ami des bébés » ne signifie pas que le personnel est formé en matière d’allaitement… donc soit tu as une amie qui a allaité longtemps (plusieurs mois) et qui peut donc a priori être de bons conseils, soit tu as une sage femme réellement compétente en la matière, soit tu t’adresses à une consultante en lactation (http://consultants-lactation.org/), soit auprès d’une organisation bien formée telle que la leche league.
      – souvent la douleur (ou du moins l’inconfort) est là les premières semaines… ce qui ne veut pas dire que tu vas redouter, appréhender et serrer les dents les premières semaines. La douleur n’est pas sans raison : bébé qui prend mal le sein, qui a un « problème » de frein trop court (et que seule une pro telle consultante en lactation est vraiment compétente). la douleur est à prendre en compte, à traiter et à faire disparaître oui. Mais si tu es bien entourée, tu serais aidée aussi et tu n’auras pas comme seules réponses : « si vous avez mal madame, passez au biberon! ». et tu peux avoir mal sans avoir de crevasses!
      – pour les douleurs de la montée de lait : dès les 1ères sensations de seins qui se gonflent, hop chaque sein dans une feuille de chou vert, et tu changes la feuille de chou toutes les 3-4 h, nuit et jour jusqu’à ce que tes seins reprennent souplesse…. pas très glamour mais radical pour éviter l’engorgement (sein gonflé, rouge, lourd, tendu et douloureux)
      – la difficulté de l’allaitement pour moi c’est que c’est encore très peu répandue et donc qd nous faisons ce choix, nous sommes un peu seules et perdues. Je me permets de te mettre en lien un article que j’ai trouvé très juste http://jesuisuneseinte.wordpress.com/2014/02/20/lallaitement-ne-sapprend-pas/
      – qd tu allaites, faut accepter de ne plus regarder ni l’heure, de ne pas « contrôler »…. ton bébé boit ce qu’il faut, qd il faut! et plus ton bébé tétera et plus tu auras du lait, c’est mécanique! (et y’a des « pics de croisssance » vers 3 semaines, 6 semaines etc…)
      brefff y’aurait encore 100 000 choses à dire sur l’allaitement… choisir le biberon ne veut pas dire que l’on est une mauvaise mère, non mais choisir le biberon ne sera pas forcément plus simple : entre biberon à laver, à préparer, lait à choisir et changer et re-choisir pour trouver le bon, les coliques, etc….
      ici j’avais envie d’allaiter… en fait je ne me posais pas la question, c’était comme ça c’est tout… Et en allaitant, je me suis aperçue que waouuuuhhhh c’est trop pratique : les 6 premiers mois, je sortais qd je voulais, où je voulais, j’avais TOUJOURS de quoi donner à manger à mon bébé, toujours prêt, toujours à température, le rêve quoi!!! (et tu rajoutes à ça l’écharpe et tu sors quasi les mains vides, c’est d’un pratique!)
      je finirais juste en disant qu’enceinte, on m’avait dit : « l’allaitement c’est 15 jours d’enfer, 2 mois de galères et 2 ans de bonheurs »…. et aujourd’hui, je te dis la même chose! (et nous avons atteint les 2 ans d’allaitement il y a quelques jours)

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